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(Les lettres du dictionnaire
tentaient d'échapper au carcan du papier...)
Où sont passés les éditeurs de dictionnaires ?
Hubert Guillaud
rédacteur chef de InternetActua.net
(...) Ils sont encore vivants. Ils vendent encore des produits. Des produits oui, mais ils ne sont toujours pas passé aux services. Ils ont enfermés leurs produits derrières des murs payants pensant les protéger alors qu'ils n'ont fait que les rendre inaccessibles. (...)
(...) En observant leurs offres, on constate qu'ils semblent pourtant à la page :
/ Ils proposent tous des applications mobiles... mais celles-ci sont pourtant bien peu désirables, parce qu'elles ne s'intègrent pas aux livres que vous lisez. Pour chercher un mot dans le dictionnaire il vous faut quitter votre lecture en cours pour lancer l'application du dictionnaire, chercher le mot, le trouver, puis fermer l'application pour revenir à votre lecture. Insupportable !
/ Ils proposent tous une offre logicielle (CD-Rom ou téléchargement) : qui fonctionne sur le même principe et qui n'est valable que sur quelques titres de leurs produits.
/ Ils proposent tous une offre en ligne sur abonnement qui vous donne un droit de consultation uniquement sur le site web de l'éditeur et donc vous demande la même manipulation que précédemment. Aucune proposition d'outils permettant d'intégrer leurs encyclopédie ou dictionnaire dans les barres d'outils des navigateurs... (ah si : c'était bien caché !)
/ Ils proposent tous des offres gratuites accessibles uniquement sur leurs sites, donc invisibles, sans partenariats avec des sites extérieurs pour les mettre en valeur ! Or il y a certainement des sites de presse ou de vulgarisation scientifique qui pourraient bénéficier de ces contenus.
/ Ils proposent quelques versions électroniques de certains dictionnaires ou encyclopédies spécifiques. Toujours pas d'epub ou .mobi. On en reste au PDF !
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"Pardon, Madame, une question: Un état peut-il être en faillite?"
(Étonnamment, il n'y eut pas de seconde question.
Plus de journaliste non plus, d'ailleurs...)
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"Une faillite d'Etat est finalement assez banale"
Professeur à Harvard (Massachusetts), ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), Kenneth Rogoff est aussi l'auteur du best-seller "Cette fois c'est différent. Huit siècles de folie financière" (Pearson, 2010).
Dans votre livre, vous rappelez les multiples faillites d'Etat qui ont émaillé l'histoire. Cette fois-ci, est-ce différent ?
La vraie question est : un pays peut-il survivre à une faillite ? Pour la Grèce et le Portugal, la meilleure solution est sûrement d'effacer une grosse partie de leur dette afin de retrouver de la croissance. Ce ne serait pas la fin du monde.
L'Europe va un peu vite en comparant un tel évènement à la faillite de Lehman Brothers. Une faillite d'Etat est finalement assez banale et l'on sait comment gérer le problème d'une restructuration. Même si l'appartenance à la zone euro change évidemment un peu la donne.
Aux Etats-Unis, la question des finances publiques inquiète aussi à cause du différend entre Barack Obama et le Congrès au sujet du plafond de la dette. Faut-il le supprimer ?
C'est nécessaire, à condition de l'accompagner de règles de discipline budgétaire. Sans cela, le problème se répétera année après année. Et un jour, les Etats-Unis pourraient bien finir par faire défaut. Cette crise est d'abord constitutionnelle. Si on supprime le plafond de la dette [fixé à 14 294 milliards de dollars spot, soit 9 905 milliards d'euros], je ne pense pas que ce sera Armageddon.
(extraits de) Propos recueillis par
Claire Gatinois et Marie de Vergès
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"Pourquoi je faisais faire ces enregistrements?
Vous comprenez, vu mon âge,
j'ai la mémoire qui flanche..."
Rupert Murdoch
Écoutes illégales :
le soupçon s'étend à d'autres médias
(...) Il est apparu que la police avait entre les mains un rapport du bureau du commissaire de l'information, une autorité de contrôle, sur l'utilisation de détectives privés par la presse. Ce rapport, datant de 2006, souligne que "trois cents journalistes appartenant à trente et une publications différentes ont sollicité à quatre mille occasions des détectives privés pour leur demander des informations confidentielles, pour la plupart obtenues illégalement", d'après la BBC. Un porte-parole du bureau du commissaire a confirmé que les documents "avaient été remis à la police il y a trois mois à sa demande". Scotland Yard s'est refusé à tout commentaire.
Le Daily Mail, le Sunday People et le Daily Mirror seraient les trois tabloïds qui auraient eu le plus recours aux détectives, selon la BBC. Aucun des trois n'avaient réagi mercredi en début d'après-midi.
L'enquête s'était jusqu'à présent concentrée sur le News of The World (NotW), un tabloïd du groupe de Murdoch News Corp., soupçonné d'avoir pratiqué quelque quatre mille écoutes dans les années 2000. (...)
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"Comment voulez-vous que je trouve
des enveloppes assez résistantes
pour mettre tous ces billets?"
Liliane Bettencourt doit près de
30 millions d'euros au fisc français
(...) Au titre de l'impôt sur le revenu pour les années 2006 et 2007, elle doit au fisc 11 348 161 euros, auxquels s'ajoutent 17 639 774 euros au titre de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les années 2004 à 2007. "Soit au total près de 30 millions d'euros, sans compter les redressements à venir pour les années 2008 et 2009, toujours en cours de contrôle", écrit Marianne. Selon ses calculs, la facture totale pourrait approcher les 50 millions d'euros. (...)
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Luc Desle
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