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"Chic! Grâce aux bénéfices, on va pouvoir me faire un super toilettage"
ROUMANIE
Un cadeau en or (noir)
13 janvier 2011
(...) Alors que les récentes augmentations du prix du carburant ont fait de la Roumanie le pays d'Europe où l'essence est la plus chère (à pouvoir d'achat égal), Jurnalul Naţional a enquêté sur les conséquences de la privatisation, en 2004, de Petrom, la compagnie pétrolière nationale, qualifiée d'"affaire du siècle".
Celle-ci avait été rachetée pour 1,5 milliards de dollars (2,04 milliards d'euros de l'époque) par la société autrichienne OMV, à laquelle, titre le quotidien, "l'Etat roumain a donné des dépôts de pétrole et de gaz naturel pour 14 milliards de dollars". C'est en effet le bénéfice qu'OMV devrait tirer de l'exploitation des gisements roumains. (...)
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"Héhé... Pendant ce temps-là, mes congénères
et moi, on continue à se cultiver"
ROYAUME-UNI
Les écoliers boudent les langues étrangères
25 août 2010
“Non. Nein. No – La crise des langues dans les écoles britanniques", titre The Independent.
"Pour la première fois, révèle le quotidien londonien, le français ne fait plus partie des dix matières les plus choisies au GCSE" (un examen passé par les lycéens de seconde). A peine un écolier sur quatre prend le français, soit une chute de 341 604 élèves en 2002 à 177 618 aujourd’hui. Pendant la même période, l’allemand a dégringolé de presque 50 %, de 130 976 à 70 619.
"Le déclin des langues a commencé au début de la décennie et s’est accéléré avec la décision du gouvernement de rendre la matière optionnelle pour les 14-16 ans", note The Independent. La seule tendance à la hausse est le regain d’intérêt pour l’espagnol, qui est devenu la deuxième langue étrangère la plus étudiée à l’école, à la place de l’allemand, et toujours derrière le français. (...)
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"Comment ça, je n'ai pas le droit de porter un chapeau melon?
Et pourquoi ça, je vous prie?"
ROYAUME-UNI
Le multiculturalisme à nouveau contesté
7 février 2011 PRESSEUROP
Quelques mois après les déclarations d’Angela Merkel sur "l’échec total" du modèle allemand de société multiculturelle, David Cameron fait le même constat pour son pays et relance le débat sur l’identité nationale.
(...) Dans le Guardian, Madeleine Bunting va plus loin. "Le discours de Cameron dénote une nostalgie d’une identité collective forte et de valeurs partagées. Mais après des décennies d’individualisme et de mondialisation, toutes les formes d’identité collectives ont été affaiblies ou oubliées. Bon nombre des institutions qui exprimaient et inculquaient une sorte d’idée nationale sont sur le déclin, qu’il s’agisse des partis politiques, des syndicats ou des églises chrétiennes.
Le réseau institutionnel par lequel nous exprimions des valeurs a été remplacé au profit de la liberté individuelle. La 'vision d’une société' que Cameron juge nécessaire est en réalité partout omniprésente, déclinée 7 jours sur 7 en un million de versions de consommateurs capitalistes, et elle promeut le matérialisme." (...)
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Un parfum de thriller russe sur la Berlinale
10 février 2011 SÜDDEUTSCHE ZEITUNG MUNICH
Le réalisateur allemand Cyril Tuschi devait présenter un film sur l’opposant russe Mikhaïl Khodorkovsky lors du festival de cinéma de Berlin. Mais le film a été volé, et le cinéaste se sent traqué.
(...)
“Je suis vraiment ébranlé”, poursuit Tuschi. Il règnerait en Russie un climat “d’hystérie juste avant la première”.Le 5 février, le quotidien économique Kommersant a affirmé en Une que le film aurait des conséquences judiciaires pour ceux qui y interviennent. Elena, l’ex-épouse de Khodorkovski, qui prend la parole dans le documentaire, a envoyé un courriel à Tuschi pour lui faire part de ses inquiétudes : “Tu as commis une erreur en accordant une interview à des journalistes russes.”
Pendant cinq ans, Cyril Tuschi a rassemblé 180 heures d’entretiens, à Moscou, Tel-Aviv, Londres, New York, en Sibérie et à Berlin.
Son film parvient à contourner l’écran de fumée de la machine de propagande du Premier ministre russe Vladmir Poutine et montre comment l’homme autrefois le plus riche du pays est devenu un opposant, avant de se retrouver en prison.
La mère de Khodorkovski et son fils, qui vit en exil à New York, s’expriment également, ainsi que Léonid Nevzline, ancien actionnaire majoritaire du groupe pétrolier Ioukos, et l’ancien ministre [allemand] des Affaires étrangères Joschka Fischer. Celui-ci rapporte une rencontre étrange à Hambourg avec Poutine, alors président de la Russie, qui aurait proclamé que l’Etat engloutirait Ioukos sans difficultés.(...)
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"Hips... QUE deux bières? Ca m'intéresse pas à moins de 10...
pour commencer"
Rick James
SLOVAQUIE
Toute l’info au prix de deux bières
19 janvier 2011
"Trois euros s'il vous plaît !", titre Respekt. Telle est la somme modique que les Slovaques devront payer dans les prochaines semaines pour accéder à des articles fraîchement publiés sur Internet. Si le paiement en ligne n'a rien de nouveau et est aujourd'hui très répandu, le concept baptisé Piano est un système de paiement unique partagé par tous les groupes de presse.
"C'est très bon marché et donc exceptionnel. Pour le prix de deux bières à Bratislava, un lecteur a accès à un "panier cadeau" qui comprend un assortiment de plusieurs contenus de chaque publication", explique Tomáš Bella, ancien rédacteur en chef de SME, aujourd'hui responsable de ce projet développé en partenariat avec les principaux médias slovaques.
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