Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
Affichage des articles dont le libellé est valls. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est valls. Afficher tous les articles

samedi 8 février 2014

"Il était sourd d'une oreille et muet de l'autre". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

***
Pensées pour nous-mêmes:

(MARCHE AVEC TES PIEDS
ET PAS DANS TA TÊTE)

***
"On lui dit que ce fameux Prince qu'elle embrasse
n'est autre que notre amie Edwige qui lui 
fait une blague?
- Non, pas tout de suite, on a le temps..."


Hans Christian Andersen The Princess and the Swineherd-Illustrated 
by Heinrich Lefler-Vienna, 1897

***



« La mort dans l’âme » :
la réponse de Schneidermann à Patrick Cohen
(extraits)

Daniel Schneidermann 
Fondateur d'@rrêt sur images

   (...) Je crois que le rôle d’un journaliste, c’est de de tenter d’appréhender et de montrer toute la réalité. Même celle qui lui déplaît. Même la réalité désespérante. Même la réalité nauséeuse. Non, elle n’est pas belle, la France des dieudo-soraliens.

   Mais la France d’aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les puissants et les « sachants ». La France, ce ne sont pas seulement les ministres, les corps constitués, et les intellectuels labellisés, qui se succèdent deux fois par jour à votre micro, de matinales en prime time, en un ballet immuable (j’apprends d’ailleurs que vous allez élargir le cercle, que vous allez inviter l’économiste anti-euro Jacques Sapir. Quelle audace ! Savez-vous que Moscovici vient de le taxer d’être d’extrême-droite ? Etes-vous bien certain qu’il n’est pas, lui aussi, un cerveau malade, un idiot utile de quelque chose ? N’est-ce pas un peu imprudent ? Réfléchissez bien).

   La France que nous devons regarder en face, c’est aussi ce jeune dieudonniste sur notre plateau, que l’on place devant l’odieuse sortie de Dieudonné vous envoyant aux chambres à gaz, et qui non, vraiment, ne voit pas le problème, c’est juste de l’humour, voyons.

   Cette France-là, il nous appartient de la regarder en face, de la sonder sans fin, de la révéler à elle-même et aux autres. Pour un reporter, ça veut dire : aller les voir. Pour un animateur d’émission : les inviter. La mort dans l’âme.(...)

   (...) L’ironie de cette polémique, c’est que je n’ai jamais invité, moi non plus, ni Dieudonné, ni Soral, et les dieudonnistes de notre forum nous le reprochent assez, idiots qu’on est décidément. Ni à l’époque de France 5, ni depuis 2008 sur ce site.

   Non pas que je me l’interdise. A l’époque où Arrêt sur images était encore sur France 5, je refusais, comme vous, d’être la porte d’entrée de ces discours-là dans le débat public. Je raisonnais en journaliste des anciens médias.

   Aujourd’hui, on a changé de monde. Pour le meilleur et le pire. On est dans une terra incognita, dont je reconnais qu’elle peut sembler terrifiante. Où la moindre vidéo de Dieudonné ou de Soral sur YouTube totalise dix fois, vingt fois plus de vues que les émissions d’Arrêt sur images. Où Dieudonné remplit les salles (avec l’aide remarquable de Manuel Valls et, je pense, la vôtre). Où les cerveaux malades ont sans doute, dans leur champ étroit, bien davantage d’influence que moi, et même que vous, du haut de vos estrades de la radio et de la télé publiques.  Et il faudrait se boucher les yeux ? Rien regarder, rien écouter, rien tenter de comprendre ?(...) 

   (...) Et pourtant, ici, nous ne les avons toujours pas invités. Pour plusieurs raisons. D’abord, tout simplement, parce que...leur champ reste un champ étroit. La polarisation périodique du débat public autour de leurs figures et de leurs thèmes: quel gaspillage d’énergie !

   Comme si la question de l’antisémitisme ou de l’antisionisme étaient les questions centrales de la France aujourd’hui, davantage que l’évasion fiscale, la disparition de l’emploi industriel, le maintien ou non de l’euro, le réchauffement planétaire, la dissolution de la vie privée, la marchandisation des données, l’espionnage américain, la révolution numérique sous tous ses aspects, et je pourrais allonger la liste.

