Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 22 novembre 2011

"Chaque week-end, le roi des Belges taquinait le gardon avec le roi des Berges". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"Comment ça, on me hait?
- Mais pas vous, Monsieur, un aéroport.
- Comment ça, Monsieur! Je suis général...
- Laisse-le tomber, c'est un vieux schnock.
- Hein? Un vieux schnock?!!!
- P'tain, heureusement qu'il a clamsé, ce vieux...
- QUOI??"
fr.wikipedia.org

Charles de Gaulle (Roissy),
«l'aéroport le plus haï du monde»

   (...) Cette fois-ci, c’est au tour de CNNGo, le site de la chaîne d’informations américaine CNN dédié aux voyages en Asie pacifique, de s’intéresser, non pas au pire aéroport du monde, mais au plus haï, expliquant ainsi la nuance entre les deux:
   «Il y a une forme de haine bien spécifique envers les bâtiments qui vous obligent à enlever vos chaussures, à faire la queue, à acheter de la mauvaise nourriture et à courir vers une porte d’embarquement changée arbitrairement avant l’annulation de votre vol. "[…]
   Pour arriver à notre liste, qui n’est absolument pas scientifique, nous avons parcouru les sites Internet, blogs et forums de discussion. Et fait appel à nos propres souvenirs de voyage catastrophiques. Ce qui suit sont dix hubs internationaux qui, bien qu’ils puissent avoir quelques fervents fans et même avoir gagné des prix, ont tous généré assez de fureur, de griefs et de "plus jamais ça" pour mériter une place sur la liste.»
   Et le résultat ne déroge pas à la règle: l’aéroport de Roissy arrive tout simplement à la première place, devant l’aéroport international de Los Angeles et celui d’Heathrow à Londres qui complètent le podium. Les aéroports de Toncontin au Honduras, de Ninoy Aquino aux Philippines ou encore de Nairobi au Kenya font tous meilleure figure que notre Charles de Gaulle national. (...)

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"Et des chanteuses sous plastique,
ça vous va, Messieurs les fondamentalistes?"
toutlecine.com
(Zardoz)

Cachez ces femmes
que l'on ne saurait voir


   (...) Le mois dernier, le chef ashkénaze Yona Metzger a déclaré dans un décret religieux que les FDI doivent s'assurer que les soldats religieux ne soient pas obligés d'assister à des spectacles où il y aurait des chanteuses...
   "L’extrémisme religieux dans l’armée est une menace plus grave que l’Iran", juge un ancien chef du Mossad - des cadets de l’armée ayant refusé d’assister à un spectacle mettant en scène des femmes (Jerusalem Post)

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"Vous avez le choix, gueux. Ou vous vous suicidez
ou c'est nous qu'on le fait. Choisissez. On a tout votre temps.
vince0088.blogspot.com

Dans le pressoir des banksters
et des hypra libéraux

   (...) En France, notre premier sinistre Fillon, qui, campagne électorale oblige, est désormais préposé aux mauvaises nouvelles, vient d’annoncer un nouveau “plan d’austérité”. C’est le troisième en quelques mois. Surréaliste et ridicule à la fois. En plus d’être parfaitement vain. Il devrait permettre d’économiser 7 milliards d’euros. Fort bien. Ca paiera tout juste l’ardoise du “sauvetage” de la banque Dexia, 6 milliards. Pour ça, il a pourtant fallu augmenter la TVA, l’impôt qui frappe les pauvres. On a glosé sur la restauration et la rénovation du bâtiment. On a moins parlé des “services à la personne”, ou des livres. De toute façon, c’est mauvais de lire des livres. Ça fait réfléchir…
   Fillon est un malin (hum...). Il fait passer la TVA des restaurateurs de 19.6 à 5%. 3 milliards de moins chaque année dans les caisses de l’Etat en faillite. Ah oui, mais ça “crée des zemplois®”. Oui, 30000 à peu près. Ça nous met l’emploi subventionné à 100000 euros par an. Ca fait cher du loufiat… (et quand on voit comment ils reçoivent la clientèle, ces loufiats, notamment parisiens...)
   Croyez-vous qu’il reconnaîtrait son erreur en annulant cette connerie ? Non, il passe de 5.5 à 7. Foutaise.
   Il paraît que c’est pour faire comme les Allemands. On fait tout comme les Allemands. Du moins quand ça arrange Sarkozy et Fillon. Car les Allemands, ils ont compris qu’il faut sortir du nucléaire, mais curieusement, là on ne les imite pas (oui, curieusement...). Les Allemands, contrairement à nous qui avons laissé partir toutes nos usines en Asie ou en Europe de l’Est, ils fabriquent encore chez eux. Du coup, ils vendent plus qu’ils n’achètent. Du moins pour l’instant. Croire qu’un modèle économique capitaliste puisse marcher à l’infini, c’est grotesque. Le pic pétrolier, qui fera que plus personne n’achètera rien, aura raison de l’économie allemande comme des autres. En attendant, ce qu’on loue chez les Allemands, ce sont les “réformes” dictées par les alliés ultralibéraux de Merkel, les baisses de salaires, la casse du droit du travail… (l'argent sale également? Les ventes d'armes en augmentation constante? la Rigueur teutonne?)
   Par contre je n’ai pas bien compris le coup de pied de l’âne du passage à la retraite à 62 ans plus tôt que prévu. Bénéfice sur le budget 2012 : 0. C’est juste idéologique. Si vous regardez le parcours de Fillon, vous verrez qu’à chaque fois que le gouvernement a attaqué les retraites, il n’était jamais loin. Il a dû être frappé par un retraité quand il était gamin, et il a décidé de se venger, probablement… (hypothèse intéressante... Quant à son Maître, c'est un petit chiot qui a dû lui mordiller les oreilles quand il était n'enfant...) (...)
Lire l'article - et le blog - de:

