Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 21 juin 2011

"Echange Café noir contre Boîte de nuit". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"



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"Pourquoi tu veux pas?
- Tu m'payes pas assez...
- Mais t'es plus qu'une sale capitaliste!"
L'inflation bouscule 
le "made in China" à bas coût
Harold Thibault

   SHANGHAÏ CORRESPONDANCE - L'inévitable hausse des salaires pèse sur les usines chinoises. Leur succès s'appuyait sur une main-d'oeuvre peu onéreuse et réputée pour sa capacité à ravaler son amertume. Mais, un an après une série de suicides et de grèves, le salaire minimum a grimpé d'environ 20 %, avec des variations selon les régions. Un impayé de longue date, jugent les associations de défense des droits des travailleurs, mais les petites et moyennes entreprises souffrent.
   Bu Quangang, le vice-directeur de Yaorui, une entreprise spécialisée dans la production de briquets à Wenzhou, ville côtière à 500 kilomètres au sud de Shanghaï, explique que le besoin de relever les salaires "dans l'urgence" s'est fait sentir dès 2010. Il a fallu motiver les travailleurs migrants du centre du pays pour les faire venir alors que le coût de la vie ne cessait d'augmenter.
   Depuis, dit M. Bu, les petites et moyennes entreprises (PME) subissent des augmentations annuelles des salaires à un rythme de 15 % à 30 % déduit de leurs marges. "Les ouvriers sont jeunes, leurs besoins sont différents de ceux de leurs parents. Ils veulent le salaire ainsi que la sécurité sociale, des divertissements, de meilleuresconditions de vie, constate M. Bu. Ils vont simplement dire qu'ils savent qu'une autre entreprise propose davantage qu'ici, qu'ils vont bientôt démissionner. Ils se fichent de vous puisqu'ils savent qu'il y a pénurie de main-d'oeuvre."
   Jack Huang, le patron de Fengyuan, un concurrent dans la production de briquets à Wenzhou, confirme que certains ateliers mettent la clé sous la porte : "Ce sont de petites usines qui demandent un travail essentiellement manuel, beaucoup ferment." Les salaires moyens des ouvriers s'approchent de 2 000 yuans (220 euros) par mois selon lui. "Les gens de Wenzhou préfèrent investir dans l'immobilier et les travailleurs cherchent plutôt à devenir serveurs dans la restauration qu'à aller à l'usine", précise-t-il. ( le dragon chinois se mettrait-il à trembler sur ses bases?) (...)

Passionnant article à lire sur:

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"Voilà ce que j'en fais, de ta p... d'informatique...
- Heu... Tu sais que c'est l'unité centrale 
que tu viens de virer?
- Oui, et alors?
- Alors rien..."
Les avions d'United Airlines cloués au sol 
par une panne informatique

   (...) La compagnie aérienne américaine United Airlines a du immobiliser, vendredi soir, tous ses avions en raison d'une panne informatique empêchant d'embarquer les passagers. "A environ 19 h 15, heure de Chicago, United Airlines a connu une panne informatique qui a interrompu le départ des vols de la compagnie, les embarquements dans les aéroports et les systèmes de réservation", a indiqué un porte-parole. Il aura fallu environ quatres heures pour permettre de résoudre la panne et reprendre les enregistrements, à partir de minuit.
   United a fusionné le 1er octobre avec Continental pour former le plus grand groupe de transport aérien mondial, avec au total quelque 5 820 vols quotidiens actuellement. Mais les deux compagnies existent encore séparément, et les vols Continental n'ont pas été concernés par le problème. (panne préfigurant ce qu'il va advenir, régulièrement, dans les autres systèmes concernant notre quotidien?) (...) 

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(Au décès de ces quatre éditorialistes philosophes,
on eut curieusement du mal à tirer des larmes
aux pleureuses professionnelles)
Boniface, Bhl, Adler, Finkielkraut