   En outre, je l’avoue aussi, je ne saurais trop, sur un plateau, comment leur faire cracher leur vérité enfouie. Entre l’interview-interrogatoire et l’interview-accouchement, entre les écueils symétriques du trop agressif et du trop à l’écoute, je crains de ne pas trouver l’angle d’attaque, outre que j’ai passé l’âge de jouer à cache-cache. Mais je n’en suis pas fier. C’est une lacune. Mes compétences d’animateur trouvent ici leurs limites. (...)

   (...) Si d’autres animateurs de débats plus doués que moi s’en chargent, et y réussissent, je crie bravo. Voilà pourquoi il n’était pas correct de reprocher à Taddeï de le faire. Invitant les « cerveaux malades » (et pour peu évidemment qu’il leur porte la contradiction nécessaire, et pertinente, qu’il les accouche avec sagacité de leurs impasses et de leurs non-dits, comme on devrait le faire avec tous les invités), il fait le job. Ce job que ni vous ni moi ne faisons.

   Voilà. Vous noterez que je viens de vous répondre, Patrick Cohen, comme si votre papier de L’Obs était, à mon égard, une critique acceptable. Je suis décidément un gentil garçon. Car acceptable, il ne l’est pas. Vous ne me reprochez pas seulement de vous avoir critiqué. Vous me reprochez de vous avoir critiqué en tant que juif. « Le juif Cohen », glissez-vous au détour d’une phrase. Et ça, cette manière de brandir son étoile jaune en bouclier, je vous le dis, c’est infâme.

   Qui vous a mis en cause « en tant que juif », Patrick Cohen ? Trouverez-vous sous ma plume une ligne vous autorisant cette grotesque imputation larvée d’antisémitisme ? Et alors, pourquoi ne pas avoir porté plainte, comme France Inter l’a fait, à raison, contre Dieudonné ?

   Relisez-moi. Aucune autre critique que professionnelle. De journaliste à journaliste. « Que savez-vous de moi ? » demandez-vous. Rien. Rien d’autre que ce que vous montrez, dites et écrivez dans l’espace public, C’est mon seul matériau. Que des obsessionnels s’en emparent ensuite, je le constate comme vous, la mort dans l’âme encore une fois, mais c’est la règle, on la connait, et celà ne doit nous conduire, journalistes, à aucune autocensure, ni aucun aveuglement. (...) 


***
"Et une tête d'intello de gauche, une de plus!"


Jean Benner, Salome c. 1899

(Dans cette période un peu trouble,
la penseuse de ce Parti Extrême se régalait)

***
Benoît Barvin

lundi 22 avril 2013

"Pour donner du temps au temps il respirait une fois sur trois". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

***
Pensées pour nous-mêmes:

(LA VERTU HÉLAS PEUT
ETRE MAUVAISE CONSEILLÈRE)

***
(Jeune émigré espagnol
retrouvant ses racines)

Génération émigration : 
« Nous ne partons pas, ils nous mettent dehors »
Elena Arrontes 
Traduit par Pauline Ratzé 

   (...) En Espagne, le chômage, qui atteint 55,6% chez les jeunes, est l’une des conséquences tragiques de la crise. Ce chiffre alarmant a poussé l’Union européenne à demander l’année passée que des mesures urgentes soient prises. Après quinze mois au gouvernement, le Parti populaire a enfin présenté un plan pour l’emploi des jeunes(@empleo_joven sur Twitter), garantissant que la crise va être surmontée et citant des « pousses vertes », symboles d’une prétendue récupération économique. Cependant, le sentiment populaire est bien différent et la précarité ne cesse d’augmenter depuis la dernière réforme de la loi sur le travail. Les syndicats espagnols avertissent que si ce plan n’est pas accompagné de mesures de croissance, son effet sera limité.

   En 2012, le nombre de jeunes Espagnols (entre 15 et 29 ans) résidant à l’étranger était de 302 623, sachant que seuls sont recensées les personnes déclarées auprès des ambassades. La plupart ont émigré pour des raisons économiques, à cause du chômage ou des mauvaises conditions de travail. Le mouvement Juventudes sin Futuro [« Jeunesses sans futur »] a lancé la campagne No nos vamos, nos echan [« Nous ne partons pas, ils nous mettent dehors »], présent sur Twitter via ce même mot-clic. Le nom de l’initiative fait référence aux paroles de Marina del Corral, Secrétaire de l’immigration et de l’émigration, qui attribue cette vague de départs à « l’esprit aventureux des jeunes ». Le blog de la campagne présente différentes rubriques. L’une d’elles propose de localiser les jeunes partis à la recherche d’un avenir plus rose dans d’autres parties du monde, qui ne trouvent pas toujours ce qu’ils espéraient. Voici l’explication que nous pouvons lire sur ce blog :

