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"Super, ce dernier repas du soir...
- Heu... Pas que du soir, mamie..."
Le discret enterrement
de la réforme de la dépendance
(...) Après François Fillon, le 24 août, la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot, a confirmé à la presse un nouveau report, qui sonne comme un abandon, de la réforme de la dépendance. Il n'y aura "aucune mesure financière supplémentaire" pour les personnes âgées dépendantes dans le projet de loi de finances 2011, a déclaré la ministre dans Libération, vendredi 2 septembre. (...)
(...) Le 8 février 2011 encore, alors qu'il lançait le "grand débat national" sur la question, Nicolas Sarkozy avait pourtant promis : "Ce débat je l'ai souhaité, je l'ai voulu malgré (...) les mises en garde de ceux, si nombreux, qui le trouvaient trop risqué au regard des enjeux et des échéances électorales. Une fois de plus, il aurait donc fallu attendre… Mais attendre quoi ? (...) L'ampleur de ce défi nous la mesurons tous, nous savons tous quelle est sa gravité, l'urgence qu'il y a à nous donner les moyens d'y répondre." La crise et les nécessités de la rigueur ont mis fin à ce volontarisme (volonta...? Ahahaha!). (...)
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"C'qu'j'dis que ch'ferai pas, j'le f'rai...
- Et le contraire pareil..."
(Ce n'est pas pour rien qu'on appelait ce ministre
"La voix de son maître")
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La « combine » de Xavier Bertrand
pour déstabiliser l'intersyndicale ?
(...) Déjà utilisée par François Fillon lors de la demande François Chérèque d'un « sommet social » qui a eu lieu ... à titre individuel, par téléphone, celle-ci reprend du service par le truchement de Xavier Bertrand qui vient d'annoncer dimanche : « (...) qu'il souhaitait discuter avec les syndicats, qu'il va recevoir à partir du 13 septembre, de la possibilité pour les chômeurs de maintenir des droits à indemnisation non utilisés en cas de reprise du travail(...) Et d'où vient cette subite idée, qui aurait pu être proposée il y a bien longtemps, compte tenu des chiffres épouvantables du chômage ? Eh bien, de la CFDT qui la proposait en janvier 2011 : « (...) la CFDT souhaite introduire de nouveaux avantages pour les chômeurs. Notamment des « droits rechargeables », qui consisteraient à récupérer ultérieurement, en cas de nouvel accident de carrière, la durée d’indemnisation non consommée. Ce serait une incitation à reprendre un emploi », insiste le secrétaire général, François Chérèque (...) »
Et que dit Xavier Bertrand ? « Aujourd'hui, il faut travailler quatre mois pour être indemnisé, mais si vous reprenez un emploi pour deux mois, ça s'arrête (...) La tentation peut être d'aller au bout de son chômage indemnisé avant de reprendre un emploi (...) Ce que je propose, c'est un compte avec des droits à indemnisation qui, même si on reprend une activité de courte durée, soient préservés » qui a ajouté vouloir : « en finir avec tout ce qui éloigne de la reprise d'activité »
Beau copié/collé qui devait amener la CFDT à appeler à la modération syndicale en termes de manifestations et permettre à Xavier Bertrand de marginaliser la CGT. Tout en valorisant, bien entendu, son image sociale ... face à Jean-François Copé ! (...)
(...) Xavier Bertrand et François Chérèque le savent, les « droits rechargeables » ont été rejetée par le patronat, tout comme l'idée de : l'instauration d'un malus de cotisation chômage sur les emplois précaires. Mais, après tout, pour le gouvernement, sur le chômage, comme sur les autres sujets, il suffit de faire illusion ... jusqu'à la présidentielle ! (...)
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"La vraie misère est la misère de l'âme."
[Amadou Koné]
Extrait de Les frasques d'Ebinto
(Les futures paroles de DSK, en exclusivité:
"Je me retire de la vie people, mondaine,
de faire le grand écart, comme d'hab")
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(Le concept 'la classe dans la rue'
attirait de plus en plus de monde)
Fermer les écoles pour chasser les migrants
(...) A la rentrée, des milliers d'enfants de migrants vivant à Pékin ont trouvé leur établissement fermé. Les autorités chercheraient ainsi à limiter l'afflux de ruraux dans la capitale. (...)
(...) Il s'agit de toute évidence d'une mesure visant à limiter le nombre de résidents permanents dans la municipalité de Pékin. Mais cette mesure ne se justifie pas. Ces chefs de famille qui vivent d'emplois précaires dans la capitale depuis de longues années y sont bien établis. Pourtant, leurs enfants ne peuvent pas être scolarisés normalement à Pékin ! Ceux qui ont réussi à l'être au prix de bien des difficultés se voient aujourd'hui confrontés au risque de fermeture de leurs écoles. Comment se fait-il que, dans une ville aussi grande que Pékin, on ne parvienne pas à caser quelques tables de travail supplémentaires pour les enfants de travailleurs migrants d'origine rurale ? (...)
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Benoît Barvin
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