Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 20 août 2012

"Le toiletteur des morts était un rien négligé". Jacques Damboise in "Pensées à petits-pets"

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Pensées pour nous-mêmes:

(TON PAS EST JUSTE
QUAND TU NE COURS PAS)

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"Et pourquoi tu ne veux pas de lui?
- Il a la boule à zéro, tu comprends...
- Quelle Horreur!"

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(Nouvelle vision de la statue de l'ex Première Dame,
vue de dos... et en contre-plongée...)


Scandale monumental 
(un peu excessif, non?)
autour de Carla Bruni-Sarkozy
Nabila Ramdani 

   (...) Expression éloquente de la vanité et de l’incurie propres à la classe politique française, une statue en bronze de Carla Bruni, mannequin devenu première dame, est au cœur de la controverse. Installée le 31 juillet à Nogent-sur-Marne [elle sera inaugurée officiellement le 21 septembre], en banlieue parisienne, l’œuvre est puissante, non seulement par sa taille et son coût, fort coquet, mais aussi parce qu’elle dépeint l’héritière multimillionnaire en ouvrière. Carla, native de Turin, y est représentée en plumassière, une de ces femmes pour la plupart italiennes jadis exploitées dans les manufactures locales pour fabriquer de belles plumes pour les plus riches. Certains ont visiblement pensé qu’une ancienne reine de la mode forte d’une fortune facilement gagnée et de plusieurs luxueuses demeures à travers la France pouvait idéalement incarner ses compatriotes immigrées d’hier.

   Jacques J. P. Martin, le maire de Nogent, est l’artisan de ce monumental scandale, dont l’idée lui est venue alors que le mari de Carla, Nicolas Sarkozy, était encore à la présidence de la France. Ce membre ambitieux de l’UMP entendait même faire payer au contribuable les quelque 80 000 euros qu’allait coûter la statue. Mais son calcul carriériste est finalement tombé à l’eau, d’abord avec la défaite de Sarkozy à la présidentielle de mai dernier, puis avec son implication dans diverses affaires de corruption. A peine avait-il perdu son immunité présidentielle que la police se rendait au domicile parisien des Bruni-Sarkozy, ainsi qu’à deux bureaux liés à l’homme politique déchu.

   Le couple a disparu la veille de ces descentes de police et ne s’est pas manifesté pendant plus d’un mois. Selon certaines rumeurs, Carla et Nicolas auraient cherché refuge auprès d’amis milliardaires, notamment le roi du Maroc et un magnat canadien à qui Sarkozy avait décerné la Légion d’honneur. Cette volonté de discrétion [brisée par la déclaration de Nicolas Sarkozy le 8 août à propos de la Syrie] détonne incroyablement quand on se souvient du grand train que menait ce couple amoureux de l’exposition médiatique. Jets privés avec four à pain fabriqué sur mesure, factures de fleuristes dépassant les 750 euros par jour, photos en couverture de Vanity Fair et même CD lancé par la première dame, rockeuse autoproclamée, sont autant d’initiatives prises à la tête de l’Etat qui ont écœure les Français. Au point qu’ils ont fini par chasser Sarkozy au profit du gouvernement le plus à gauche que la France ait connu depuis des dizaines d’années. (...) (quand les Anglais détestent, c'est à fond...)


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"On nous a dit que Mattel cherchait des modèles
pour sa prochaine Barbie spécial infirmières syriennes..."


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"Quoi, c'est ça une "gogue queen"?
- Heu... Pas "Gogue" mais "Drag"!
- Ah bon, on se disait aussi..."


Mattel commercialise 
la première Barbie drag-queen

   (...) Barbie a eu de multiples vies: femme au foyer, hôtesse de l'air, puis médecin, astronaute, ou attaquée par les oiseaux d’Hitchcock. Elle a même été candidate à la présidence des Etats-Unis en 2000, bien avant Hillary Clinton et Sarah Palin. Barbie a toujours capté l'air du temps — ses premières poupées noires datent des années 60 — mais jusqu’ici, elle avait toujours été une femme.

   C’était sans compter sur le lancement en décembre prochain d’une Barbie drag queen. Mais si cette barbie drag queen n’est pas explicitement vendue comme telle par Mattel, précise The Atlantic Wire, elle a été surnommée ainsi à cause de sa ressemblance  frappante avec l'un de ses designers, Philippe Blond.

   Comme toutes les Barbies, celle-ci porte des cheveux longs, un maquillage voyant et des vêtements très courts. Et n’a ni pomme d’adam ni de bosse au niveau de l’entrejambe comme Ken, explique Gothamist. «La poupée est librement inspirée de Philippe et du personnage qu’il joue dans notre petit monde de Blonds», a précisé David Blond au New York Times. Un univers plein de strass et de glam qui va de Marlene Dietrich à Marilyn Monroe et Jerry Hall

   David et Philippe Blond, qui ont créé entre autres les corsets de Beyonce et Katy Perry, avaient déjà réalisé une collection de barbies pour célébrer les cinquante ans de la poupée en 2009. (...)

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Luc Desle

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