   "S’il est vrai que la moyenne européenne du chômage chez les jeunes (22,5%) est largement inférieure à celle de l’Espagne, trouver un travail ailleurs n’est pas garanti. Les jeunes Espagnols commencent à se tourner vers d’autres destinations comme l’Amérique latine et l’Asie. Généralement, les emplois qu’ils trouvent à l’étranger sont également précaires : longues journées de travail et bas salaires. Pas de quoi garantir une vie digne, encore moins un avenir."

   En cliquant sur la carte, nous pouvons lire les histoires et les expériences des jeunes partis tenter leur chance ailleurs.(...)
Lire sur:


***
(Multinationale de l'eau
spoliant un pauvre indigène)


***

(Ingrats Gens du Voyage luxueusement 

logés par une Généreuse République)



Eric Fassin : 
« Manuel Valls valide 
les thèses de la droite »
Marion Rousset

   (...) / Regards.fr. En déclarant récemment que les Roms « ne souhaitent pas s’intégrer », notamment « pour des raisons culturelles », Manuel Valls a-t-il franchi un cap ?

   - Eric Fassin. Il faut d’abord rappeler que le ministre socialiste choisit de donner cet entretien au Figaro : c’est pour mieux valider les thèses de la droite. Il est vrai que le terrain a été préparé, en 2010, par l’essai très médiatisé d’un sociologue qui se dit de gauche, Hugues Lagrange : contre ceux qui rappellent l’importance de la classe, mais aussi de la discrimination raciale. Le déni des cultures prétendait en effet expliquer la délinquance par la culture d’origine. Manuel Valls part des mêmes prémisses. Invoquer l’explication culturelle, c’est écarter toute autre explication des problèmes que connaissent les populations roms – comme la misère et la stigmatisation, l’une renforçant l’autre dans un terrible cercle vicieux. 

   C’est une manière de dire que les problèmes sont de leur fait, et de leur faute – nous n’y sommes pour rien. C’est sans doute en raison de leur culture que les Roms vivent dans des bidonvilles à ciel ouvert, en bordure des routes… Le ministre de l’Intérieur affirme ainsi que les Roms« sont à l’origine de problèmes de cohabitation » avec les habitants des quartiers populaires ; et quand il ajoute que ces problèmes « prennent des formes parfois inquiétantes, comme en témoignent les incendies constatés la semaine dernière à Aubervilliers et Sarcelles », il néglige de dire que ce sont les Roms qui en sont les victimes !

   / Le discours de Grenoble prononcé par Nicolas Sarkozy en 2010 constitue-t-il un tournant politique dont nous continuons à sentir les effets, malgré le changement de présidence ?

   - La chasse aux Roms lancée par Manuel Valls pendant l’été 2012 faisait écho à celle lancée par l’ancien président de la République pendant l’été 2010. Le plus troublant, c’est peut-être aujourd’hui le retour d’une même rhétorique : d’un côté, on stigmatise, en faisant l’amalgame entre Roms et délinquance ; de l’autre, on prétend que c’est pour leur bien qu’on démantèle leurs camps « insalubres ». Le Figaro reprend d’ailleurs à son compte cette logique de persécution humanitaire : « Plusieurs camps, où des dizaines d’occupants se mettaient en danger en vivant sur le bord d’axes routiers, ont encore été évacués. » Mieux, Manuel Valls emprunte à Nicolas Sarkozy son expression favorite, en matière d’immigration – et il l’exporte au-delà de nos frontières : « Je partage les propos du premier ministre roumain quand ce dernier dit “Les Roms ont vocation à rester en Roumanie, ou à y retourner”. » 

   L’euphémisme est remarquable : il permet de refouler la coercition ; tout se passe comme si la reconduite à la frontière n’était qu’une manière d’aider les Roms à accomplir leur vocation. L’expulsion choisie, c’est ce qu’on pourrait appeler un destin de choix. N’allons surtout pas demander ce qui leur a fait quitter la Roumanie, au risque d’être traités comme ils le sont ailleurs en Europe. Et ne nous soucions pas non plus de la contradiction : s’ils ne souhaitent pas s’intégrer, nous dit-on, c’est du fait de leur culture nomade ; aussi doivent-ils rester chez eux, nous explique-t-on ensuite, plutôt que de circuler librement !(...)

