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(Les Qatari achetant, en petite monnaie, le Paris Saint-Germain)
"Le PSG appartient d'une certaine façon à l'Etat du Qatar"
(...) Wladimir Andreff, professeur d'économie à la Sorbonne et spécialisé dans l'économie du sport, analyse l'arrivée de ce fonds d'investissements. (...)
- Que vous inspire le rachat du PSG par le fonds d'investissement QIA ?
Ce rachat s'inscrit dans la politique nationale du Qatar puisque QIA, le fonds d'investissement du prince héritier, est un fonds souverain. Cette décision découle d'une stratégie sportive importante du Qatar, qui compte devenir un Etat sportif. Il y a déjà eu l'obtention de la Coupe du monde 2022 de football et d'autres événements sportifs internationaux.
Il y a aussi une stratégie plus générale d'"achat" d'athlètes puisqu'on peut être naturalisé en 15 jours au Qatar, ce qui constitue le record mondial en la matière! Cela avait d'ailleurs beaucoup inquiété le Comité international olympique (CIO) au début. Le rachat du PSG correspond complètement à cette stratégie générale. Le club de la capitale appartient d'une certaine façon à l'état du Qatar.
- Pourquoi le Paris Saint-Germain ?
Déjà parce qu'il était à vendre officiellement, c'est donc une vraie opportunité et puis, parce que le prix de vente n'était vraiment pas élevé. Ensuite, parce que les clubs anglais intéressants ont déjà été vendus récemment et enfin, bien sûr, car Paris est une vitrine indéniable : cette ville a toujours gardé une image flamboyante. Et même si le club n'est plus ce qu'il a été, il est mondialement connu. (...)
Propos recueillis par Benjamin Pruniaux
Lire l'interview sur:
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(Regarde bien cette photo et devine
pourquoi ces joueuses de foot
n'ont pas été rachetées par le Qatar.)
"Pendant que je surveille la Justice,
fais un gros plan sur la voisine en petite culotte...
- Heu... T'es sûr que c'est légal, ton truc?"
La vidéoprotection, une gabegie
(...) Ce que l'Etat appelle désormais "vidéoprotection" et qu'il tente de généraliser à toutes les collectivités territoriales (et aux bailleurs sociaux) par une pression politique et une incitation financière, c'est autre chose. Il s'agit ici de déployer des caméras dans l'espace public, dans les rues de nos villes et de nos villages, pour y surveiller tout en général et rien en particulier, en affirmant que cela aura des effets à la fois préventifs et répressifs permettant de diminuer la délinquance.
Or, les évaluations scientifiques contredisent cette affirmation, remettant ainsi en question la bonne gestion de cet argent public. Précisons d'abord que, par définition, l'évaluation scientifique ne peut être menée que par des chercheurs indépendants du pouvoir politique et des entreprises privées commercialisant cette technologie. L'éthique scientifique ne tolère pas le conflit d'intérêts. (...)
(...) En réalité, la vidéo permet surtout de repérer et d'identifier a posteriori les auteurs de rixes et d'attroupements sur la voie publique, de dégradations de biens publics ou privés sur la voie publique, enfin, et plus rarement, de vols avec violence, de vols à l'étalage, de braquages de commerces ou encore de petits trafics de stupéfiants.
Tout cela à condition que les caméras soient positionnées sur les lieux de ces délits au bon moment, ce qui est loin d'être le cas, puisque la plupart des caméras effectuent des "parcours" prédéfinis laissant des zones sans surveillance pendant plusieurs minutes.(...)
(...) En d'autres termes, il ne sert pas à grand-chose de repérer plus vite un problème si la police n'intervient pas plus vite. Dès lors, la situation française apparaît dans tout son paradoxe, pour ne pas dire dans son absurdité puisque la vidéoprotection est promue par les pouvoirs publics comme un substitut et une contrepartie à la réduction des effectifs policiers. (...)
(...) Il est sans doute inévitable que des entreprises à but lucratif cherchent à vendre leurs produits à tout prix, en les présentant comme dotés de facultés qu'ils n'ont qu'en partie et en dissimulant les coûts réels pour l'utilisateur. Cela se constate dans tous les domaines, et le marché privé de la sécurité n'échappe pas à la règle.
Il est en revanche plus étonnant (?) que l'Etat participe à ce marketing par l'intermédiaire des préfets, ainsi que de fonctionnaires de police et de gendarmerie chargés de relayer sur le terrain le "plan de vente" des entreprises privées. En effet, les caméras perdent toute efficacité préventive lorsqu'elles ne sont reliées à aucun système de visionnage en temps réel et qu'une municipalité ou un bailleur ne peut donc qu'espérer, par exemple, récupérer le matin une image exploitable d'une infraction commise la veille. (...)
