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"Tu sais sur qui il faut taper, Guignol?
- Oui, Gendarme Proglio. Sur les z'écologistes!
- Aie! Mais arrête! Je n'appartiens pas à cette chienlit...
- Excuse, Gendarme, mon bâton est parti tout seul"
La blague du jour.
Henri Proglio:
une sortie du nucléaire
augmenterait le prix de l'électricité
(...) "En cas d'arrêt prématuré (5 ans? 10 ans? Plus?) des centrales (nucléaires) en France, il y aura un doublement des prix de électricité et ça va être crucial pour les emplois dans le nucléaire (uniquement là?)", a averti (brrr...) M. Proglio lors d'un colloque sur l'énergie (nucléaire?) à Paris.
Un abandon de l'atome entraînerait aussi, selon lui, "une progression des énergies fossiles (gaz et charbon, ndlr), soit un accroissement de 25% des émissions de gaz à effet de serre en France (plus de nucléaire, donc plus de pollution, CQFD), la MDE (maîtrise de la demande d'électricité) et les ENR (énergies non renouvelables) ne suffisant pas à remplacer la base nucléaire installée (chiffres à l'appui?)", a-t-il averti (re encore brrr...?).
M. Proglio a appelé en conséquence à "parier sur le bon sens" pour ne pas perdre cet "atout majeur" pour la France qu'est l'atome. (...)
http://www.20minutes.fr/economie/819708-henri-proglio-sortie-nucleaire-augmenterait-prix-electricite
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"Proportionnell'ment, le G8 il est moins cher que le G20,
mais celui-ci il a duré moins longtemps car il faisait moche,
à Cannes... c'est vraiment pas un temps d'saison...
Une ôt' question?"
Les G8 et G20 plus coûteux
que prévu : 59 millions d'euros
(...) Les coûts des sommets du G8, à Deauville en mai, et du G20, à Cannes la semaine dernière, seront plus élevés que prévu.
Ainsi que l'a annoncé mardi à l'Assemblée nationale la députée UMP Geneviève Colot, rapporteur pour avis, lors de la discussion des crédits 2012 du ministère français des Affaires étrangères, les factures respectives s'élèvent à 31 millions pour le premier, et à 28 millions pour le second.
Les dépenses prévues pour le G8 s'élevaient à 20 millions d'euros. Cette hausse des coûts est due à l'invitation faite à plusieurs délégations arabes de participer au sommet et à la création d'un centre de presse sous tente pour 2.400 journalistes accrédités (s... d'arabes et de journalistes qui coûtent trop cher!), a précisé la députée. «L'organisation du sommet du G20 de Cannes devrait aussi dépasser les prévisions», a-t-elle ajouté. Son coût devrait être «de 28 millions d'euros contre 25 prévus» (en dépit du prix modéré de la suite du Résident à 3500 euros la nuit?), a-t-elle précisé. (...)
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(Malgré le nouveau plan de rigueur,
l'humeur des partisans du Résident
était au beau fixe)
"Les compagnons de la nouba" (Laurel et Hardy)
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Plan de rigueur :
comment Nicolas Sarkozy
devient le président de l'austérité
(pour les autres)
Thierry de Cabarrus
Thierry de Cabarrus
(...) Décidément, Nicolas Sarkozy est un adversaire redoutable(ment pénible?) pour 2012. C'est la leçon que l'on doit retenir de la présentation du plan de rigueur sans précédent par son Premier ministre. Voilà que, sans la moindre hésitation, avec un cynisme qui, en toute autre période que cette crise, devrait jeter des millions de Français dans la rue, Nicolas Sarkozy troque son costume de président du pouvoir d’achat, d’opposant acharné de l’austérité contre celui de "père la rigueur" que n’aurait pas renié Raymond Barre (de triste mémoire?) lui-même.(...)