Lire la suite sur:


***
Benoît Barvin

mardi 18 septembre 2012

"Peau d’Âne avait une peau de pêche". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

°°°
Pensées pour nous-mêmes:

(LA MAIN OUVERTE DONNE,
LA MAIN FERMÉE A PRIS)

°°°

"Mais enfin, Margot, ne sois pas si timide!
Ne cache pas tes yeux, c'est ce que tu as
de plus beau..."

Harold Pierce Cazneaux (1878-1953)


°°°


"Ah ça, ne pas bénéficier d'un droit absolu,
en tant qu'animal, 
je commence à le savoir... Puis-je au moins
saliver un peu de sang?
Pour la photo ça fera plus joli..."



Corrida : Valls défend la tauromachie, 
sous la menace du Conseil constitutionnel 
La Voix Du Nord 

   (...) Le comité radicalement anticorrida (Crac) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux espèrent que les Sages du Palais Royal proclameront l’anticonstitutionnalité de certaines des dispositions de l’article 521-1 du Code pénal, qui réprime les actes de cruauté commis contre les animaux.
    Les défenseurs des bêtes réclament la suppression de l’alinéa 7 de cet article, qui prévoit des dérogations à cette règle, autorisant la tauromachie comme les combats de coq sous couvert «du principe de tradition locale ininterrompue».
   Me Eric Verrièle, avocat des défenseurs des bêtes, s’est attaché à démontré durant sa plaidoirie «le principe d’égalité devant la loi et l’objectif de clarté que doit revêtir cette loi». «En cas de rupture d’égalité et manque de clarté, la loi devrait donc être déclarée anticonstitutionnelle», a-t-il dit durant l’audience.
   Il a insisté «sur le changement des mentalités des Français qui à plus de 60% répriment le spectacle barbare et sauvage de la corrida». Pour démonter «le principe de tradition locale ininterrompue», il a cité l’exemple du retour des corridas à Arles en 1987, 70 ans après son interdiction.
   «La cause animale est le miroir que les hommes entretiennent avec eux-mêmes. Aurez-vous sinon le courage, au moins l’audace d’être l’instrument de ce salutaire avènement?», a-t-il demandé.(...)
   (...) De leur côté, les avocats représentant l’Observatoire des villes taurines ont défendu la corrida, arguant qu’elle «revêt un intérêt général (d'argent?), un pluralisme culturel (pluralisme dans la mise à mort?), social et régional (et européen, et mondial également, pourquoi pas?)».
   Affirmant que la tauromachie est bel et bien «une tradition locale ininterrompue», ils ont souligné que «l’animal ne bénéficie pas d’un droit absolu (ah ça, la gente animale l'a apprise à ses dépends), il peut être chassé ou élevé pour la consommation (parce que l'homme l'a décidé...)».
   Un représentant du gouvernement figurait parmi les défenseurs de la corrida venus s’exprimer devant les Sages.
   A l’issue de l’audience, David Chauvet de l’association Droit des animaux s’est déclaré «très confiant» en estimant que «les arguments du droit sont de notre côté». «Face à la souffrance animale, tout le monde est mis en face de sa responsabilité, comme l’ont été les membres du Conseil constitutionnel cet après-midi», a-t-il jugé.
   De son côté, le vice-président du Crac, Jean-Pierre Garrigues s’est dit «choqué» par le manque de neutralité de l’Etat : «On ne comprend pas pourquoi on a le gouvernement contre nous!», s’est-il exclamé.
   Quelques heures avant l’audience devant le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, né à Barcelone, avait défendu la tauromachie, «une culture (de mort?) qu’il faut préserver».
   «C’est quelque chose que j’aime, ça fait partie de la culture de ma famille», a-t-il déclaré à BFMTV-RMC. (ce que disent celles et ceux qui sont pour la circoncision, pour le port des armes à feu, pour voiler les femmes, pour la polygamie, et on en oublie encore... Valls, Salafistes, religieux de tous bords, Républicains américains et UMP, même combat?!)




