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"Puisqu'il faut avoir des ennemis,
tâchons d'en avoir qui nous fassent honneur."
[Charles-Augustin Sainte-Beuve] [+]
Extrait des Pensées et maximes
(Qui nous fassent honneur, on vous a dit!)
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François Fillon "horrifié par le déchaînement de violences"
(...) "Je suis horrifié (wouahhh!) par le déchaînement de violences" en Libye, ce pays où l'"on meurt de vouloir vivre librement (et qu'on a reçu en 2007)", a affirmé le Premier ministre, lors d'un discours devant le Conseil économique, social et environnemental à Paris.
"Rien ne saurait justifier le recours à la violence face à des manifestants qui, comme à Tunis ou au Caire, exprimaient simplement leur foi en un avenir meilleur (que nous n'avons jamais contribué à leur donner, via le capitalisme mondialisé)", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que "par la voix (les glapissements? Eructations?) du président de la République, la France a(vait) appelé instamment à la fin des violences (c'est méchant de taper sur les peuples heureusement désarmés)".
"Le droit de pouvoir manifester pacifiquement et dans la sécurité doit être garanti. Les aspirations du peuple libyen à la démocratie et au progrès économique et social doivent être entendues (et réprimées?)", a-t-il poursuivi (devant des Sages endormis).
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"L'homme qui perd l'honneur à cause du négoce
perd le négoce et l'honneur."
[Francisco de Quevedo]
Extrait de Marcus Brutus
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"On est copains comme cochon, hein?
- QUOI?
- Heu... J'veux dire..."
La visite de Mouammar Kadhafi en France en décembre 2007 a suscité une vague de protestations au sein même du gouvernement.
REUTERS/Jacky Naegelen
Kadhafi : "Je combattrai jusqu'à la dernière goutte de (mon?) sang"
(...) « C'est un discours qui fait vraiment peur » (non? Tu crois?), a commenté la chancelière allemande Angela Merkel après l'intervention du président libyen. Le colonel Kadhafi a harangué ce mardi soir le peuple libyen (qu'il massacre) pendant plus d'une heure sur la télévision nationale, exhortant ses fidèles à sortir dans la rue (comme des rats?) et menaçant les manifestants de la peine de mort (n'est-ce pas déjà fait?).
Il a évoqué le nom de son fils Seif el-Islam pour conduire les vagues réformes (à coups d'armes automatiques?) dont il a parlé lors de son intervention.
« Je suis un révolutionnaire, je n'ai plus rien à perdre (fors l'honneur, disait François 1er). […] La Libye, c'est mon pays ! C'est mon pays ! Je ne vais pas quitter la Libye ! […] Les manifestants sont des rats (ceux-là aussi, donc?), des drogués qui veulent imiter ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte. […] C'est un complot d'étrangers, d'Américains, d'Al Qaeda et de fous (mes frères?). Je combattrai jusqu'à la dernière goutte de sang. […] »
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"Ce que je n'ai pas dit, je ne l'ai pas dit
et ce que j'ai dit, pareil"
Patrick Ollier : "Il faut aider Kadhafi"
(...) Dans la foulée, Patrick Ollier, alors député-maire UMP de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) estimait les propos de Rama Yade "inacceptables". Dans une longue interview donnée à Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1, le 12 décembre 2007, et mise en ligne par Guy Birenbaum sur son blog, il défendait avec vigueur la "normalisation des relations" avec le dirigeant libyen. (...)
L'actuel ministre des Relations avec le Parlement, le compagnon de Michèle Alliot-Marie, qui était avec elle lors des controversées vacances tunisiennes de fin 2010, soulignait alors à quel point, ces dernières années, le pays avait évolué. "Kadhafi veut s'ouvrir au monde occidental, il faut l'aider", soulignait Patrick Ollier.
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On tient d'autant plus aux honneurs
qu'on en est moins digne.
[Edouard Herriot]
"Comment ça j'ai qu'à fermer ma grande g...?!
Qui dit ça? Qu'il se dénonce?
Ah, pardon... C'est Vous, Votre Majesté Monsieur le Résident...
Oui... Je n'ai rien dit... Je me tais..."
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Henri Guaino : "Pas une tribune, c'est un tract politique"
Le conseiller spécial (ahaha) de Nicolas Sarkozy a répondu mercredi matin aux diplomates qui ont rédigé une tribune dans le journal Le Monde dans laquelle ils dénoncent la façon dont est menée la politique étrangère de la France.
(...) Interrogé sur cette tribune, Henri Guaino, n'a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu'il appelle un « tract » (communiste?) : « Je suis toujours gêné (faut pas) d’avoir à répondre, non pas à une tribune, mais à un tract anonyme. Je ne sais pas à qui je parle, je ne sais pas qui parle (et heureusement pour eux, hé, pipoman)(…). Qui sont ces diplomates ? Des jeunes ambitieux qui recherchent une place, des retraités aigris (faudrait savoir... L'un ou l'autre? )» s'interroge-t-il sur France Info.(...)
"La patrie, l'honneur, la liberté, il n'y a rien :
l'univers tourne autour d'une paire de fesses,
c'est tout..."
[Jean-Paul Sartre]
(Sympa, l'existentialisme, finalement...)
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Luc Desle
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