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"Mais... Nous on croyait qu'il n'y avait que
les méchants nazis qui faisaient
des expériences ignobles sur les gens?"
(La naïveté des peuples terriens était insondable)
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Les expériences médicales américaines
au Guatemala dans les années 40
ont tué au moins 83 personnes
(...) Les scientifiques avaient sciemment inoculé, et à leur insu, à près de 1 300 personnes la syphilis et la blennorragie. De ces 1 300 personnes, seules "700 ont bénéficié d'un quelconque traitement", a ajouté M. Hauser lors d'une réunion destinée à présenter les conclusions préliminaires de la commission. Ces expériences, qui ont eu lieu entre 1946 et 1948, ont été financées par les instituts nationaux américains de la santé.
Les chercheurs avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Ils les ont encouragées à transmettre des maladies sexuelles et n'ont pas traité celles qui ont contracté la syphilis. Selon la présidente de la commission, Amy Gutmann, il s'agit là d'une "injustice historique" (injustice, c'est tout?) faite aux populations concernées. (...)
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Le forage pétrolier épinglé en mer du Nord
(...) Les traces – visibles – de la pire marée noire depuis dix ans dans les eaux britanniques ont finalement disparu. Lundi 22 août 2011, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé que la nappe d’huile qui flottait en fin de semaine dernière au large des côtes écossaises s’était dispersée. Plus aucune goutte de pétrole ne s’échapperait de l'oléoduc de la plateforme pétrolière Gannet Alpha, alors que les deux fuites qui s’étaient déclarées le 10 août dernier seraient désormais colmatées.
Au final, ce sont 218 tonnes de pétrole (1 500 barils) qui se sont écoulées en mer du Nord, soit davantage que la somme des fuites annuelles d'hydrocarbures recensées dans la région au cours de la dernière décennie. Sans compter que le risque de nouvelle fuite perdure, puisque Shell doit encore trouver comment vidanger les 660 tonnes de pétrole encore contenues dans l’oléoduc endommagé.
Si l’accident s’avère toutefois sans commune mesure avec la marée noire du 20 avril 2010 aux Etats-Unis, lors de laquelle des dizaines de millions de tonnes de brut s'étaient déversées dans le golfe du Mexique, le groupe Shell, et plus largement la sûreté des installations pétrolières en mer du Nord, est néanmoins aujourd’hui sévèrement étrillé. Car après l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon de BP, les compagnies pétrolières avaient vanté les forages en mer du Nord comme les plus sûrs au monde, arguant qu’une telle catastrophe ne pourrait jamais se produire dans les eaux britanniques. (...)
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"Le nom de ma coupe de cheveux?
Faux derche, pourquoi?"
François Fillon rejette (manichéennement?) les
«approches manichéennes» du nucléaire
(...) Convaincu (par les tenants de l'industrie nucléaire?) que la France «conserve une avance technologique et une maîtrise internationalement reconnue», François Fillon a souligné que l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima avait «rappelé de façon dramatique qu'on ne transige pas avec la sûreté nucléaire (héhéhé)». A la suite de l'accident de Fukushima en mars dernier, les pays européens ont lancé des tests pour vérifier la résistance de leurs centrales nucléaires à des catastrophes naturelles et à des évènements d'origine humaine. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) rendra à la fin de l'année ses premières conclusions.
Rappelant que l'Allemagne avait choisi de sortir du nucléaire d'ici 2022 après la catastrophe de Fukushima, le chef du gouvernement a réaffirmé que la France avait de son côté assumé son choix du nucléaire et de «la place essentielle qu'il occupe dans notre économie et notre bien-être quotidien (sans augmentation de prix de l'électricité?)». La hausse des prix des matières premières et l'engagement de la France à lutter contre le changement climatique ont motivé ce choix, selon François Fillon, malgré les «inquiétudes» nées de la catastrophe japonaise. Le Premier ministre a «récusé fermement les approches manichéennes dans lesquelles beaucoup voudraient nous enfermer», entre «sortie du nucléaire et tout nucléaire», et plaidé pour une «voie responsable» qui continue à privilégier cette source d'énergie, complétée par des énergies renouvelables (les moulins à vent?). (...)
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(L'équipe des States chargée de s'occuper des anti-nucléaires
était à bloc dans son rôle)
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Benoît Barvin (avec le concours de Jacques Damboise)
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