°°°

"Pourquoi j'porte pas d'cravate?
ROGNTUDJU!!!"


Henri Cartier - Bresson

°°°
« L’économie est mère de la pauvreté. »
de Proverbe bulgare

"Et là, vous vous trouvez dans une cave...
- Une cave, Germaine, tu te rends compte?
- Comme dans l'ancien temps...
- C'est humide...
- Y'a du salpêtre...
- Paraîtrait qu'on pourrait y faire vivre
certains étrangers en situation irrégulière...
- Ça non, alors! C'est bien trop beau pour eux!"


«L'épure budgétaire» inquiète 
les acteurs du patrimoine public
VINCENT NOCE

   (...) A quelle sauce le patrimoine au sens large va-t-il être mangé dans le prochain budget ? Dans les grands établissements publics, concentrés à Paris et alentours, l’inquiétude monte, alors que les derniers affinements budgétaires doivent être arrêtés par la ministre de la Culture cette semaine. Selon nos informations, le ministère connaît déjà approximativement l'ampleur de la baisse des crédits pour les monuments historiques. Nicolas Sarkozy avait fait un gros effort pour les rehausser, sans toutefois que le gouvernement tienne tout à fait ses engagements. Il avait promis 400 millions d’euros annuels sur une décennie, le montant défini comme indispensable pour maintenir le patrimoine à peu près en l’état, selon les conclusions d'un audit extrêmement complet réalisé au début des années 2000. En fait, les monuments historiques ont eu droit depuis à quelque 350 millions d'euros, voire un peu moins (347 exactement en 2010).

   La chute devrait être sensible en 2013, avec un recul d’environ 15%, pour un budget tournant autour de 300 millions d’euros. Au gouvernement, on évoque cependant une situation transitoire en promettant un début de rattrapage en 2014, sans toutefois retrouver le niveau de 350 millions. Le ministère a notamment l’intention de piocher dans les crédits non consommés dans l’année, qui sont importants dans ce secteur, et qui sont normalement reportés sur les exercices suivants (par exemple, quand un chantier a dû être interrompu à cause du mauvais temps ou qu’une commune a eu du mal à verser son écot).(...)

   (...) Les associations patrimoniales, qui ont été reçues par le cabinet d’Aurélie Filippetti, ont justement concentré leurs craintes sur les«crédits déconcentrés» qui, dans ce total, vont aux églises des communes ou aux manoirs des particuliers, tout un réseau dont le ministère reconnaît le caractère social, culturel et touristique. Même si elles disent comprendre la part de sacrifice que doit également accepter la culture, clairement, les associations prendraient très mal une baisse de 15% sur cette part du budget : 

   «Nous sommes à 275 millions ; en dessous de 250 millions, nous reviendrions à la situation catastrophique» connue sous le ministère Donnedieu de Vabre. Des dizaines de chantiers avaient alors été interrompus au beau milieu des travaux, estime un de des représentants reçus rue de Valois. Pour éviter cela, la ministre devrait trancher bien davantage dans les grands projets, ce qu’elle a commencé à faire en reportant notamment des travaux importants au château de Versailles.

   Du côté des musées, c’est un peu la foire d’empoigne. Toujours selon nos informations, les grandes lignes de ce qu’un conseiller appelle avec délicatesse «l’épure budgétaire» sont déjà fixées : les grands musées devraient voir leur dotation reculer d’environ 5% par an sur les trois prochaines années (et ce, après une baisse d’environ 9% sous l’ère Sarkozy). En moyenne.(...)

Lire sur:

°°°
Luc Desle (et Jacques Damboise)

jeudi 21 juillet 2011

"Cette Mère maquerelle préférait les sardines". Jacques Damboise in "Pensées contrites"


***
"Appelez-moi Votre Majesté
du parler creux"

Denis Podalydès : 
"Sarkozy se forge une personnalité 
extrêmement (ahaha!!!) cultivée"

   Le comédien et metteur en scène (Monsieur ego-man) a interprété Nicolas Sarkozy dans "La Conquête". Au Festival d'Avignon, il parle culture (des pommes de terre?) avec le PS.

