Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 30 avril 2010

Bossa-Nova (2)

Garota de Ipanema


Impossible de ne pas passer cette vidéo d'Astrud Gilberto trouvée sur un site japonais où elle irradie, comme à son habitude.



Et de nouveau la fille d'Ipanema, dont on ne se lasse pas, cette fois en duo, et quel duo. Sinatra et Jobim... La classe américaine et la douceur brésilienne. Un must.


2 commentaires:

Pensez BiBi a dit…

Comme quoi les Salopards ont des voix à vous couper le souffle ( BiBi parle bien sur de Frankie).

Pour Jobim, BiBi se souvient d'un reportage de Jobim enfermé dans un petit appartement new yorkais, obligé de vendre ses petits jingles à des grosses boites publicitaires et se désolant d'être ignoré, écarté. Un artiste cadenassé, touché par la saudade.

Il y a aussi cette émission de Marie France Brière (concert privé où il y avait Jobim, Miuchia, Vinicius, Toquinho). Vinicius était assis à une petite table. Tous les standards y sont passés. Vnicius buvait sa bouteille entre les morceaux.

Ils étaient comme nos amis.

benoît barvin a dit…

Cher Bibi,

Ils le sont toujours, la preuve, on peut encore les écouter et les apprécier aujourd'hui. Pour le "crooner" que vous affublez d'un terme fort, vous avez certes raison.
Lorsqu'on voit la décontraction de Sinatra, fumant - après avoir bu, je suppose -, mondain, détaché - avec quels autres membres de la pègre va-t-il trinquer, ensuite? -, face à Jobim, tout d'élégance vêtu, on sait qui est le Maître et le mauvais élève.
Le Brésil d'aujourd'hui, celui de Lulla, se préparait déjà à l'époque, du moins j'aime à le croire. Il s'avançait, doucement, avec talent, afin de montrer que l'argent n'est pas tout et que le métissage culturel peut, parfois, quand il est intelligent, donner du bonheur. Même si un peu "saudade".