(...) Voilà une stratégie particulièrement dangereuse (on l'espère bien...) pour Nicolas Sarkozy, à moins qu’elle ne soit la seule qui reste à sa disposition pour tenter de l’emporter en mai 2012. Car il sait qu’il est très en retard dans les sondages par rapport à François Hollande et que si, pour la première fois depuis des années, il connaît enfin une embellie de son image, il la doit d’abord à la crise économique et financière, à cette forme d’agitation perpétuelle qui le caractérise et qui lui tient lieu de volontarisme aux yeux des Français. Il sait qu’il la doit aussi à cette prime étrange accordée aux présidents pendant les crises. Elle repose sur l’idée, non vérifiée, qu’en pleine tempête, il n’est jamais bon pour le navire de changer de capitaine.
Donc, Nicolas Sarkozy a beau ne pas s’être déclaré pour un second mandat, il profite de ce que François Hollande reprend son souffle après sa victoire à la primaire socialiste, pour imposer son thème de campagne. L’élection présidentielle se jouera, laisse-t-il entendre, sur la capacité des deux champions à sortir la France de la crise. D’ailleurs, depuis plusieurs jours, les amis de Nicolas Sarkozy répètent à l’envi que l’adversaire de ce dernier "n’a pas les épaules suffisantes" (z'ont pas osé parler de taille, pourquoi?), qu’il est trop "fragile" (une gonzesse?), qu’il est trop "normal" (Sarko serait donc anormal?) pour affronter une période qui, elle, n’est pas normale, et même dangereuse pour la France et les Français (mais pas pour les banquiers et les hauts revenus?). (...)
Dette :
la faute des économistes
Olivier Postel-Vinay
(...) Avec son livre sur l’histoire de la dette, l’anthropologue britannique David Graeber jette un autre pavé dans la mare : la plupart des économistes se trompent sur la nature de la monnaie, du crédit et de l’endettement. Un livre "fascinant ", juge Gillian Tett dans le Financial Times.
Selon le schéma classique présenté par les historiens de l’économie depuis Adam Smith, la monnaie a remplacé le troc, et le crédit s’est développé par la suite. C’est faux, écrit Graeber : des relations de crédit et, donc, d’endettement très complexes ont de loin précédé l’invention de la monnaie ; quant au troc, il a toujours été un pis-aller, et ne s’est vraiment développé que dans des situations particulières ou de crise. En 3200 avant notre ère, les Mésopotamiens, qui n’avaient pas de monnaie, pratiquaient le prêt à intérêt et inscrivaient les transactions sur des tablettes. C’est cette " monnaie virtuelle " qui est à l’origine de la monnaie, et non le troc, conclut Graeber après avoir passé en revue toutes les civilisations connues.(...)
(...) Analysant ensuite les grands cycles de l’histoire économique depuis l’Antiquité, il voit se dessiner deux types de périodes, marquées par une plus ou moins grande préférence pour le crédit. Ainsi, l’Empire romain privilégiait le paiement cash (en métal précieux), tandis que le Moyen Âge européen développait une préférence pour le crédit. Plus récemment, l’abandon de l’étalon-or, en 1971 a engagé l’Occident dans une nouvelle phase de préférence pour le crédit, et donc la monnaie virtuelle. En devenant excessive, cette inclination a conduit aux dérèglements actuels. Dans le passé, elle a fait chuter des empires. Ainsi de Rome, qui avait fini par abandonner la préférence pour le cash.
Pour Graeber, par ailleurs anarchiste patenté (heu... c'est une insulte?), la propension des économistes à négliger le rôle fondamental de la dette dans les sociétés est liée à un déni: ils n’aiment pas reconnaître que le crédit est au cœur des relations de domination. L’endettement est une construction sociale fondatrice du pouvoir. Les débiteurs insolvables ont nourri l’esclavage. Aujourd’hui, les emprunteurs pauvres, qu’il s’agisse de particuliers des pays riches ou d’États du tiers-monde, sont enchaînés aux systèmes de crédit. Forts de ce déni, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l’opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créditeurs. (...)
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Luc Desle
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