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Pensées pour nous-mêmes:
(NE DÉSIRE PAS CE QUE TES MAINS NE PEUVENT SAISIR)
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(NE DÉSIRE PAS CE QUE TES MAINS NE PEUVENT SAISIR)
Tout le monde réarme, sauf les Européens
Alain Frachon (International)
(...) La Russie réarme, à grande vitesse. La Chine pourrait doubler son budget de la défense d'ici à 2015. Les Etats-Unis entendent rester la première puissance militaire mondiale. Un seul continent désarme, comme s'il avait chassé la guerre de son horizon : l'Europe. Est-ce que c'est important ?
Commençons par l'actualité la plus récente, celle des propos fracassants tenus par Vladimir Poutine au début de la semaine. A quelques jours de l'élection présidentielle du 4 mars, qu'il n'imagine pas perdre, M. Poutine a annoncé le plus gigantesque programme militaire russe depuis la fin de la guerre froide. L'une de ses priorités sera de moderniser et de transformer de fond en comble l'appareil militaire du pays, écrit-il dans le quotidien Rossiyskaya Gazeta.
L'ennemi principal est désigné : l'Ouest. La plus grande menace qui pèse sur la Russie, celle qui peut rendre obsolète son arsenal de missiles, est le bouclier antimissile américain, poursuit le premier ministre. Ce système de défense antimissile, auquel Washington a proposé à Moscou de participer, est censé protéger l'Europe. Vladimir Poutine ne l'entend pas ainsi. "Nous devons contrer les efforts des Etats-Unis et de l'OTAN en matière de défense antimissile", assure-t-il. Pas question d'accepter l'offre de collaboration des Etats-Unis : "On ne saurait être trop patriotique dans cette affaire", dit l'ancien président ; la réponse de la Russie sera "de tenir en échec le projet américain, y compris sa composante européenne".
Dans les dix années à venir, M. Poutine prévoit de passer pour 772 milliards de dollars (583 milliards d'euros) de commandes militaires. La liste des courses est éclectique : 400 nouveaux missiles balistiques intercontinentaux ; 2 300 blindés de la dernière génération ; 600 avions de combat ; 8 sous-marins porteurs de missiles nucléaires et 50 bâtiments de surface - sans compter une palanquée de matériels plus légers.
A l'arrivée, en 2022, le poste défense dans les finances publiques russes représentera de 5 % à 6 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. (...)
Lire la suite, concernant la Chine, notamment, sur:
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"Toi, t'es qu'un méchant raciste spielbergien!
Je m'en vais te faire disparaître
grâce à mon doigt magique..."
"Toi, t'es qu'un méchant raciste spielbergien!
Je m'en vais te faire disparaître
grâce à mon doigt magique..."
J'ai vu tous les films de Steven Spielberg...
et je n'aurais peut-être pas dû
(ah ce masochisme des intellos!)
(ah ce masochisme des intellos!)
Bill Wyman
De «Sugarland Express» à «Cheval de guerre», en salles en France ce mercredi, j'ai revu ses vingt-six long-métrages. Verdict? Beaucoup de sorcellerie technique, mais pas forcément grand-chose derrière.
(...) Dans un film de Steven Spielberg, quand un personnage va dehors, il doit y avoir une corde à linge dans la cour et dans chaque cour de chaque maison de la rue. Invariablement, un gros vent doit se mettre à souffler et faire voler les draps et les vêtements à l'horizontale.
Le soir, il doit toujours y avoir un chien qui aboie dans le lointain. Si la scène se passe en ville, un personnage va forcément jaillir dans la rue et une voiture freiner à mort pour l’éviter (j’ai été content de voir celle-ci resservir dans Tintin). Dans un film de Steven Spielberg, il y a toujours des lampes-torches qui fouillent la forêt (E.T., I.A. et tutti quanti). (...)
