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(Honteux, ce premier ministre, pour expier, parfois,
se mettait tout seul dans un coin et pleurait)
Le dossier scolaire du cancre Fillon,
« sûr d'un échec »
Par Augustin Scalbert
(...) De son côté, un riverain vient de faire parvenir les bulletins à Rue89. En cette périodepropre à la potacherie, nous ne résistons pas à en publier quelques extraits − sachant que contrairement à d'autres lycéens ces jours-ci, l'actuel Premier ministre de la France n'a jamais été accusé de tricherie par ses professeurs.
Pour nos jeunes lecteurs, ces extraits doivent avoir valeur d'édification : ils prouvent que tout cancre n'est pas perdu, et peut se racheter jusqu'à devenir chef de gouvernement. Même s'il s'est fait renvoyer deux fois. (...
Lire l'article, édifiant, sur:
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(Manifestation d'irradiés pour une augmentation de leur dose journalière)
nerdalors.fr (La nuit des morts-vivants)
Sarkozy réinvestit sur le nucléaire
Le président de la République a annoncé lundi qu'un milliard d'euros sera dégagé pour la filière nucléaire dans le cadre des « investissements d'avenir » du grand emprunt.
(...) Pour Nicolas Sarkozy, pas question de revenir sur l'engagement nucléaire pris par la France. Le président de la République l'a réaffirmé lundi matin, lors desa conférence de presse sur le grand emprunt, jugeant « curieuse » (heu... de bon sens?) la proposition d'un moratoire sur le nucléaire. Au contraire, Nicolas Sarkozy entend réserver à la filière une place de choix dans ses « investissements d'avenir » : « nous allons consacrer un milliard d'euros au programme nucléaire du futur » et « notamment au réacteur 4e génération ». Ce projet sera doté de 650 millions d'euros à lui seul selon le dossier édité par l'Elysée. (...)
http://www.francesoir.fr/actualite/scienceecologie/sarkozy-reinvestit-sur-nucleaire-113547.html
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"Sont dingues, ces Russes, de s'démolir au krokodil
alors qu'il suffit d'un peu d'nucléaire et zou! tout est dit"
KROKODIL,
LA DROGUE QUI DÉVORE LES JUNKIES
(...) Nouvelle mode chez les junkies russes, s'injecter une désomorphine artisanale appelée Krokodil. (...)
(...) Le Krokodil serait né vers 2002 dans l'extrême Est de la Russie et la Sibérie, ce genre d'endroits où il fait bon vivre et où l'on redouble d'inventivité pour s'échapper de son quotidien. La recette 'finement' élaborée comprend de la codéine, un alcaloïde contenu dans le pavot somnifère, de l'iode et parfois d'autres ingrédients trouvables dans votre Bricomarché habituel : essence, dissolvant à peinture ou encore phosphore rouge (la partie rouge des paquets d'allumettes). Le Krokodil donne des effets comparables à l'héroïne mais qui ne durent qu'une heure à une heure et demi, ce qui peut parfois amener les utilisateurs à s'injecter le mélange toutes les heures.
Ceci ne serait qu'une anecdote de plus dans le monde des drogues artisanales si le Krokodil ne faisait pas littéralement disparaître ses utilisateurs. Cette drogue peut créer un abcès dès la première utilisation si elle est mal injectée. Les abcès créent ensuite des gangrènes, la chair plus très fraiche se détache. L'acidité de certains ingrédients peut même dissoudre les tissus osseux. La drogue a été nommée Krokodil car avant la déchéance, la peau prend un aspect verdâtre et rugueux. Les consommateurs en meurent généralement au bout d'un à trois ans, que ce soit d'un empoisonnement du sang, d'une pneumonie, d'une méningite ou juste de pourrissement. (...)
Célia Guizard.
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(Dans son infinie bonté, le maire de cette petite ville distribuait,
gratuitement, les restes des victuailles de la veille
aux enfants de chômeurs)
Les enfants de chômeurs privés de cantine
Priorité aux familles actives : c’est la règle appliquée désormais dans les cantines scolaires d’Epône. Les enfants de chômeurs pourront déjeuner seulement si des places sont disponibles.
(...) Il a suffi de quelques lignes dans le règlement de la cantine scolaire pour que les élus d’Epône s’entre-déchirent. Lors du dernier conseil municipal, jeudi soir, plusieurs conseillers municipaux se sont élevés contre l’application de nouvelles règles d’accès aux quatre restaurants scolaires de la ville. L’une d’elles prévoit notamment que « l’enfant dont un seul parent travaille ou aucun des parents ne travaille pourra déjeuner au restaurant scolaire sous réserve des places disponibles ».
En clair, en cas de forte affluence à la cantine, les enfants de chômeurs ne pourront pas y déjeuner. Le nombre d’écoliers concernés est inconnu, mais quelque 300 enfants mangeraient dans les écoles communales chaque midi. (...)
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(Ce patron de presse avait une manière bien à lui
d'expliquer la déontologie du métier de journaliste)
J. Jonah Jameson
(...) Directeur du Daily Bugle, il est le patron de Peter Parker, qui lui vend des photos de Spider-Man. (Sans lui révéler d'où il les tient.)
Jameson est capricieux, colérique, nerveux et envieux. Il hait Spider-Man, qu'il considère comme un imposteur, et dont il se fait l'ennemi quand il le peut. Même quand Spider-Man le sauve ou sauve son fils, il crie à l'escroquerie. Il est réputé pour sa mauvaise foi et sa pingrerie, n'hésitant pas à sous-payer et exploiter Peter. Néanmoins, il est révélé à certaines occasions qu'il a en réalité de la sympathie pour ce dernier (sans bien sûr savoir qu'il est le super-héros qu'il déteste), achetant parfois des photos seulement pour l'aider, et, dans certains cas, l'aidant.
À plusieurs reprises, il essayera de nuire à Spider-Man, bien qu'il ne soit pas vraiment considéré comme un super-vilain. Pour cela, il louera les service de Farley Stillwell qui inventera pour lui le Scorpion ou des robots anti-araignée mais sans succès... (...)
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« Journaliste : un si beau métier »
par Franz Durupt
(...) (Propos du) sociologue Alain Accardo : « Les membres de la profession [...] sont soumis dans les écoles de journalisme à un apprentissage dominé par la croyance élitiste, définitive et indiscutée, que “le journalisme n’est pas un métier comme les autres” et que ceux qui l’exercent n’ont rien en commun avec de vulgaires “fonctionnaires” réputés pointilleux sur le respect des horaires, enclins à l’absentéisme et toujours prompts à réclamer leur dû. »
(...) La manœuvre est d’autant plus belle qu’elle est subtile : des conditions de travail parfois inacceptables deviennent un caractère essentiel, et même charmant, de notre métier, qui se veut avant tout, selon le discours d’autocélébration en vogue dans la profession, une “passion” ou une “vocation”. Etre sous pression, se sentir débordé, frôler le craquage par manque de sommeil, avoir quarante trucs à faire, bosser la nuit, fumer des clopes et boire du café… ouais, c’est notre “putain de boulot”. Ça tombe bien : c’est aussi ce qui assure le fonctionnement d’entreprises de presse soumises à la loi du marché. Lesquelles ont besoin de gens besogneux, prêts à oblitérer une partie de leur vie privée pour la beauté de leur vocation. Nulle théorie du complot derrière tout cela. Les patrons de presse ne se réunissent pas chaque semaine en se demandant comment ils vont pouvoir presser le citron un peu plus. (...)
Pour lire le passionnant article, se reporter au site:
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Luc Desle
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