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(spécial message braille)
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(spécial message braille)
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"Ce bout de cigarette afghane,
sale et pleine de mouillures,
me permet de conclure
que l'élève N°23433 bis
est décédé
du fait de son vice
et que c'est bien fait."
"Le chien des Baskerville"
Mon lycée, panoptique
ou Big Brother ?
ou Big Brother ?
Prof Falbala
Big Brother, tout le monde connaît, ou presque.
Panopticon : modèle carcéral inventé par Jeremy Bentham au XVIIIe siècle, dont l'objectif est de permettre à un individu, logé dans une tour centrale, d'observer tous les prisonniers, enfermés dans des cellules individuelles aux parois vitrées autour de la tour, sans que ceux-ci puissent savoir à quel moment ni par qui ils sont observés. Structure longuement analysée par Michel Foucault.
(...) Faire l'appel, ça n'a l'air de rien mais c'est un truc très compliqué. Il y a Wendy ou Samia avec leurs petites voix qui répondent « présente ». Je les entends mal. Il y a Vincent qui grommelle « ouais », je vérifie quand même qu'il est bien là et que personne n'a répondu pour lui. Comme ils sont 35, l'appel ça dure un certain temps. (...)
Au lycée, à chaque heure, je fais l'appel et je coche le nom des élèves absents sur une feuille électronique. C'est bien, efficace et pratique, les parents sont prévenus illico. Mais ça prend du temps avec le vieil ordinateur qui rame – installer les élèves en leur demandant d'ouvrir livres et classeurs, activer son œil de derrière pour maintenir l'ordre.
C'est super, ce relevé d'absences électronique, ça évite aux surveillants de passer dans les couloirs, comme ça on peut les affecter à d'autres tâches administratives, vu qu'ils ne sont plus là pour surveiller.
Et ça permet aussi de vérifier instantanément que le prof est présent, dans la bonne salle, au cas où il aurait eu l'idée de s'absenter sans prévenir personne – exploit relativement compliqué parce que 35 élèves, lâchés dans les couloirs du lycée pour cause d'absence du prof, ça s'entend. (...)
Lire le très intéressant article sur:
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"Nein! Blus de Baradis fiscaux acduellement...
- Heu, Monsieur le Résident, votre accent, là...
- Goi, mon axcent! Fous z'êtes raciste, maindénant?"
Monsieur le Président :
Et si vous nous reparliez
des paradis fiscaux ... disparus ?
(dans la poche de qui?)
(dans la poche de qui?)
(...) Pour le Groupe d'action financière (GAFI) il existe 41 pays qui restent propices au blanchiment d’argent. Bercy, de son côté, a identifié 18 territoires qui ne coopèrent pas avec le fisc français. Et selon le réseau Tax Justice Network, le réseau d'ONG et de chercheurs, il existe au moins 54 territoires qui cultivent un fort degré d’opacité.
CCFD Terre Solidaire dans son rapport pose LA question : Le G20 peut-il publier une liste exhaustive des paradis fiscaux ? La réponse est claire et nette : NON. Et pourquoi ?
« Pour la simple et bonne raison que les États membres représentent à eux seuls 39 % de l’opacité internationale, et 88 % si on y ajoute les autres pays de l’Union européenne et les territoires sous son influence (...) » Et l'ONG d'indiquer : « (...)parmi les premiers pourvoyeurs d’opacité, dans lesquels afflue l’argent sale (produit de l’évasion fiscale, de la corruption ou d’activités criminelles), on trouve le Luxembourg, les États-Unis, la Suisse, les îles Caïmans et Hong Kong (...) » Mais aussi (Voir tableau page 12 du rapport des « territoires les plus nocifs ») : Le Japon, l'Allemagne, le Royaume Uni et la Belgique ! ( verdomd, alors!) (...)
Lire l'article, comme d'habitude complet et passionnant sur:
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Le slogan anti propagande chanté par Pierre Dac sur la BBC en 1943-1944
Tous à la merci de l’Allemagne
ATHÈNES
(...) Encouragée par plus de 80% des députés qui lui ont donné le feu vert, Angela Merkel s’est rendue au sommet de Bruxelles pour trouver une solution au problème grec.
Or la décision prise par les dirigeants européens avait été annoncée presque point par point par la chancelière devant ses deputés ! Il semblerait qu’elle n’ait même pas tenu compte de l’échange de points de vue avec les autres dirigeants européens, comme s’il n’y avait pas d’autres joueurs en Europe.
Bien entendu, tout le monde sait que l’Allemagne est le joueur le plus fort en Europe. Tout le monde sait que son avis pèse plus lourd que les autres. Mais elle ne peut pas toujours avoir le dernier mot. Parce qu’en politique, il ne faut pas appliquer les mêmes règles qu’au football, où "à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent", comme le disait un ancien joueur anglais.
En fait, au train où vont les choses, on se retrouve dans le scénario inverse. Parce qu’en football, les Allemands perdent souvent alors qu’en Europe, ils imposent toujours leur avis. Ils ne rencontrent d’ailleurs aucune objection. Même le président français est critiqué par sa propre presse parce qu’il soutient les positions allemandes. (...)
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(Casseur, élu démocratiquement
par le capitalisme mondial,
en pleine action)
Démocratie, un état des lieux
MADRID
(...) La démocratie directe a été la première à dégénérer en populisme, démagogie et ingouvernabilité. Il n'est pas étonnant que, voyant la fin tragique de Socrate, obligé de boire la ciguë, les pères fondateurs des Etats-Unis n'aient pas voulu parler de démocratie et aient préféré décrire leur système politique comme un 'gouvernement représentatif', autrement dit un régime où, plus que de permettre au peuple de se gouverner lui-même, on lui concédait le pouvoir d'élire et de destituer ses gouvernants de manière régulière afin de préserver ses libertés.
Malgré toutes ses insuffisances, ce système de gouvernement a été une grande réussite. Au moins dans notre contexte politique et géographique, la démocratie représentative a triomphé aussi bien du fascisme que du communisme, et même si les menaces populistes et nationalistes continuent à peser sur elle, la conjonction de gouvernements représentatifs et d'économies de marché a généralement donné lieu à des sociétés ouvertes, respectueuses des libertés et de la diversité.
Le problème vient du fait que la démocratie représentative est devenue non seulement indéboulonnable de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur, car la démocratie directe n'est pas une alternative valable pour gouverner des sociétés aussi complexes que les nôtres. Et sur cette voie, la démocratie s'est sclérosée précisément en son point central, la représentativité des gouvernements envers les demandes des gouvernés. (...)
Lire le reste sur:
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Jacques Damboise
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