(...) Plutôt que d’étudier les gros plans de Spielberg, il est plus révélateur de s’attarder sur ses scènes de foule, qui trahissent non seulement sa trop grande tendance à s’appuyer sur des tropes cinématographiques familiers, mais aussi sa faiblesse de plus en plus grande pour le grand spectacle et son intérêt de plus en plus réduit pour la logique narrative. En regardant de nouveau son œuvre, j’ai perdu le compte du nombre de fois où les foules apparaissent et disparaissent comme par magie.
Dans La Guerre des mondes, on voit à un moment une foule suffocante, puis la fille de Tom Cruise s’éloigne tranquillement, et la foule réapparaît. La même chose arrive au personnage de Christian Bale dans L’Empire du soleil, quand il est séparé de ses parents. Dans A.I., la Foire à la chair est mise en scène comme une sorte de mélange de concert de heavy metal et de show de monster trucks. À un moment, on entend du Ministry —il semble que le métal sera toujours là, même après un déluge—, la foule est en délire et les robots sont font massacrer. Une minute plus tard, le public est docile et silencieux. (...)
Lire l'article - enfin - irrévérencieux sur:
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"Tu signes là... Avec une croix...
- Vous êtes sûr?"
ACCORDS "COMPÉTITIVITÉ EMPLOI"
Medef et gouvernement veulent en finir
avec le contrat de travail
(Sont pas encore arrivés
à tout détricoter? Qu'ess qu'ils fout...?)
(...) Lors du sommet social du 18 janvier 2012, Nicolas Sarkozy a enjoint aux partenaires sociaux de négocier dans un délai de deux mois des accords « Compétitivité - Emploi ». Une première réunion s’est tenue avec les organisations patronales le 17 février 2012, trois réunions devraient suivre jusqu’au 13 avril 2012.
Derrière l’affichage, quels sont les objectifs de ces accords ?
S’appuyant sur le contexte de dégradation de la situation de l’emploi, l’objectif est de «jouer» (oh le joli terme!) sur le temps de travail et les salaires dans l’entreprise au prétexte de« préserver » les emplois.
Actuellement, des accords de ce type peuvent être conclus entre patronat et syndicats mais avec l’autorisation expresse des salariés.
Pour le Medef, il s’agit de saisir l’opportunité de la crise actuelle afin d’obtenir un accord interprofessionnel pour imposer plus de flexibilité du temps de travail et des salaires aux salariés. Pire ! …Cet accord pourrait préfigurer de futures dispositions législatives !
Le Medef, avec l’appui du gouvernement, veut sécuriser la flexibilité. (pour son profit...)
Le gouvernement a largement anticipé dans un sens pro-patronal l’ouverture de cette négociation.
L’article 40 de la loi Warsman, actuellement en discussion au parlement, entend acter le fait qu’un accord collectif peut s’imposer aux salariés sans que cela constitue une modification de leur contrat de travail dans le domaine de la modulation du temps de travail.
Si les organisations syndicales ont condamné cette disposition, le Medef y voit l’ouverture d’une voie royale pour sécuriser, cette fois avec l’appui d’accords d’entreprises, la flexibilité salariale.
L’objectif visé est celui d’une dérégulation du droit du travail. Ainsi, loin de se limiter aux seules entreprises soumises à la « compétitivité », ces accords pourraient s’appliquer à toutes les entreprises.
En France, plus de 90 % des salariés (heu... esclaves?) sont couverts par une convention collective (rapiécée?). Le Medef n’a de cesse de travailler à leur éparpillement et leur affaiblissement. Mais il veut aller plus loin, en s’attaquant désormais au principe même du contrat de travail.
Pour le salarié (sal... de pauvre?) , les possibilités de recours pour faire valoir son contrat de travail disparaîtraient.
Il n’aura d’autres choix que d’accepter le chantage emploi contre nouveaux horaires ou/et baisse de salaire sinon, c’est le licenciement sans recours. (...)
Suite - édifiante à propos du ton donné à la candidature du Résident - sur:
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("Le Résident/en/en
C'est le meilleur/eur/eur"
La nouvelle chanson de cette
ancienne jeune chantonneuse
fit un four retentissant)
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Benoît Barvin et Jacques Damboise
2 commentaires:
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