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Pensées pour nous-mêmes:
(SOIS LE CIEL ET l'OCÉAN QUAND ILS S'ACCOUPLENT.)
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"Ils sont venus, ils sont tous là,
même ceux du sud de l'Italie...
Elle va mourir laaaaaa....
Démocrâssie..."
« Les nouveaux chiens de garde »,
film coréalisé par Gilles Balbastre
et Yannick Kergoat
…avec Christophe Barbier (l'ami de Carlitta), Yves Calvi (Monsieur expliquez-moi-tout-comme-veut-le-comprendre-le-bas-peuple-que-je-méprise), Arlette Chabot (la vieille duègne racornie), Daniel Cohen (Monsieur je-parle-pour-ne-pas-m'écouter), François Denord (?), Alain Duhamel (Monsieur Formol), Jean-Pierre Elkabach (Monsieur Formol bis), Jean Gadray(?), Laurence Ferrari (Madame laquée), Luc Ferry (Monsieur Moi-Je-Philosophe), Michel Field (Monsieur ex-gaucho-comme-les-autres), Franz-Olivier Giesbert (tapeur en chef sur ceux qui, autrefois, me faisaient trembler) , Michel Godet(?), Laurent Joffrin (Monsieur barbiche), Jacques Julliard (Nouvel Obs de ma suffisance), Bernard-Henri Lévy (Là... Heu...), Frédéric Lordon(?), Henri Maler(?), Alain Minc (j'sais rien, donc j'dirai tout et son contraire), Michel Naudy(?), Christine Ockrent (Madame Formol), Jean-Pierre Pernaut (Le Bon-P'Tit-Gars), David Pujadas (Monsieur sourcil)… dans leurs propres rôles !
« Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce (par le chantage? La prévarication? Le mensonge? La morgue? Le mépris? etc.). »
Cette phrase (?) de Franz-Olivier Giesbert résume très bien ce que cherche à démontrer cet excellent film documentaire qui évoque les liaisons dangereuses entre journalistes et décideurs (dirigeants de grandes entreprises, responsables politiques…), et met à mal la sacro-sainte trinité « pluralisme (des décideurs d'argent, peut-être?) – indépendance (vis à vis de la Démocratie, trop brouillonne?) – objectivité (dans la démarche univoque?)» revendiquée pourtant par tout journaliste un tantinet soucieux d’éthique…(...)
Lire l'article excellent sur:
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"Le-Nucléaire-C'est-Sans-Danger-Je-Vous-L'assure"
(Cette attachée de presse de l'industrie nucléaire faisait froid dans le dos)
(...) Bernard Laponche, spécialiste de l'énergie atomique, déplore l'hypocrisie et le déni de l'Etat autour des trop nombreux risques nucléaires.
(...) / Vous parlez d'un « bloc nucléaire », est-ce un lobby ?
Je suis contre le mot lobby car c'est beaucoup plus que cela. C'est l'Etat, la haute administration, avec le corps des Mines et même l'Ena, donc la plupart des politiques qui sont pronucléaires. Sans parler du pouvoir du CEA, qui est un Etat dans l'Etat car il est à la fois dans le civil et le militaire, Areva qui a de l'argent pour se payer des publicités dans les médias, EDF tentaculaire... C'est un bloc, difficile à fissurer, qui commence à se fissurer aujourd'hui.
Le nucléaire a été monté en épingle en France comme étant quelque chose de super important, et aujourd'hui, on s'aperçoit que le roi est nu, par un excès d'arrogance.
/ L'ASN et l'IRSN sont-ils indépendants à vos yeux ?
A l'intérieur de cet Etat pronucléaire, ils ont un rôle de contrôle, qui n'ira jamais jusqu'à une remise en cause du nucléaire. C'est comme l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à la fois chargée de contrôler le nucléaire, et aussi de le promouvoir, en somme de vérifier qu'on ne fait pas n'importe quoi avec.
L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) fait un très bon boulot de recherche et d'expertise. Ce sont surtout des ingénieurs qui trouvent dans la complexité du nucléaire des sujets de recherche passionnants. J'ai fait partie de cette « race », je les comprends.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a tendance à se prendre pour Dieu le père en disant « Moi, je suis juge ». Ils ont le pouvoir de dire au gouvernement s'il faut arrêter les centrales, mais ne l'ont jamais fait.
/Où sont les experts vraiment indépendants alors ?
En France, si vous êtes un universitaire et que vous êtes antinucléaire, votre carrière est foutue.
