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Pensées pour nous-mêmes:
(SI TU VEUX PENSER À TOI PENSE AUX AUTRES...)
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Quelques chansons de Jean-Louis Murat, sur demande express de Blanche Baptiste et Nadine Estrella. Ces deux collaboratrices goûtent beaucoup la liberté de ton du sieur Murat qui, sur les plateaux de télé, ne déborde pourtant pas de sympathie.
Mais il est vrai que, confronté à un "journaliste", quelqu'un qui se veut artiste a souvent l'occasion de se "les" manger, devant le vide sidéral de l'intervieweur qui, souvent, n'a pas lu ses fiches...
Et puis un type qui injurie les hommes politiques et qui crache sur la foule contemporaine, ça n'est pas pour nous déplaire... même si n'est pas Rimbaud qui veut... Mais quand on sait comment a fini le "grand" poète, gangréné jusqu'à la moelle, après avoir vendu des armes, on se dit que... Bon. On se dit...
On se dit que Murat vieillit doucement, légèrement amer, rongé par les nostalgies, sans espoir de retour, mais avec une classe certaine. En ces temps de misère intellectuelle, ce n'est pas si mal. Alors, Mesdemoiselles, merci pour ces petits moments de tendresse bienvenue, surtout ce premier Janvier, en attendant le mois de Mai, bien sûr!
On se dit que Murat vieillit doucement, légèrement amer, rongé par les nostalgies, sans espoir de retour, mais avec une classe certaine. En ces temps de misère intellectuelle, ce n'est pas si mal. Alors, Mesdemoiselles, merci pour ces petits moments de tendresse bienvenue, surtout ce premier Janvier, en attendant le mois de Mai, bien sûr!
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Jean-Louis Murat,
Le col de la Croix Morand
"Comme un lichen aigri
sur le flanc d'un rocher
comme un loup sous la voie lactée
je sens monter en moi
un sentiment profond
d'abandon
Par mon âme et mon sang
Col de la Croix Morand
Je te garderai
Quand à bride abattue
les giboulées se ruent
je cherche ton nom
j'en meurs mais je sais
que tous les éperviers
sur mon âme veilleront
Par mon âme et mon sang
Col de la Croix Morand
je te garderai
Pour ce monde oublié
ce royaume enneigé
j'éprouve un sentiment profond
un sentiment si lourd
qu'il m'enterre mon amour
et je te garderai
Quand montent des vallées
les animaux brisés
par le désir transhumant
je te prie de sauver
mon âme de berger
je suis innocent
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Jean Louis Murat
L'ange dechu
Je jette une orange
Vers l'astre mort
Quand s'éveille l'ange
Dans mon pauvre corps
J'arrache les pierres
Au mur épais
Du tombeau de terre
Où tu m'as jeté
Et je monte à grand peine
Par les chemins
Que prennent les reines
Les assassins
Dans cet univers de cendres
Où aimer n'existe pas
Parfois je prie mon ange
Eh, ne m'oublie pas !
Chaque jour les nostalgies
Nous rongent
Sans retour nous dérivons
Privés de tout retour
Je crains tant le souffle
Du temps sur moi
J'ai connu sa bouche
Dans l'au-delà
Fais de mon âme une branche
De mon corps un talus
Mais Dieu apaise l'ange
L'ange déchu.
Vers l'astre mort
Quand s'éveille l'ange
Dans mon pauvre corps
J'arrache les pierres
Au mur épais
Du tombeau de terre
Où tu m'as jeté
Et je monte à grand peine
Par les chemins
Que prennent les reines
Les assassins
Dans cet univers de cendres
Où aimer n'existe pas
Parfois je prie mon ange
Eh, ne m'oublie pas !
Chaque jour les nostalgies
Nous rongent
Sans retour nous dérivons
Privés de tout retour
Je crains tant le souffle
Du temps sur moi
J'ai connu sa bouche
Dans l'au-delà
Fais de mon âme une branche
De mon corps un talus
Mais Dieu apaise l'ange
L'ange déchu.
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Jean-Louis Murat -
Insensible
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Jean-Louis Murat -
Si je devais manquer de toi
Si je devais manquer de toi,
Mon vague à l'âme, mon poisson-chat,
Ma tendre espionne, ma passion,
Toi, l'encolure de mes chansons,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Des profondeurs de l'océan,
Comme un matador, un tyran,
Guidé par l'odeur des chevaux,
Je viens me glisser sous ta peau,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Ton plus beau nom est portugais,
Hongrois, brésilien, puis français,
Par chaque bouche, passe ta voix,
En bouche à bouche, parle-moi,
Et garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Manquer de toi
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
Mon vague à l'âme, mon poisson-chat,
Ma tendre espionne, ma passion,
Toi, l'encolure de mes chansons,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Des profondeurs de l'océan,
Comme un matador, un tyran,
Guidé par l'odeur des chevaux,
Je viens me glisser sous ta peau,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Ton plus beau nom est portugais,
Hongrois, brésilien, puis français,
Par chaque bouche, passe ta voix,
En bouche à bouche, parle-moi,
Et garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Manquer de toi
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
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Blanche Baptiste et Nadine Estrella
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