Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 4 août 2012

"Il changeait d'avis toutes les heures mais de sous-vêtements bien moins souvent". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:


(LE BONHEUR EPHEMERE N'EST PAS
LE BONHEUR DU TOUT.
MAIS QU'EST-CE QUE LE BONHEUR?)

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"Monsieur le Curé, je vous en prie,
rendez-moi ma chaise...
- Vous rigolez, pour que vous me teniez
le crachoir pendant des heures?
Il n'en est pas question!"

Confession, 1980 by Cristina García Rodero
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"J'avais dit, l'important est de participer...
mais je n'ai pas ajouté: participer à cette foire
d'empoigne de marques et de fric à tout-va...
Du moins, je crois..."


Pierre de Fredy de Coubertin, baron de Coubertin, né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève1, est un historien et pédagogue français surtout connu pour être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne. Il a cependant pris également une part importante dans l'éclosion du scoutisme laïc français.


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JO 2012 © : 
CAUCHEMAR CYBERPUNK
 LIONEL MAUREL (CALIMAQ)

   (...) Pour défendre ses marques et ses droits d’auteur, mais aussi être en mesure de garantir de réelles exclusivités à ses généreux sponsors comme Coca-Cola, Mac Donald’s, Adidas, BP Oil ou Samsung, le CIO a obtenu du Parlement anglais le vote en 2006 d’un Olympics Game Act, qui lui confère des pouvoirs exorbitants. L’Olympics Delivery Authority dispose ainsi d’une armada de 280 agents pour faire appliquer la réglementation en matière de commerce autour des 28 sites où se dérouleront les épreuves et le LOCOG (London Organizing Committee) dispose de son côté d’une escouade de protection des marques, qui arpentera les rues de Londres revêtue de casquettes violettes pour s’assurer du respect de l’Olympics Brand Policy. Ils auront le pouvoir d’entrer dans les commerces, mais aussi dans les “locaux privés”, et de saisir la justice par le biais de procédures d’exception accélérées pour faire appliquer des amendes allant jusqu’à 31 000 livres…

   L’Olympics Game Act met en place une véritable police du langage, qui va peser de tout son poids sur la liberté d’expression pendant la durée des jeux. Il est par exemple interdit d’employer dans une même phrase deux des mots “jeux”, “2012″, Twenty Twelve”, “gold”, “bronze” ou “medal”. Pas question également d’utiliser, modifier, détourner, connoter ou créer un néologisme à partir des termes appartenant au champ lexical des Jeux. Plusieurs commerces comme l’Olympic Kebab, l’Olymic Bar ou le London Olympus Hotel ont été sommés de changer de noms sous peine d’amendes. (...)

   (...) L’usage des symboles des Jeux, comme les anneaux olympiques, est strictement réglementé. Un boulanger a été obligé d’enlever de sa vitrine des pains qu’il avait réalisés en forme d’anneaux ; une fleuriste a subi la même mésaventure pour des bouquets reprenant ce symbole et une grand-mère a même été inquiétée parce qu’elle avait tricoté pour une poupée un pull aux couleurs olympiques, destiné à être vendu pour une action de charité !

   Cette règle s’applique aussi strictement aux médias, qui doivent avoir acheté les droits pour pouvoir employer les symboles et les termes liées aux Jeux. N’ayant pas versé cette obole, la chaîne BFM en a été ainsi réduite à devoir parler de “jeux d’été” pour ne pas dire “olympiques”. Une dérogation légale existe cependant au nom du droit à l’information pour que les journalistes puissent rendre compte de ces évènements publics. Mais l’application de cette exception est délicate à manier et le magazine The Spectator a été inquiété pour avoir détourné les anneaux olympiques sur une couverture afin d’évoquer les risques de censure découlant de cet usage du droit des marques. Cet article effrayant indique de son côté que plusieurs firmes anglaises préfèrent à titre préventif s’autocensurer et dire “The O-word” plutôt que de se risquer à employer le terme “Olympics“. On n’est pas loin de Lord Voldemort dans Harry Potter, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Dire-Le-Nom !(...) 

Lire le très intéressant article sur:


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"De dous mes meilleurs Konseillers,
la seule gui gonde:
la Pière allemannte!"



Les amis dont Merkel se passerait bien
PresseuropHandelsblatt

   (...) "Qui gouverne l'Allemagne?", s'interroge un brin offusqué le Handelsblatt. Le quotidien économique de Düsseldorf rapporte que la chancelière allemande est confrontée à des "souhaits, demandes et menaces" de toutes parts pour que Berlin s'engage davantage dans le sauvetage de l'euro.

   Ces derniers temps, beaucoup se sentent une vocation à conseiller la plus grande économie européenne sur ce qui devrait se faire en ces jours de crise. Ces gouvernants en herbe se trouvent à Washington, Londres, Rome, Luxembourg et Paris.
   Parmi ceux “que personne n’a invité” et qui demandent plus d'enthousiasme allemand dans la lutte contre la crise, le Handelsblatt distingue Timothy Geithner, le ministre des Finances américain, qui s’est imposé sur le lieu de vacances de son confrère allemand Wolfgang Schäuble après avoir annoncé que ‘si on laisse l'Europe plantée au bord du gouffre, on ne fait qu'augmenter le coût de la crise'.

   Autre bon conseil indésirable pour le journal, Mario Draghi, le patron de la BCE, qui pousse Angela Merkel à permettre à la BCE l’achat contesté de plus d'obligations d'Etats et à activer ainsi le bazooka, comme l'appellent les Européens du Sud, c'est-à-dire l'émission illimitée d'argent par la BCE.

   Membre surprise de ce cercle des "conseillers non invités“, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair aurait dit que le contribuable allemand devrait se porter garant pour la montagne de dette européenne à hauteur de 8 800 milliards d'euros

   Dernier de la liste, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, dont la patrie est désormais visiblement trop petite. Il reproche à l'Allemagne de faire continuellement de la politique intérieure dans la crise de l'euro et de ‘vouloir gérer les autre membres de l'union monétaire comme des filiales. (...) 

Lire sur:


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"Mais? Mais, les gars? On va pas pouvoir
me voir si vous faites ça?
- Justement...
- Vous me trouvez laid, c'est ça?
- Pas vraiment mais ça y ressemble"
Sean Lee

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Luc Desle

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