Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 16 mai 2010

"Il ne s'agit pas de tuer la propriété individuelle mais de la socialiser" Pierre Joseph Proudhon


   Ah cette belle vision du farniente français des années soixante! 

   La fille - femme? Maîtresse? - est super sexy. L'homme... Bon, OK, on ne peut pas en dire autant. Mais égrillard, ça oui, et peut-être qu'il compense avec son compte en banque bien garni. Certainement, d'ailleurs. Encore que, vu le "bon coin", l'affiche "au poisson frais" (ahaha!!!), tout laisse à penser qu'on est plutôt dans une vision idyllique de beauf de ces années-là. 

   Manque plus, dans un coin du paysage, que la silhouette - à chercher - de l'amant de passage pour faire bonne mesure.

   Ah quelle était douce à vivre cette France sans femme voilée...

"Ben, c'est ta faute, aussi... C'est toi qui n'a pas voulu que j'envoie le premier paiement de notre traite pour la maison..."


   Mêmes années, mais cette fois aux USA. Alors que la bonne France se prélasse - mais plus pour longtemps (gniark, gniark) - nos amis d'outre-Atlantique, eux, se "décarcassent" depuis un bon moment. Z'ont beau avoir des tonnes de flouzes, faut quand même qu'ils le dépensent plus vite qu'ils ne le gagnent... et que je me coltine des traites à ne plus savoir comment les honorer. Déjà... 

   Ceci dit, la femme est jolie - et bien mamelue, comme sa consoeur -, quant à son mari, c'est un battant, musclé jusque dans les sourcils. Ce qui ne l'a pas empêché de confondre prétention et insouciance. Dame! N'est-il pas le Maître du Monde? Ce qui ne l'empêche pas, chez lui, de n'être qu'un simple "cochon de payant" qui doit se tuer au travail pour rebourses ses dettes.

   Dettes bientôt abyssales...

   Comme quoi, l'humour, parfois, c'est basé sur du réel bien faisandé.
Blanche Baptiste

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