***
"Moi, le Bleu-Blanc-Rouge,
je l'aime de front... parfois"
Quand Borloo et Estrosi
étaient prêts à s'allier au FN
David Doucet
(extrait)
(...) Autre figure de la majorité à critiquer la droitisation de l'UMP, Christian Estrosi se présente lui aussi comme un chevalier anti-frontiste. Le maire de Nice vient de décider d'organiser un contre-meeting lors des journées d'été du FN, qui se tiendront dans sa ville les 10 et 11 septembre prochains.
En mars 1998, le futur ministre de l'Industrie de Nicolas Sarkozy plaidait pourtant pour une alliance entre le RPR et le FN en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). L'ancien maire frontiste de Toulon, Jean-Marie Le Chevallier, raconte: "Christian Estrosi avait participé aux négociations et aurait été mon vice-président en cas d'entente." Mais Jean-Marie Le Pen a finalement rejeté les conditions de la droite et l'accord a capoté.
La droite a toujours été très divisée sur l'attitude à tenir à l'égard du Front national. Malgré la stratégie du cordon sanitaire édictée dès les années 1980 par Jacques Chirac, de nombreux accords locaux ont été signés. Selon le politologue Erwan Lecoeur, les régionales de 1998 sont un moment particulier dans la relation entre la droite et l'extrême droite. "Lors des législatives de 1997, le FN avait réussi à se maintenir dans 133 circonscriptions et avait provoqué de nombreuses triangulaires. En 1998, l'idée d'une alliance avec le Front apparaissait comme l'unique alternative pour que les régions ne basculent pas à gauche". Dans cinq d'entre elles, défiant la consigne nationale, la droite pactise alors avec les élus frontistes. (...)
Pour en savoir plus, lire l'article sur:
***
"J'aurais dû me méfier des Verts...
Avec le titre de mon film, hein?
Quel c..., non mais vraiment, quel c...!"
Et si Hulot quittait
Europe Ecologie-Les Verts?
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS
(...) Vendredi (29 juillet 2011), sur France info, Nicolas Hulot avait lui-même assuré, face à "l'immense gâchis" (gâchis de quoi? ) de sa défaite à la primaire, "qu'il ne sert à rien d'insister". Dans "Bretons", l'animateur estime que la primaire qui l'a opposé à l'ex-magistrate Eva Joly "aura donné un spectacle assez préjudiciable" de l'écologie (qui a accepté le principe de la démocratie?).
Selon lui, tout à été fait par les cadres du mouvement pour lui compliquer la tâche, du calendrier choisi au périmètre de vote (et si même, s'il était aussi providentiel, il aurait dû l'emporter, non?) . Il se demande aussi "quel diplôme de psychologie il faut avoir pour comprendre leur fonctionnement?" (pas celui de TF1/EDF, etc). "De Jean-Vincent Placé à Dany Cohn-Bendit, en passant par Cécile Duflot et Noël Mamère, ils n'ont eu de cesse de me demander de les rejoindre. Mamère m'a dit que j'étais le seul candidat possible. Et pourtant, il fut le premier à m'envoyer des banderilles quand je me suis présenté", déplore-t-il.
Néanmoins, l'animateur assure n'avoir aucune rancoeur envers Eva Joly, (qu'est-ce que ce serait, sinon...) qui a obtenu une victoire très nette avec 58,16% des voix.
L'annonce du probable départ de Nicolas Hulot d'EELV relance les spéculations sur un rapprochement avec Jean-Louis Borloo, le leader du Parti radical qui semble préparer sa candidature à la présidentielle de 2012. L'animateur avait semé le trouble lors du congrès des écologistes en confiant à des journalistes qu'il avait "pendant un court temps" envisagé un tandem avec Jean-Louis Borloo.
Ce dernier avait aussitôt redit "son estime" pour l'écologiste, avec lequel il avait travaillé lors du Grenelle de l'environnement ( travaillé à ent... tout le monde?). (...)
***
(Un des éléphants strauss-kahniens
évacué après l'implosion de leur
chef de groupe)
Le blues des strauss-kahniens
Elise Karlin
(...) Ils allaient tous monter dans le train. Ils étaient prêts, l'aventure leur tendait les bras, la locomotive sifflait déjà. Mais au moment du départ, la machine a implosé. Et ils sont tous restés à quai, leur valise à la main, sonnés, sidérés, eux qui s'étaient pris à rêver d'un voyage exaltant vers une victoire annoncée. Tant de ministères à la clé... Ce n'est pas que l'Histoire s'écrira sans eux: les amis de Dominique Strauss-Kahn sont aussi des socialistes, et si le PS gagne l'élection présidentielle, ils partageront l'ivresse de la conquête.
Simplement, le destin ne leur accordera pas les mêmes faveurs. Hier, ils étaient en tête de liste; aujourd'hui, leur nom apparaît en bas de page, écrit tout petit. Au-delà du choc affectif qu'a provoqué la chute de DSK, ses proches ont ainsi vécu un séisme personnel - l'anéantissement de leurs plus folles ambitions en quelques fractions de seconde (un peu plus longues au Sofitel, raconte-t-on...) . Deux deuils à mener de front. (...)
***
(En vacances, le Résident
se fondait dans la nature sauvage)
***
Benoît Barvin
(avec le concours de Jacques Damboise)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire