La vérité, l'âpre vérité.
Georges Jacques Danton
Ségolène Royal, évoquant notamment « l'affaire Woerth »,
a mis en cause la « corruption » du pouvoir.
La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc). C'est une pratique qui peut-être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires).
Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent.
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LAUREL ET HARDY,
réagissant aux propos de Ségolène Royal
"L'outrance de Ségolène Royal la disqualifie », a dénoncé Luc Chatel. « Mme Royal pratique la République de la calomnie », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
("République bananière de la calomnie" sonnerait mieux, non? )
Une république bananière désigne un pays dirigé par un gouvernement corrompu.
Cette expression date de la première moitié du XXe siècle, à l'époque où la United Fruit Company, grand producteur américain de bananes finança et manipula pendant environ 50 ans la majorité des États d'Amérique centrale pour mieux conduire ses activités. Elle fut d'abord et principalement appliquée aux pays d'Amérique centrale et de la mer des Caraïbes et s'est par la suite étendue aux pays qui, sous les apparences de républiques constitutionnelles, tendent vers l'économie palatiale ou la dictature.
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Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, a souhaité une sortie
« du cul de basse-fosse qui mène à la "marinelepénisation" des esprits ».
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Un néologisme - du grec νέος : néos ("nouveau") et λόγος : lógos ("parole") - est le phénomène de création de nouveaux mots. (marinelepénisation...)
On distingue le néologisme objectif, naturel à la langue, qui est un nouveau lemme (ou la création d'un nouveau lemme) apparaissant dans le lexique d'une langue, construit (par dérivation (dont parasynthèse), dérivation impropre, mot composé, acronymie, abréviation, utilisation d'un mot-valise, etc.) et non hérité d'un état plus ancien de la langue ou emprunté d'une autre langue.
Il existe par ailleurs le néologisme subjectif, qui est le fait d'un auteur ou d'une personnalité, au contraire des mots hérités par la langue; on en fait alors une figure de style car il peut entrer de manière caractéristique dans la formation d'un style littéraire propre, comme dans celui de Louis-Ferdinand Céline ou de Frédéric Dard.
(Heu... Laurent Wauquiez serait-il notre nouveau Céline?
Vraiment? P... j'ai rien vu venir...)
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"Chut! On est là incognito"
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"L'école, c'est notre Église laïque à nous."
Paul Bert
(Mais nous qui? Manifestement pas lui et eux.)
La laïcité en France est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses — l’État devant rester neutre — et garantit la liberté de culte (les manifestations religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine.
À travers la laïcisation de la société, il ne s’agit pas pour la République de combattre les religions, mais d’empêcher leur influence dans l’exercice du pouvoir politique et administratif, et de renvoyer parallèlement les idées spirituelles et philosophiques au domaine exclusif de la conscience individuelle et à la liberté d’opinion.
(Assurément, certains ont l'entendement sélectif...)
Benoît Barvin
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