   (...) Le Point.fr : vous débattez avec le PS depuis deux jours sur son projet culture pour 2012. Voulez-vous jouer un rôle dans la campagne présidentielle ? 
   Denis Podalydès : Non (bien sûr). Les artistes ont le droit à une indépendance, à une liberté, à une certaine idiotie même (merci de le reconnaître... pencher dans le sens du vent serait une meilleure formule). Ils font leur travail, ils jouent des pièces, écrivent des livres, peignent des tableaux, mettent en scène des artistes. On ne peut pas tout leur demander, il ne faut pas tout mélanger. C'est peut-être un peu prétentieux (non, tu crois?), ça fait un peu laissez-moi, je crée, je suis dans ma tour d'ivoire, mais il faut l'exprimer correctement, comme Beckett qui répondait à la question "pourquoi écrivez-vous ?" : "Bon qu'à ça." Je suis un citoyen engagé. Mais un acteur plutôt dégagé (si c'était vrai?)

   - Vous irez voter à la primaire du PS ?
   Oui, j'irai voter. Mais mon choix n'est pas arrêté. J'ai des sympathies pour beaucoup. Je connais Manuel Valls depuis deux-trois ans, j'ai une grande sympathie pour lui (Valls qui adore les militaires, la rigueur budgétaire, etc...), mais je pense que ce ne sera pas le candidat en 2012... Peut-être ultérieurement... Et puis j'ai souvent voté utile (Sarkozy?), mais je suis partagé sur la question. C'est un éternel débat que j'ai avec moi-même (je, j'ai moi, moi-même...). (...)

***
(Les grands prédateurs humains, hélas, 
n'avaient eux pas tous disparu)

Le déclin de grands prédateurs 
bouleverse les écosystèmes

   "Ces prédateurs et ces écosystèmes préservent au bout du compte les humains. Il ne s'agit pas simplement d'eux, mais aussi de nous", a expliqué William Ripple, professeur de sylviculture à l'Université d'Etat de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis) et coauteur d'une étude parue dans le journal "Science".
   La planète Terre vit actuellement la sixième extinction de masse, constate l'étude réalisée par des scientifiques issus de 22 institutions de six pays.
   Mais celle-ci diffère des cinq précédentes car elle est entièrement provoquée par les activités humaines, telles que l'exploitation des terrains, la pollution, la chasse, la pêche, le braconnage, et parce qu'elle se concentre sur les prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire.
   "La perte de prédateurs en haut de la chaîne reflète sans doute le plus l'influence grandissante de l'espèce humaine sur la nature", dit l'étude.
   Les conséquences sont visibles dans les océans comme sur terre. Par exemple, la baisse du nombre de pumas dans l'ouest de l'Utah (ouest des Etats-Unis) a conduit à une explosion de la population des cervidés. Or les cervidés mangent essentiellement des plantes, du coup la diminution de la végétation a entraîné la dégradation du cours des petits ruisseaux et l'afflaibissement de l'ensemble de la biodiversité dans cette région.
  De même, la chasse industrielle des baleines a poussé leurs principaux prédateurs, les orques, à modifier leur régime alimentaire pour se nourrir désormais essentiellement de lions de mer, phoques et loutres, espèces qui ont vu en conséquence leur population diminuer fortement.
   "Ces résultats montrent que les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire ont une influence énorme sur la structure, la fonction et la biodiversité de la plupart des écosystèmes", conclut l'étude.
© 2011 AFP

***
"Je vous déconseille de vous allier avec ma soeur...
Elle a trop le melon."

Ségolène Royal veut rassembler 
jusqu'aux gaullistes
(et changer le sigle PS en
PSGOGOL?)

   (...) Ségolène Royal a déclaré dimanche sur France 2 qu'elle s'efforcerait de rassembler jusqu'aux gaullistes, si les primaires socialistes la désignent comme candidate du PS pour l'élection présidentielle de 2012.
   Battue en 2007 au second tour par l'actuel président Nicolas Sarkozy, la présidente de la région Poitou-Charentes, est largement distancée dans les sondages par les deux favoris de ces primaires, François Hollande et Martine Aubry.
   «J'ai confiance quand je vois ce qui se passe sur le terrain», a-t-elle cependant déclaré. Dans l'hypothèse où elle remporterait les primaires, elle a dit vouloir d'abord rassembler les socialistes sur son nom.
   «Je suis heureuse de savoir, d'ailleurs, que François, Martine et les autres ont dit qu'ils se rassembleraient derrière moi si je suis désignée aux primaires. Ça n'avait pas été le cas (en 2007)», a déclaré l'ancienne conjointe de François Hollande. (...)

