05/10/2009 17:42
Papandréou, un héritier à la tête de la Grèce
Le chef de l’État grec, Carolos Papoulias, a chargé hier le dirigeant socialiste Georges Papandréou de former le nouveau gouvernement
Georges Papandréou (Tzortzinis/AP).
Fils et petit-fils de premier ministre, Georges Papandréou est sur le point de devenir à son tour chef de gouvernement dans son pays.
Force tranquille s’il en est, il aura pourtant dû, dans les années 1990, éliminer toute la fraction populiste des cadres du Parti socialiste (Pasok) qui, certes, le respectaient grâce à son nom, mais qui n’appréciaient guère son profil modéré, innovateur et surtout né de mère américaine, aux États-Unis, puis formé dans les universités d’outre-Atlantique.
Georges Papandréou a fait ses classes dans des petits ministères, sous la houlette de son père (Andreas Papandréou), avec qui il entretenait des rapports tant conflictuels qu’affectueux. C’est au ministère de l’éducation qu’il commença à montrer sa volonté de changement. Il fut aussi le premier à parler des minorités religieuses, sexuelles et ethniques, sujet tabou jusque-là. Il a encouragé la création d’une société civile, faisant grincer des dents au Pasok. Ministre des affaires étrangères de 1999 à 2004, il engagea un rapprochement spectaculaire avec la Turquie.
En 2004, la défaite du premier ministre sortant Costas Simitis le propulse à la tête du Pasok. Après une première défaite cuisante la même année et une seconde en 2007 contre son éternel rival Costas Caramanlis, Georges Papandréou a non seulement réussi à rester président du Pasok, mais il a su faire taire tous ceux qui le donnaient pour politiquement mort parce qu’il n’était pas, comme son père, le tribun qui savait faire frémir les masses.
Pondéré, cultivé et sobre, il rêve de social-démocratie, d’énergie renouvelable, de hautes technologies à la portée de tous. Jusqu’à dimanche 5 octobre, il semblait toujours lui manquer quelque chose pour faire le poids. Pourtant, cette fois-ci, les jeunes ont massivement voté pour lui. Il ne lui reste plus qu’à prouver qu’il n’est pas un Papandréou de plus.
Fils et petit-fils de premier ministre, Georges Papandréou est sur le point de devenir à son tour chef de gouvernement dans son pays.
Force tranquille s’il en est, il aura pourtant dû, dans les années 1990, éliminer toute la fraction populiste des cadres du Parti socialiste (Pasok) qui, certes, le respectaient grâce à son nom, mais qui n’appréciaient guère son profil modéré, innovateur et surtout né de mère américaine, aux États-Unis, puis formé dans les universités d’outre-Atlantique.
Georges Papandréou a fait ses classes dans des petits ministères, sous la houlette de son père (Andreas Papandréou), avec qui il entretenait des rapports tant conflictuels qu’affectueux. C’est au ministère de l’éducation qu’il commença à montrer sa volonté de changement. Il fut aussi le premier à parler des minorités religieuses, sexuelles et ethniques, sujet tabou jusque-là. Il a encouragé la création d’une société civile, faisant grincer des dents au Pasok. Ministre des affaires étrangères de 1999 à 2004, il engagea un rapprochement spectaculaire avec la Turquie.
En 2004, la défaite du premier ministre sortant Costas Simitis le propulse à la tête du Pasok. Après une première défaite cuisante la même année et une seconde en 2007 contre son éternel rival Costas Caramanlis, Georges Papandréou a non seulement réussi à rester président du Pasok, mais il a su faire taire tous ceux qui le donnaient pour politiquement mort parce qu’il n’était pas, comme son père, le tribun qui savait faire frémir les masses.
Pondéré, cultivé et sobre, il rêve de social-démocratie, d’énergie renouvelable, de hautes technologies à la portée de tous. Jusqu’à dimanche 5 octobre, il semblait toujours lui manquer quelque chose pour faire le poids. Pourtant, cette fois-ci, les jeunes ont massivement voté pour lui. Il ne lui reste plus qu’à prouver qu’il n’est pas un Papandréou de plus.
Thomas JACOBI, à Athènes Le même Papandréou, il y a deux jours: “We took difficult but responsible decisions to save pensions, salaries, jobs, savings and the efforts of workers,” said Papandreou. “Now is the time for responsibility. It should also be the time for consensus." $$$ |
Expression:
"Se serrer la ceinture"
Signification:
Se priver de nourriture.
Se passer de quelque chose.
Origine:
Pourtant, le mot 'ceinture' existe depuis le XIIe siècle avec le sens de "bande de matière souple destinée à serrer la taille" et, accessoirement, à maintenir un vêtement.
Maintenant, comprendre l'origine des sens métaphoriques de l'expression est très simple : regardez à quel trou vous serrez votre ceinture, cessez de manger pendant une semaine, et, si vous y avez assez de trous, regardez auquel vous serrez votre ceinture autour de votre ventre creux au bout des sept jours de jeûne.
Il ne fait aucun doute que le fait de se passer longtemps de nourriture permet de serrer nettement plus sa ceinture.
De là est issu le premier sens proposé, même si ici, la privation n'est absolument pas volontaire mais subie, que ce soit pour cause de pauvreté (en général) ou de situation dans laquelle aucune nourriture n'est accessible (lorsque perdu au fin fond du désert de Gobi, il ne reste strictement plus rien à manger au fond de votre sac à dos).
C'est par simple extension du sens initial que l'expression couvre aussi la privation ou le manque de n'importe quoi dont on aurait pourtant envie ou besoin.
Sur le blog ci-dessus, un très intéressant article sur la pauvreté, intitulé "La guerre aux pauvres", datant de septembre 2007 mais toujours d'actualité. Et même plus...
Luc Desle.
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