Il y a bien le Groupe de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN), créé dans les années 70 par des physiciens militants du Collège de France, et puis Wise Paris, avec Mycle Schneider et Yves Marignac, et l'association Global Chance, des labos indépendants comme laCRIIRAD et l »Acro, certains membres des CLI, mais cela fait peu de monde et peu de moyens. Le recours à l'expertise indépendante et à la contre-expertise devrait être systématique et rémunéré.
C'est comme dans le médicament, où l'on s'aperçoit que les experts sont liés aux labos et ne sont pas indépendants. Si vous êtes dans un labo et que vous n'avez l'aide d'EDF ni de personne, vous n'êtes pas reconnu comme expert. (...)
Lire la passionnante entrevue sur:
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"On ne passe pas!
- Mais je veux sortir!
- Ce qui est dans le tunnel, reste dans le tunnel,
proverbe de commerçant palestinien.
- Ben M... alors!"
- Mais je veux sortir!
- Ce qui est dans le tunnel, reste dans le tunnel,
proverbe de commerçant palestinien.
- Ben M... alors!"
Entre Gaza et l'Egypte,
les tunnels sont en grève
(...) Apparemment rien de plus banal qu’une grève de commerçants pour protester contre une hausse des impôts et taxes sur leurs affaires.
Sauf que cette grève-là, qui a débuté mardi 10 janvier 2012, est le fait des propriétaires de tunnels souterrains creusés entre la bande de Gaza et l’Egypte. Ils sont furieux d’être pressurés par le gouvernement Hamas, raconte al-akhbar. Et bloquent l’importation des biens et équipements en provenance d’Egypte.
En vigueur depuis «juin 2006 après l'enlèvement d'un soldat israélien, le blocus de Gaza a été considérablement renforcé après la prise de contrôle du territoire en juin 2007 par le Hamas», rappelait Le Nouvel Observateur. Dès lors, avec la fermeture prolongée de la frontière, et la restriction des importations venant de l’Etat hébreu, les tunnels souterrains ont permis de commercer avec l’Egypte (matériau de construction, marchandises, pétrole, mazout).
Vitaux pour l’économie de Gaza, ces tunnels permettent également l’acheminement d’armes vers Israël (...)
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"Sus à la Guerre!
- ?... Qu'ess-qui dit?
- T'inquiète... Ca fait longtemps qu'il a perdu la boule...
La faute aux éclats d'obus..."
"Sus à la Guerre!
- ?... Qu'ess-qui dit?
- T'inquiète... Ca fait longtemps qu'il a perdu la boule...
La faute aux éclats d'obus..."
Les guerres de 2012
ASIE CENTRALE
(au hasard)
(...) Plusieurs États de la région ne survivent que par un pur hasard: leurs infrastructures frôlent l’effondrement, leurs systèmes politiques sont dévorés par la corruption et leurs services publics sont pratiquement inexistants. Par-dessus le marché, le Tadjikistan, par exemple, doit affronter aujourd’hui des insurrections à la fois locales et extérieures menaçant sa sécurité, ce qu’il a à peu près zéro moyen de maîtriser. Pour ajouter aux malheurs du pays, ses relations avec l’Ouzbékistan voisin n’ont jamais été aussi mauvaises. Leur désaccord de longue date sur la gestion de l’eau ne semble pas près de se résoudre et des accidents aux frontières menacent parfois de déclencher des violences plus graves.
Pour ce qui est de l’Ouzbékistan lui-même, si Washington s’appuie de plus en plus sur Tachkent pour sa logistique en Afghanistan, la nature brutale du régime signifie que c’est non seulement un partenaire embarrassant, mais aussi, au final, qu’il est extrêmement peu fiable. Il y a déjà eu au moins un attentat sur la voie de chemin de fer par laquelle transite le matériel américain dans le pays. Vu que l’état des relations entre les États-Unis et le Pakistan semble toucher le fond un peu plus chaque semaine, Washington estime probablement qu’il n’a pas beaucoup le choix, mais il passe indéniablement de Charybde en Scylla.
Et puis il y a l’instable Kirghizistan. Faute de mesures rapides, véritables et complètes pour réparer les dégâts provoqués par les pogroms ethniques dans le sud en 2010, le pays risque un nouveau cycle de violences collectives. Melis Myrzakmatov, le maire ultranationaliste d’Osh [la deuxième ville du Kirghizistan], qui a dans le passé revendiqué que les ordre de Bichkek ne s’appliquaient pas à sa ville du sud, s’interroge sur la possibilité de créer une police municipale indépendante du ministère de l’Intérieur et va sans nul doute continuer à envoyer des coups de semonce au gouvernement central en 2012. (...)
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Luc Desle
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