Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 10 janvier 2012

"Echange joue chrétienne contre pistolet automatique". Benoît Barvin in " Annonces déclassées".


°°°
Pensées pour nous-mêmes: 

(SOIS LE CIEL ET l'OCÉAN 
QUAND ILS S'ACCOUPLENT)

°°° 
"Mais? Mais y sont pas biens, ces Ritals! 
L'humour gras est le propre de l'homme, non?"

Le "cinepanettone"
ne fait plus recette en Italie
Ariel Dumont (Rome)

   (...) le "cinepanettone", ces films grand public produits pour les fêtes de fin d'année, est en crise! Après avoir sévi pendant quinze ans, ces comédies à l’italienne ne séduisent plus. Pour preuve, les résultats d’un box-office impitoyable au niveau des chiffres deux semaines après la sortie de "Vacanze di Natale a Cortina", un pâle remake des"Bronzés font du ski" (pâle copie des "Bronzés", pâle copie, lui, de... heu... des comiques troupiers?) avec une touche de mauvais jeux en plus. 
   Le film est largement dépassé par le deuxième volet du "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie (ce n'est pas une consolation!) et le dessin animé "Le chat potté" (même chose...) de Chris Miller. Ce dernier navet (le journaliste doit toujours être neu-tre, qu'on nous a appris...) à l'italienne de Leonardo Pieracioni, n’a fait "que" 1.6 million d’euros de recette. Une sacrée claque pour le producteur Aurelio De Laurentis aux commandes de cette saga de films présentés comme "populaires" qui compte une dizaine d’épisodes depuis 1983.(...) 
   En présentant pourtant son dernier-né il y a quinze jours, De Laurentis se voulait pourtant sûr du "succès annoncé". Le début de fatigue ressentie l’an dernier par les spectateurs lors de la sortie de "Natale in Sud Africa" avait fait comprendre au producteur qu’il devait corriger sa formule. Résultat: une grosse pincée de vulgarité en moins et un scénario légèrement plus "raffiné" tout en restant dans le registre habituel des histoires de tromperies et d’équivoques grossiers entre couples interchangeables (oh, tiens, ça ressemble à certains "films" français... sales copieurs!). Mais cela n’a pas suffit. (...)


°°°

"C'qu'elle a, la Pollock? Ces ragnagnas, p't'être?
Amenez-la moi, qu'on la bichonne..."
1938 "Prisons de femmes"

Ioulia Timochenko victime 
de mauvais traitements en prison

   (...) Dans la cellule de la colonie pénitentiaire où a été transférée fin décembre l'ex-Première ministre à la célèbre tresse, Ioulia Timochenko, la vidéosurveillance fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dénonce son avocat Sergueï Vlassenko, dans Sevodnia.ue. "Son état de santé ne s'est pas amélioré, aucune aide médicale ne lui est accordée." L'ancienne figure de proue de la "révolution orange" souffre de graves problèmes de dos qui l'empêchent de marcher et la contraignent à se déplacer dans un fauteuil roulant (aux pneus crevés?).
   Parmi les autres mauvais traitements infligés à l'opposante, candidate malheureuse à la présidentielle de 2010 face à l'actuel président Viktor Ianoukovitch et condamnée en octobre à une peine de sept ans de réclusion criminelle pour abus de pouvoir, l'avocat signale la lumière allumée en permanence et dirigée vers son lit (ah, ce voyeurisme carcéral!). Selon lui, le récent transfèrement de la détenue de la maison d'arrêt de Kiev vers la colonie pénitentiaire pour femmes de Katchanovskaïa, dans la région de Kharkov, à l'est du pays, est par ailleurs illégal. (...)


°°°
"Mon frérot, y lit même mes livres, c'est dire..."

Charles Beigbeder n'est pas un minable
Seb Musset / samedi 7 janvier 2012

   (...) Charles Beigbeder. Frère de Frédéric, natif de Neuilly-sur-Seine. C'est un beau libéral venant d'un bon milieu et ayant fait les bonnes écoles. Il a crée Selftrade, récupéré les morceaux de la libéralisation du marché de l’électricité pour lancer Poweo (avec laquelle il a empoché 44 millions d'euros en vente d'actions) (c'est tout?). Il a tenté de prendre la tête du Medef avec un plan pourtant avant-gardiste de déréglementation des embauches et de fluidification des licenciements (c'est lui qui fournissait la vaseline, je suppose?). Aujourd'hui, en toute simplicité, il achète à tour de bras des terres cultivables en Ukraine (comprendre: se prépare à tirer profit de la prochaine bulle spéculative sur la faim) (publicité gratuite, si je me souviens bien, sur France 2 dans une émission d'information...). Du coup, toujours proche du petit peuple, notre président l'a décoré de la Légion d'honneur
   Comme tout bon libéral thuné, il souhaite se mêler de politique pour s'assurer que la politique, elle, ne se mêle pas d'économie. L'homme aux convictions charpentées (à la fois au Parti Radical et à l'UMP, donc à priori bientôt au Modem) veut se présenter aux prochaines législatives à Paris sous bannière UMP. Ne pas rigoler, avec ce gouvernement, c'est le genre de gus finissant premier ministre. 
   Un soulagement pour le président de l'UMP. Tournant largement à plus de 5000 euros par mois, Charles Beigbeder rentre dans la catégorie des élus non "minables" prisée par Jean-François Copé. (...) 

Lire l'article ainsi que le blog de l'inestimable Seb Musset sur:

°°°
"Quelle est la marque des me sous-vêtements?
Vous vous fichez de... Heu... Eminence, évidemment"
La liberté très surveillée 
des anciens prisonniers palestiniens
Emmanuelle Talon

   (...) Hasan Slameh venait d’être libéré «sans condition», dans le cadre de l’accord conclu entre Israël et le Hamas pour la libération du soldat Gilad Shalit. Petit homme mince au grand veston, qui a passé 29 années dans les prisons israéliennes, il savoure une liberté à l’arrière-goût de sursis:
   «Ils sont venus à une heure du matin. C’était début novembre. Ils ont tambouriné à la porte et m’ont emmené à la prison d’Ofer (ndr: près de Ramallah). J’ai attendu trois heures mais l’interrogatoire n’a duré que dix minutes: ils m’ont montré des photos satellitaires de mon quartier et m’ont demandé de désigner ma maison. Ils m’ont aussi demandé le nom de mes voisins et où vivait chaque membre de ma famille. Mais ils ont déjà toutes ces informations
   Ancien activiste du Fatah emprisonné en août 1982, à l’âge de 24 ans, alors qu’il était encore étudiant en physique à l’université de Bir Zeit, Hasan Slameh est l’un des plus vieux prisonniers politiques palestiniens - un de ceux que l’on surnomme ici «les généraux de la patience».
   Selon Ziad Abu Ein, vice-ministre palestinien en charge des Affaires des Prisonniers, le cas de Slameh n’est pas un cas isolé: «La grande majorité des anciens détenus reçoivent des “visites” de l’armée à leur domicile, la maison est fouillée de fond en comble, ils sont interrogés. C’est une façon de leur dire: “Nous savons où vous êtes. Restez tranquilles.”»
   Le 16 octobre, Emi Talmor, directeur du département des Pardons au ministère de la Justice israélien déclarait pourtant au site Al Jazeeraque les prisonniers libérés «sans condition» dans le cadre de l’échange Shalit «devront signer une déclaration dans laquelle ils s’engagent à ne prendre part à aucune activité terroriste. Après cela, il n’y aura aucune surveillance». (paroles de ministre...) (...)


°°°
Luc Desle

Aucun commentaire: