Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 16 juin 2011

"Ce tauréadorrreee... se faire encorner". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"Toute femme a sa fortune entre ses jambes." 

[Honoré de Balzac] 
Extrait des Pensées, sujets, fragments

(Certains hommes, 
c'est leur infortune
qu'ils ont entre leurs jolies gambettes)

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"Aimer les femmes intelligentes 
est un plaisir de pédéraste." 

[Charles Baudelaire] 
Extrait des Journaux Intimes
Bruce of Los Angeles (1909-1974), 
Etude de nus masculins, 
c.1955. photo courtesy Damien Leclere

"Ça tombe bien"


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(Toi aussi apprends à reconnaître les ingrédients
qui font de la Femme, éternelle Eve, une coupable,
forcément coupable)



Affaire DSK-
Justice et jouissance

   (...) Cela dit, a-t-on envisagé cette hypothèse sur l'événement? La femme arrive avec son projet (car on n'entre pas dans ces chambres sans l'ordre de la chef d'étage qui le donne après le check out. En outre, au premier coup d'œil, quand on entr'ouvre, on voit que la chambre est occupée et on referme) (explication simplissime, pourquoi n'y avons-nous pas pensé avant?). Elle entre donc, DSK la voit, séduction, consentement. Comme tout séducteur, il craque devant le consentement de la femme (Sibony y était, il sait que la femme consent toujours face à un séducteur), jusqu'à en être hypnotisé. Le rapport s'ensuit, oral, mais l'homme ne perçoit pas que la dame s'est ravisée - on peut se raviser après (incise un rien cynique) - pour monnayer très gros une tentative de viol. Il ne le perçoit pas, pris au piège d'une fascination structurale (bitale serait plus approprié). Piège narcissique, bien sûr (pourquoi?). Le même, justement, que celui où l’on tombe quand on lance sur lui des "vérités" et des "jugements" comme des banderilles (pauvre taureau en rut, maintenant, que le DSK). Pour ma part, je n'aime pas la Scène du Bouc  émissaire (ah, excusez-moi, pas de taureau mais un Bouc... Bon, c'est un peu moins charmeur, quand même), tout simplement. (...)
Daniel Sibony


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"Vous êtes femme et noire... 
Quelle insupportable culpabilité portez-vous 
au plus profond de vous?"

(photo d'un psychanalyste quelconque)

   (...) Daniel Sibony est un écrivain (?) et psychanalyste français. Né le 22 août 1942 à Marrakech, dans une famille juive habitant la Médina, sa langue maternelle est l'arabe dialectal marocain et sa langue culturelle, l'hébreu biblique (et le français, sa langue de fiel?). À l'âge de 5 ans, il commence à apprendre le français (ouah, le mec...). Il émigre à Paris à l'âge de 13 ans. Il fait un doctorat d'Etat de mathématiques et devient assistant en mathématiques à l'Université de Paris à l'âge de 21 ans, puis maître de conférence à 25 ans en juin 1967. Il est professeur à cette université jusqu'en 2000.
   Entre-temps, il fait aussi des études de philosophie l'amenant au doctorat d'Etat en 1985 avec comme membres du jury : Emmanuel Levinas, Jean-Toussaint Desanti, Henri Atlan et Michel de Certeau (sacré beau linge).
   Il devient psychanalyste à 32 ans après une formation avec Lacan et son école. La collaboration avec Lacan fut très personnelle : Lacan a assisté plusieurs années au séminaire de Daniel Sibony à Vincennes sur Topologie et interprétation des rêves (en fait, c'est Lacan qui était l'élève de Sibony?) (...).

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"Une femme sans poitrine, 
c'est un lit sans oreillers."

[Anatole France]
(capture d'écran daylimotion - alescar - cc)

(Et un homme au QI de rutabaga,
qu'est-ce que c'est?)

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RSA, ISF, fraude: 
la justice sociale fracture net l’UMP
Laurence Dequay - Marianne


   (...) Après les imprécations de Laurent Wauquiez contre un assistanat promu « cancer de la société tricolore », ce devait être ce 8 juin salle Gaveau, le grand rabibochage de l’UMP sur le thème de la justice sociale. Un armistice scellé en direct sous la présidence d’un François Copé jouant les Monsieur Loyal…
   Au final, ce fût une convention OK Corral qui consacre la partition durable de l’UMP en deux camps. Avec d’un côté des idéologues (ahaha) comme Laurent Wauquiez- inspiré par le très droitier Patrick Buisson, conseiller de l’Elysée-, prêts à promettre l’impossible - en l’occurrence l’imposition de 20 heures mensuelles de travail d’utilité publique aux allocataires du RSA - pour remporter la Présidentielle. Et de l’autre, un front gaullo-centriste qui se refuse, au nom de la reconquête des classes moyennes, à stigmatiser les plus fragiles ou même prendre le risque de les trahir une nouvelle fois, comme ce fût le cas en matière d’insécurité. (...)
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