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"Tu savais que ce job serait difficile et
qu'au final on me cracherait dessus, hein?
-Comment t'as deviné?"
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"Oui son chapeau est une création exclusive...
Comme telle, ça m'a coûté la peau des f...
Qui aime bien dépense bien, non?"
"Oui son chapeau est une création exclusive...
Comme telle, ça m'a coûté la peau des f...
Qui aime bien dépense bien, non?"
Eric Woerth mis à mal dans l'affaire
de l'hippodrome de Compiègne
(...) Eric Woerth n’en a pas fini de ses pérégrinations judiciaires. Trois nouveaux documents publiés par le Canard enchaîné ce mercredi 03 août mettent en cause l’ancien ministre du budget dans la vente de l’hippodrome de Compiègne en mars 2010. Il va finir par être rodé.
L’hippodrome de 57 hectares, serti, entre autres, d’un manoir anglo-normand de 300 m², a été vendu 2,5 millions d’euros à la société des courses de Compiègne. Les documents révèlent qu’Eric Woerth, ministre du budget au moment des faits, a été mis en garde par trois services de l’Etat quant à la faiblesse du montant établi par les fonctionnaires de France Domaine.
Woerth est passé outre les conseils de Gérard Gamblin, directeur technique et commercial de l’Office national des forêts (ONF), qui jugeait la première offre de l’acheteur à hauteur de 1,5 millions d’euros « au moins 10 fois » inférieure à la valeur réelle. De même, il a fait fi de la note de Philippe Dumas, président de la commission pour la transparence des opérations immobilières de l’Etat, qui prévint, le 16 mars 2010, que « le prix convenu (…) est assez faible ». L’idée d’appel d’offre émise par Philippe Parini le 1er septembre 2009 était aussi tombée dans l’oreille d’un sourd.
Entre ses affaires et des dossiers de ventes bâclés, Woerth a pris le temps, en mai de cette année, d’être entendu en qualité de témoin dans la procédure conduite par la Cour de Justice de la République, pour « prise illégale d’intérêt ». Evidemment, l’ancien ministre s’inscrit en faux face aux soupçons de malversation, arguant que la vente avait été chapeautée par les services du premier ministre lors d’une réunion interministérielle informelle.
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"Pourquoi une si haute tour?
Ben pour qu'on la voit de loin...
Cette question!!"
"Pourquoi une si haute tour?
Ben pour qu'on la voit de loin...
Cette question!!"
Une tour d'un kilomètre
en Arabie saoudite : pour quoi faire ?
PIERRE HASKI
(...) Dans une tribune sur Rue89, Denis Dessus, Isabelle Coste et David Orbach, architectes urbanistes et ingénieur, avaient tenté une réponse qui mérite d'être citée au moment où les Saoudiens se lancent dans cette nouvelle aventure verticale :
« Autrefois la verticale urbaine symbolisait la foi de tout un peuple. Et aujourd'hui ?
Mais il y a plus grave. Le symbole. La tour de bureaux est une catastrophe symbolique. Les architectes ne s'intéressent plus à ces choses-là, mais la grande hauteur dans une ville est l'emblème, le témoignage inoubliable de notre société toute entière.
Autrefois, l'église résumait la ville par son clocher. Entourée des maisons de mêmes matériaux qu'elle et les dépassant, elle était comme un berger habillé de laine et protégeant ses moutons. Magnifique image ! La verticale urbaine était l'expression construite de la foi de tout un peuple, de ce en quoi il croyait et qu'il plaçait au-dessus de tout. Les mosquées et leurs minarets dans l'horizon des villes musulmanes affirmaient merveilleusement la même chose.
Puis nous avons perdu notre confiance en Dieu et nous sommes tournés vers la technologie : la Tour Eiffel a alors été construite de la sorte pour proclamer au monde l'excellence de notre savoir-faire technique.
Et aujourd'hui ? Que voulons-nous raconter par l'élévation dans le ciel d'un empilement de bureaux occupé par des sociétés commerciales et privées ? Notre admiration de l'argent ? Notre amour du marché ? Comme il est dommage que notre société se réduise maintenant à un tel devenir ! Avant de produire des tours, avant de nous occuper de leur esthétique et de leur consommation, entendons-nous sur un “ projet de civilisation ” qui nous transporterait tous. » (...)
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"Je crois en la loi, rien que la loi, toute la loi...
du gouvernement en place"
"Je crois en la loi, rien que la loi, toute la loi...
du gouvernement en place"
« Un dysfonctionnement » :
à Bordeaux, la préf ignore la justice
MARIE KOSTRZ
(...) Un juge des libertés et de la détention (JLD) ordonne la remise en liberté d'un touriste indien en situation irrégulière ? Qu'importe, l'administration l'ignore et le maintient en détention. Dans la torpeur estivale, la fronde de la préfecture de Gironde a failli passer inaperçue. Pourtant, elle est de taille : cette violation d'une décision de justice, une première, est difficilement compatible avec un Etat de droit.
Emmanuel Barast, avocat de Ghotra Bhupinder Singh, ne décolère pas :
« Tout le monde doit respecter le pouvoir souverain des juges, y compris la préfecture, qui préfère s'asseoir dessus. Elle piétine notre Etat de droit. »
La détention apparaît d'autant plus incongrue que c'est au moment d'acheter son billet pour retourner en Italie, où il réside, que le touriste a été arrêté, placé en garde à vue puis transféré au centre de rétention administrative (CRA) de Bordeaux. Il ne disposait que d'un visa italien périmé et d'un récépissé de demande de séjour qui lui permet de rester en Italie. Ce dernier document, selon la préfecture, ne lui donne pas le droit de rester en France.
Le 30 juillet, le JLD, qui a examiné le cas du vacancier, a décidé de le remettre en liberté : depuis un arrêt rendu en avril par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), garder à vue un individu pour le seul motif qu'il n'a pas de papiers en règle n'est plus légal. (...)
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Benoît Barvin
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