En Chine des pleureuses professionnelles 
rendent vos obsèques inoubliables

CHONGQING (Chine) - Prosternée devant la dépouille de Liang Zhicai, une main posée sur le cercueil métallique où repose le vieil homme mort d'une longue maladie, Hu Xinglian pousse des cris déchirants. On la croirait ravagée par le chagrin et pourtant il n'en est rien.
   (...) Mme Hu exerce la profession de "kusangren", les pleureuses professionnelles qui dans certaines régions de Chine vous garantissent un enterrement en grande pompe... funèbre mais pas trop.
   Pour les obsèques de ce jour, cette femme de 53 ans est venue avec son matériel de sonorisation, ses spots tricolores et les six membres de sa petite fanfare itinérante, "l'Orchestre de l'étoile et de la rivière de Chongqing".
   C'est dans cette mégalopole du coeur de la Chine, où les tours HLM poussent comme des champignons, que Mme Hu participe à la survie de cette tradition rurale qui précède l'inhumation.
   Au pied d'immeubles décrépits a été montée sur des piquets en fer une toile de tente. Au centre se trouve le cercueil de M. Liang, qui vient de décéder à l'âge de 70 ans. Des bâtonnets d'encens brûlent et une corbeille de fruits est placée en offrande.
   En quelques entretiens choisis, Hu Xinglian a glané suffisamment de détails sur le défunt pour faire croire qu'elle l'a toujours connu. (n'est-ce pas suffisant pour une vie humaine... quelques minutes seulement pour la résumer?) (...)
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"Camarrrade Luc, tu fairrre partie 
de la caste des incomprrris jusqu'au-boutistes 
que le bas petit  peuple miserrrable 
ne pouvoirrre comprrrendrrrre jamais..."
Quand le CAS fait pschitt
Pierre-Henri ORTIZ

   (...) le Conseil d’Analyse de la Société, institution habituellement discrète, s’est d’un coup vu poussé sur le devant de la scène et mis à nu sous la lumière crue des projecteurs. La plupart ont d’abord appris l’existence même et la composition de ce conseil qui dépend de Matignon et est en réalité présidé par le Premier ministre. Son président délégué – Luc Ferry à ce jour – participe au comité d’orientation du Centre d’Analyse Stratégique, aux côtés de présidents titulaires ou délégués d’institutions équivalentes se penchant sur l’économie, les retraites, l’emploi, l’intégration, les affaires européennes, l’aménagement du territoire, ainsi que de quatre élus. (...)
   (...) comme l’a bien vu François Krug dans un article pour Rue89, il n’est pas rare d’y croiser "des proches et des fans" du patron, qui auront pu y profiter de la bienveillance de leur ami, de leur collaborateur ou de leur partenaire en affaires : au moins onze membres ou conseillers ont un lien personnel ou professionnel avéré avec Luc Ferry. (...)
   (...) Que font ces conseillers autour des 106 m2 de bureau (disons peut-être quatre bureaux et une salle de réunion) du VIIe arrondissement qui hébergent le CAS ? Des réunions mensuelles, plénières ou par groupe de travail, et des échanges de textes aboutissent à la publication – à titre gracieux par les éditions Odile Jacob plutôt que par la Documentation française qui facture ses prestations…(...)
   (...) le député apparenté communiste Pierre Brard a écorché dans un rapport récent l’image exemplaire que le CAS entendait donner de la gestion de son budget. Le reproche principal porte sur le réflexe systématique de préférer les déjeuners de travail aux réunions, élevant les dépenses de restauration à un quart de son budget de fonctionnement (c’est-à-dire une fois prélevées les indemnités des quatre personnes qui en bénéficient, lesquelles représentent 67% du budget global). Sur les 100 000 euros qu’il a coûtés à la collectivité en 2009, le Conseil a ainsi consacré 8 000 euros à ces dépenses. (...)
Article à lire en entier sur:

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(Traumatisé par l'image idyllique de cette famille,
ce savant fou inventa, plus tard,
son super-extra pesticide)
Le gouvernement donne son feu vert 
à un pesticide redouté des apiculteurs
   Le ministère de l'agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles.
   (...) Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR contient deux fongicides et un insecticide, le thiaméthoxam, qui inquiète les apiculteurs car, selon eux, il se retrouve dans la sève et jusque dans les fleurs des plantes, et reste dans la terre pendant trois ans, contaminant les cultures suivantes (que 3 ans?).
   "Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza", avait déclaré le président de l'UNAF, Olivier Belval.
   Selon le ministère, le Cruiser OSR est déjà utilisé dans l'Union européenne sur plus de 2 800 000 hectares, soit 2 hectares sur 5, et il a permis de "supprimer un à deux traitements insecticides des feuilles de plein champ". Un autre pesticide de la famille Cruiser, le Cruiser 350 utilisé pour la protection des cultures de maïs, a donné lieu à des cas avérés d'empoisonnement des abeilles. (...)

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Luc Desle

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