***
"Quand vous aurez des nouvelles plus sympas, 
je me lèverai. Pas avant"
Eugène Atget "une fille de la rue asselin".1921.

***
Benoît Barvin

mardi 4 janvier 2011

"Quand l'Homme qui rit rit, ça ne se voit pas". Jacques Damboise in "Pensées contrites"



+++


2011: EIN GROSSE SURPRISE:


(Les pauvres ont toujours les mains sales)
(Et l'estomac encore plus vide, évidemment)


http://www.lepost.fr/article/2009/08/05/1647400_l-ete-aussi-les-sdf-ont-faim-ne-les-oublions-pas.html


Le chômage, première préoccupation des Français

(vach'te de nouvelle!!)

   La lutte contre le chômage est la première priorité des Français (87%), devant le système social (73%) et le pouvoir d'achat (68%), loin devant l'insécurité (49%) qui n'arrive qu'en 7e position (Oh comme c'est n'étonnant), relève un sondage Harris Interactive pour RTL, publié hier.


"La neigeu, hé ben, on va la mett' dans des charters 
et la renvoyer chez z'elle!"

Neige : Sarkozy ne veut plus aucune pagaille

+++


"La neige? C'est sale, y'a des flocons, c'est glacé 
et puis, quand ça fond, ça fait de l'eau... 
Heu, y'a encore un peu de Mouette et Chandron, s'y t'plaît?"


Roissy bloqué par la neige : NKM évoque des sanctions
(contre la neige? Les coupes sombres dans les budgets?
Le réchauffement climatique?)

   La ministre des Transports estime qu'il pourrait y avoir des sanctions en cas de "défaut de responsabilité avéré" après l'épisode neigeux de Noël qui a fortement perturbé l'aéroport de Roissy notamment.



+++


Un traître est plus dangereux qu'un fou.


[Jules-Paul Tardivel] [+] 
Extrait de Pour la patrie




(Mon Dieu, Mon Dieu, même si je ne crois pas en Vous, 
Faites que cette photo devienne réalité)


+++
Manuel Valls : la gauche "devra déverrouiller les 35 heures" 
(Ah ce vocabulaire de social-traître!)


Le candidat déclaré à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012 a ainsi voulu se démarquer de ses concurrents.


Orientations politiques (ahaha)

   Il est classé à l'« aile droite » du Parti socialiste (déjà de droite...) mais Manuel Valls se définit davantage comme « blairiste » (de blaireau, l'animal?), en particulier en raison de son insistance sur la sécurité, sur la responsabilité individuelle ("Le nouvel espoir que doit porter la gauche, c'est celui de l'autoréalisation individuelle : permettre à chacun de devenir ce qu'il est") (un pantin entre les mains des politiques?) ou le « refus de l'assistanat » (haro sur les pauvres. Z'ont qu'à crever). Il souhaite « concilier la gauche avec la pensée libérale » (c'est pas déjà fait?) et se déclare « clintonien » (et pas clitoridien, bien sûr).

  (...) Il plaide pour un allongement du nombre d'années de cotisation pour fixer l'âge du départ à la retraite et « l'alignement des régimes spéciaux[de retraite] sur le régime général. » (sans commentaire... Fatigue...)

   Dans "Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche", il dit « oui aux quotas » d'immigration, approuve l'allongement de la cotisation retraite à 41 ans à condition que l'on imagine un départ « à la carte », selon la pénibilité des carrières, et regrette les « fatwas anti-OGM » et antinucléaires. (un super melting pot)

   Lors de la succession de François Hollande en novembre 2008, il prendra fait et cause pour Ségolène Royal. Suite aux résultats controversés, il réclame l'arbitrage des tribunaux face aux suspicions de fraude électorale dans les bastions du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry.

   Manuel Valls est pour l'allongement de la durée de cotisation (encore!) déclarant que les Français allaient être obligés de travailler plus longtemps (bis repetita placent), cependant, Manuel Valls pense qu'il est nécessaire de prendre en compte l'emploi des seniors et la pénibilité du travail. (blabla...)


+++




"Nouvelle année, qu'ils disaient... 
Et j'entends toujours les mêmes conn...
Bon, j'vais me recoucher jusqu'à 2012, moi..."







Luc Desle (remonté comme une... heu... huître?)