Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 14 novembre 2011

"Echange main du Marché contre main de ma Soeur, infiniment plus délicate". Benoît Barvin in "Annonces déclassées".


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"Je vous jure que ce n'est pas moooi
qui ai vouluuu cette loooi!!!
De touooute façon, je n'ai jamais su compter.
- Ni écrire... On vous croooit
sans peine, Médème..."
 Nadine de Rothschild,
 femme du richissime banquier Edmond de Rothschild.

Dette publique et "loi Rothschild" : 
le silence des médias
Olivier Bonnet, 
journaliste (élégamment) engagé
   (...) C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). 
   D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". (...)
   (...) En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités.
   Le pouvoir est désormais aux mains des créanciers privés, qui l'exercent au bénéfice exclusif d'intérêts particuliers, quand la puissance publique a renoncé à son devoir de protéger l'intérêt général. La démocratie, étymologiquement pouvoir du peuple, est morte. On le voit en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France...
   Qui gouverne ? "La troïka" - Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne - resserrant toujours davantage son emprise jusqu'à l'étranglement des peuples. Et l'on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur "l'insupportable fardeau de la dette", "la France en faillite", "les nécessaires sacrifices", que "nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens" et que, d'ailleurs, "les Français l'ont compris" (ils ont compris qu'on se f... de leur g...?). (...)
  (...)  "Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts", résume Mai68.org. Faisons la soustraction : sans les intérêts illégitimes encaissés par les banksters financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d'euros - au lieu de 1327,1 milliards ! Un escroc peut-il rêver pareil butin ? Et personne ne dénonce jamais ce scandale absolu ! A part Mélenchon (il faut voir le mépris des journalistes à son égard...)  et l'extrême droite - qui ne le fait que par opportunisme, étant entendu qu'elle a toujours été au service zélé du capitalisme libéral et ne remettra donc jamais en cause son empire... 
   Mais les éminents confrères ? Les Calvi, Barbier, Demorand, Joffrin, Apathie, Bourdin, Pujadas ou qui savons-nous encore ? (non, cela suffit, j'ai envie de... Bon Dieu, où sont les toilettes?) Ceci ressemble bien à une omerta. Et à une honteuse trahison de leur mission d'informer. (Merci, Monsieur Bonnet de résister...)(...) 
Lire sur:

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"Une question: qui a copié sur qui?
- C'est lui!
- Non, c'est lui!
- Allons, allons, Messieurs, ne nous fâchons pas.
La médisance est un vilain défaut...
- Mais c'est vous qui...
- C'est bien ce que je disais..."

Le plagiat, 
ce raccourci si emprunté
Par Dom B. Chroniqueuse

   (...) Rama Yade, donc, est accusée après Macé-Scaron ou PPDA d'avoir piqué quelques paragraphes bien tournés sur un blog, Mezetulle.net, et de les avoir mis dans son dernier ouvrage, "Plaidoyer pour une instruction publique", sans citation, et sans guillemets, ni vu, ni connu, comme tu veux je t'embrouille (de toute façon, c'est même pas elle qui l'aurait écrit... heu... son ouvrage... alors, hein?).
   Et confrontée à l'accusation de plagiat, la réponse est toute trouvée, après "l'intertextualité" de Macé-Scaron, voici venu le temps de "l'erreur de forme" et "l'oubli de citation". Ceci, c'est pour Rama Yade (moins inventif, décidément, qu'intertextualité, c'est vrai...).
   Sinon, nous avons aussi actuellement Patrick de Carolis qui aurait largement pompé des extraits (175 emprunts selon l'épouse de l'auteur plagié ) (c'est tout?) dans le livre (excellent) "L'amour à Rome" de Pierre Grimal, pour son dernier ouvrage historique, "La Dame du Palatin"). Lui aussi nie, et invoque non pas l'intertextualité (définitivement, j'adore ce mot), ni l'erreur de forme, mais le droit d'utilisation des faits historiques, et il entend d'ailleurs porter plainte pour diffamation, non mais oh . 
   Les plagieurs sont légion, Thierry Ardisson, Alain Minc, Jacques Attali, Calixte Beyala, au point que des universitaires décident de se regrouper pour lutter contre ce fléau jusqu'à présent sans conséquences. Sans conséquence, du moins si on juge par les suites données à toutes ces affaires de copies.
   Macé-Scaron continue de promener ses polos (hideux) sur tous les plateaux de télévision en donnant ses avis experts (en rien?) sans que sanction n'ait été prise suite à ses nombreux emprunts. Quand la présidente de l'université de la Polynésie française est convaincue de plagiat, elle ne reçoit qu'un "rappel à la loi", là où n'importe quel étudiant copieur serait-lui viré manu militari. Encore une fois, l'exemplarité est prise en défaut dans nos institutions (là, vous êtes trop dure... et anti-française). En Allemagne, par contre, un ministre plagiaire est un ministre démissionnaire.
   Il n'y aurait donc que en France, où lorsque on triche sur ses diplômes, même au plus haut niveau des responsabilités, qu'on "emprunte" le travail d'un autre, à part un peu de bruit, un peu de buzz, rarement quelques amendes, il n'y aurait aucune sanction ? (Ben...)
   Rappelons-nous de Xavière Tibéri, et de son rapport truffé de fautes et d'emprunts, condamnée à rembourser 268.954 francs (mais elle a fait appel bien sûr) (...).
Lire sur:

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"Allez, mon petit Alain, répète ce que je t'ai appris...
Ce n'est pas difficile, il suffit de mentir effrontément..."
Alain Juppé, 
Pinocchio de la demande d'asile
Anne Collin
   (...) Pour défendre la politique d'immigration française, le ministre des Affaires étrangères a déclaré mercredi 26 octobre sur France-Inter : "Je voudrais dire que le pays au monde où l'on reçoit le plus de demandes d’asile, c’est la France. […] C’est nous qui en recevons le plus grand nombre" (et qui en renvoyons le plus?).
   Faux. Les Etats-Unis reçoivent chaque année plus de demandes d'Asile que la France. Selon le dernier rapport statistique publié en mars 2011 par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), "avec 55.530 demandes d'asile en 2010, les Etats-Unis restent le premier pays d'asile dans le monde, et ce pour la cinquième année consécutive".
   Quant à la France, 47.800 dossiers de demande d'asile ont été déposés en 2010, la plaçant en deuxième position devant l'Allemagne, la Suède et le Canada. Les études de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides font exactement le même classement. (...)


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"C'est bien vrai... Berlusconi parti, je ne risque plus rien?
- Puisque Moi, gardien des Marchés internationaux,
je te le jure... Tu peux quand même me faire
confiance, non?"

Rome en liesse 
fête la démission de Berlusconi
(capitaliste richissime obligé de
déguerpir à cause des marchés...
Cherchons l'erreur)
   Une foule en liesse a salué le départ du Cavaliere, qui a démissionné après l'adoption par le Parlement de mesures économiques destinées à rassurer les marchés (Brrr, nous sommes les marchés et nous avons peur... de vous faire peur et que vous ne crachiez plus au bassinet?).

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Benoît Barvin (avec le concours éclairé de Jacques Damboise)

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