Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 16 novembre 2011

"Ce chanteur aphone était apprécié dans les cours de relaxation". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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"Faut pas m'traiter d'nain d'l'Elysée...
J'aime pas"

Manny Pacquiao a battu Ricky Hatton



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"J'mange et j'vous em..."

(Cet acteur était tout en élégance...)

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Pourquoi mangeons-nous trop?

   (...) Trois psychologues d’HEC Paris et de l’école de management Kellogs ont testé l’hypothèse selon laquelle nous ferions nos choix pour des raisons sociales, rapporte Wired:
«L’acte de choisir une taille de portion spécifique dans un ensemble d’options arrangées hiérarchiquement est une façon pour les individus de signaler à d’autres leur rang relatif dans la hiérarchie sociale. En conséquence, les portions plus grosses seraient sélectionnées par les consommateurs, non pas seulement par faim mais par un désir de signaler leur statut.»
   Grâce à plusieurs expériences, les chercheurs ont notamment montré que leurs sujets percevaient les gens avec un plus grand café comme ayant un statut social plus élevéque ceux qui prenaient une taille moyenne ou petite de café (ou de smoothie ou de pizza), même si le prix était le même.
   Une autre expérience a montré que ceux à qui l’on demandait de se souvenir d’un moment où ils s’étaient sentis impuissants avaient deux fois plus tendance à prendre la plus grande taille de smoothie (et donc plus du double de calories) que ceux qui se souvenaient d’un moment où ils s’étaient sentis puissants (ces derniers préféraient la plus petite taille de boisson).
   Comme l’analyse Wired, cette étude dessine un triste cercle vicieux: un des facteurs qui nous fait trop manger est le manque de statut, puisque nous essayons de grimper l’échelle sociale en consommant des portions plus importantes. Mais cette consommation mène à une prise de poids qui «met en péril l’évolution de son statut vu le stigma social qui accompagne le fait d’être en sur-poids», notent les chercheurs. (...)


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(Apollon grec cherchant à calmer 

l'angoisse existentielle d'un pote
italien... ou espagnol... 

ou français)
La Mort de Hyacinthe de Jean Broc, 1804, 
huile sur toile exposée au musée de Sainte-Croix à Poitiers

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Les oligarques à l’affût
Misha Glenny
Financial time
   (...) Plusieurs clans corrompus contrôlent les secteurs clés de l'économie grecque et s'apprêtent à tirer profit du désarroi dans lequel le pays est plongé, écrit un spécialiste britannique de la mafia. (...) 

   (...) S’il y a une leçon à tirer des crises grecque et italienne, c’est que l’Union européenne n’a pas su lutter contre la corruption généralisée, la criminalité et la mauvaise gouvernance, non seulement dans les pays pauvres d’Europe de l’Est, mais en son propre sein.
   Alors que l’Europe ne cesse de donner des leçons au reste du monde en insistant sur l’importance de ses valeurs – transparence, bonne gouvernance, compétition -, elle garde un silence assourdissant dès lors qu’il s’agit du monopole de Berlusconi sur les médias, de l’influence de la Camorra en Campanie ou du népotisme chronique de l’économie grecque (dont les gouvernements allemand et britannique, pour n’en citer que deux, n’ignorent absolument rien) (quelle surprise).
   Si la catastrophe qui menace aujourd’hui l’Europe doit servir à quelque chose, c’est bien à éradiquer cette corruption généralisée. Sans cela, ni la Grèce ni l’Italie ne pourront jamais sortir de la paralysie institutionnelle qui profite à tous les tricheurs.
   Avant de soupirer après l’Europe du Nord, rappelons-nous que les entreprises allemandes comme Siemens ou Ferrostaal ont versé des milliards de dollars de pots-de-vin à leurs interlocuteurs grecs (Ah! Vertueuse Allemagne qui nous donne des leçons...). Ces bakchichs leur ont permis de décrocher de juteux contrats financés par l’ensemble des Grecs honnêtes qui gagnent modestement leur vie mais, contrairement aux super riches, paient leurs impôts.
   La véritable question pour les Grecs aujourd’hui est de savoir si après le départ de Geroge Papandréou le pays possède encore la capacité et la volonté politiques de mener des réformes de fond pour reconstruire des institutions en pleine déliquescence et mettre fin au pillage des richesses du pays par les plus riches et les plus puissants (comme en France?). Voilà un élément qui devrait également intéresser les créanciers internationaux de la Grèce. (...)
Lire l'intéressant article sur:

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"Le premier qui dénonce le trafic d'armes 
de la vertueuse Allemagne, 
a droit à plusieurs balles dans la tête...
Y'a des amateurs?"
Angela Merkel veut faciliter 
les exportations d'armes
Marc Meillassoux (Berlin)


   (...) "Quel État vend d’abord des armes à un dictateur avant de voler au secours de ses victimes ?"
   La question volontairement provocante signée du Abendblatt (20 octobre), le journal du soir d’Hambourg, mettait clairement en cause la politique étrangère allemande en Libye. Mardi 8 novembre, Der Spiegel, révélait qu'Angela Merkel s'efforce de faciliter les exportations d'armes allemandes.
   L’hebdomadaire au million de lecteurs a rendu publique une note de la chancelière allemande à la Commission européenne: "Les efforts pour prévenir la prolifération et l’accumulation d’armements ne doivent pas entraver ou gêner le commerce légal, particulièrement dans les relations économiques avec les nouvelles puissances régionales" (car le commerce n'a pas d'âme? Mon Dieu, on nous aurait donc menti?).
   D’après ses informations du Spiegel, "les exportations d’armes sont devenues l’un des axes de l’administration Merkel" pour soutenir la machine à exporter. Après que l’Allemagne a progressivement coupé ses budgets militaires - notamment dans le cadre du plan d’austérité de 2010 - les marchands d'armes sont contraints de chercher des débouchés ailleurs. Et la Chancelière semble décidée à ne pas laisser tomber cette filière au combien lucrative.(...)
   (...) L’année 2010, marquée par de nombreux conflits armés dans le monde, a vu les dépenses mondiales en armement atteindre 1 114 milliards d’euros. Une augmentation de 56% par rapport à l’année 2000. Un marché juteux sur lequel Berlin réalise une progression canon: entre 2005 et 2010, les ventes d’armes en provenance d’Allemagne ont atteint 15 milliards d’euros, soit le double des cinq précédentes années.
   D’après le rapport 2010 de l'Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), l’Allemagne grimpe désormais sur la troisième marche des pays exportateurs de chars, sous-marins et autres munitions. (Vive le renouveau de la Belle Allemagne...)(...)
Lire l'article sur:

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Benoît Barvin

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