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"La démondialisation? Nous, on s'en fout..."
 Crânes de victimes de torture
dans un Stûpa  en dehors de Phnom Penh, Cambodge.

La démondialisation, 
imaginaire utopique
Jean-Marc Proust
   (...) La démondialisation trouve sans doute ses sources dans les premiers textes utopiques où sont décrites des cités idéales, situés dans des lieux éloignés ou inconnus, comme la Cité du Soleil (Campanella, 1602), La Nouvelle Atlantide (Francis Bacon, 1627) et, surtout Utopia(1509), premier du genre. Cet ouvrage a été inspiré à Thomas More par l’observation des inégalités sociales. Voilà ce qu’il imagine, comme le relève ce cours de lettres en ligne:
   «Une société où la propriété privée n’existerait pas, où la terre appartiendrait à tous". Cet aspect “communiste” de l’humanisme de More marque profondément son Utopie: les habitants doivent intervertir leurs habitations tous les dix ans et sont dans l’obligation de trouver un métier utile à la communauté. More trouve en effet révoltant que certains groupes oisifs de la société (bourgeoisie rentière des villes et des campagnes, noblesse, clergé) s’enrichissent sur le dos d’une majorité laborieuse. Ainsi, les habitants d’Utopie sont religieux, mais leurs prêtres et leurs hommes politiques doivent se plier à la loi commune. On ne trouve ni riches évêques, ni rentiers, ni domestiques en Utopie
   Dans ce monde idéal, tout n’est qu’harmonie:
   «Les Utopiens entretiennent admirablement leurs jardins, où ils cultivent des plants de vignes, des fruits, des légumes et des fleurs d’un tel éclat, d’une telle beauté que nulle part ailleurs je n’ai vu pareille abondance, pareille harmonie.»
   Utopie: l’étymologie renvoie au grec «ou-topos» («nulle part») ou encore «eu-topos», «lieu du bonheur». Thomas More pose ainsi le principe de la perfection introuvable (ce qui n'empêche pas de la chercher...).
   A leur tour, les Lumières (que l’on songe à l’Eldorado dans Candide de Voltaire, à L’Ile des esclaves de Marivaux…) explorent le thème. Sade lui-même, lumière sombre (hum...), s’en empara (Aline et Valcour).(...)
   (...) La démondialisation a fait une entrée remarquée dans le vocabulaire politique. Sous ce joli mot, encore plus radical que l’altermondialisme, se nichent quelques préconisations fort prosaïques (nationaliser des banques, imposer des barrières douanières…) qui n’expliquent pas ce succès symbolique.  
   En fait, le mot donne à rêver parce qu’il réveille le mythe de la cité idéale et celui de Robinson Crusoé (Daniel Defoe, 1719), faisant de nous d’éternels adolescents (que ne sont évidemment pas ceux qui, par le biais de leur pouvoir financier, gouvernent le Monde comme dans un Lego(c)...). (...)
Lire:

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Luc Desle

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