Eric Heilmann est professeur à l'université de Bourgogne
Tanguy Le Goff est chercheur à l'Institut d'aménagement
et d'urbanisme de la région Ile-de-France
Laurent Mucchielli est directeur de recherches au CNRS.
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(On peut ne pas répondre à la question?)
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Les secrets de Laurent Ruquier
La décison de la fin de sa collaboration
avec Éric Zemmour et Éric Naulleau n'est pas récente
(elle a deux mois?)
(...) Pressé par la (nouvelle) direction de France 2, qui lui a fait observer que son émission était tombée certaines semaines entre 19 et 22 % de part d'audience, l'animateur d'On n'est pas couché veut mettre à l'antenne des personnalités dont les réactions ne sont pas connues des Français (et garder son poste?). Pour lui, les téléspectateurs savaient à l'avance de quelle façon Éric Naulleau ou Éric Zemmour allaient réagir. S'il faut rebondir, on doit surprendre et pour cela les têtes doivent changer (pas celle de Ruquier avec ses blagounettes indignes, même, de l'Almanach Vermot?).
Cette décision n'aurait donc rien à voir avec l'entrevue que Nicolas Sarkozy a accordée à Laurent Ruquier, il y a deux mois (On vous croit, Oh journalistes intègres du Figaro). Une réception qui aurait, selon certains, marqué la réhabilitation de l'animateur dont le nom avait figuré, selon Le Point, en bonne place sur la liste noire des animateurs de France Télévisions que le président de la République aurait fait établir. Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, a pourtant décidé de reconduire On n'est pas couché, bien avant ce rendez-vous officiel (quel courage!). Par ailleurs, il ne suffit pas d'être invité par le chef de l'État pour bénéficier de sa protection. Arlette Chabot, ancienne directrice de la rédaction de France 2, Éric Fottorino, ancien patron du Monde ou l'ancienne rédaction en chef des Échos peuvent en témoigner (Ah, ces Grands... Heu, ces Petits Grands, quelle ingratitude).
Nicolas Sarkozy ne cache pas son intérêt pour les programmes des chaînes publiques (dont il nomme le président et les animateurs?) qui doivent refléter le pluralisme des idées (à l'intérieur de la Droite?) et conforter le lien social entre les Français (ahaha). Il souhaite d'autant plus rencontrer ceux qui les incarnent que France Télévisions est très largement financée par les fonds publics et que son président est nommé par décret en conseil des ministres (qu'est-ce qu'on disait, plus haut?).
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Nadine essaie un nouveau chapeau
(Nadine a licencié le maître-queue
car il lui avait tapoté le haut de son galurin.
Nadine ne plaisante pas avec les bonnes manières)
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Licenciée après un accrochage avec Nadine Morano
(...) Dans un communiqué, la ministre raconte qu'au moment de prendre sa pause, la vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante (rien que ça, pauvre petite madame)", la ministre précise avoir "demandé des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut (même en compagnie d'un garde du corps?)". Selon elle, l'employée a "reconnu la gravité ( et le "casse-toi pauvre con, alors?) de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses".
"Les faits en sont restés là", insiste Mme Morano, en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".
De son côté, la vendeuse, prénommée Albane, a indiqué qu'il ne s'agissait que d'une "plaisanterie" à propos du garde du corps de Mme Morano, et assure que cette dernière a tenu à signaler l'incident à la direction. "J'étais avec deux collègues, et nous avons trouvé que la présence d'un garde du corps avec Mme Morano était exagérée", a expliqué cette femme de 36 ans.
"L'un de mes collègues, de constitution frêle, a plaisanté en affirmant qu'il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes. Je lui ai dit que pour cela, il n'y avait qu'une seule solution: qu'il fallait casser la gueule à Mme Morano", a poursuivi la vendeuse.
Selon sa version, la ministre n'aurait entendu que la fin de sa phrase et se serait "énervée". "Je lui ai dit que ça n'était pas contre elle personnellement et que je tenais à mon emploi. Elle m'a répondu: + J'en ai rien à foutre. J'en ai marre qu'à chaque fois que je me promène, on m'injurie+", affirme encore l'employée.
"Mme Morano a ensuite demandé le numéro du directeur du magasin. Au départ, la responsable de secteur n'a pas voulu le faire. Elle a fini par l'obtenir en répétant: +Je veux des suites, je veux des suites+", ajoute la vendeuse, qui a été convoquée deux jours plus tard par son employeur pour être licenciée. (bizarre comme on croit plus la version de l'employée que celle - pleine de cucuteries - de la ministre, toujours en apprentissage. Mais, c'est sûr, on fait du mauvais esprit...) (...)
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Luc Desle
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