Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 7 juin 2011

"Le professeur de Jack l’Étrangleur était un Thug". Benoît Barvin in "Étrange, vous z'avez dit étrange"


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"M'amn, c'est super! Regarde le Monsieur,
Il nous envoie des fruits rigolos!
- Ca s'appelle des grenades, mon chéri."
Il n'a que trois semaines: ce petit éléphant né le 6 mai dernier 
joue déjà dans la boue avec sa maman, au zoo de Berlin, le 30 mai dernier.


Crédit : AFP PHOTO / FRANK LEONHARDT GERMANY OUT

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(Cyber Activiste femelle poussant le bouchon un peu loin)

(Connected. Kasey McMahon)

Les cyber-activistes : 
nouvelle cible de Washington
Anonymous, cyber-guerre, piratage... 
Grâce à Internet, les citoyens lambdas 
se réapproprient la toute puissance d'État 
en crise de légitimité, et donc de pouvoir.
Sélectionné et édité par Tristan Berteloot

   (...) Des attaques informatiques contre les messageries d’officiers supérieurs du Pentagone ont suscité de vives réactions de la part de Washington. Ces intrusions interviennent au moment où le gouvernement américain élabore une doctrine de "cyberguerre" : ce type d’actions est en passe d’être considéré comme un "acte de guerre". Aussi fortes que se veulent ces déclarations, elles n’en cachent pas moins la fragilité d’une puissance qui doit faire face à un ennemi invisible, imprévisible et… militant.
   Cette prise de position illustre en effet avec acuité le désemparement et la pauvreté des moyens de réplique des autorités américaines devant la nouvelle "menace".
   Sur le modèle de dissuasion analogue à celui de la guerre froide, l’état américain choisit de mettre sur le même plan les pirates informatiques localisés dans un pays, que le pays qui l’abrite. En l’occurrence, sur l’affaire des comptes Gmail piratés, Washington vise Pékin. Or, le pirate, s’il est localisé en Chine n’est pas nécessairement lié au régime chinois. Et les représailles envisagées par la doctrine de la cyberguerre, tant économiques que militaires, ne trouvent alors plus de coupables. Le profil du hacker est multiple, et insaisissable. Il peut agir pour le compte d’un gouvernement, peut être uniquement mu par le glorifiant challenge de réduire à néant les systèmes de sécurité les plus performants du monde, où, encore, d’agir avec un intérêt militant. (...)
Céline Chadelat
enfant de la mondialisation
Lire l'article entier sur:

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(Missile américain de la Paix envoyé aux méchants terroristes)

Noam Chomsky
Les Etats-Unis et leurs alliés feront tout 
pour empêcher l'instauration 
de la démocratie dans le monde arabe

   Discours de Chomsky sur la réaction des Etats-Unis aux révoltes populaires qui se sont propagées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à l'occasion du 25ème anniversaire du groupe de surveillance des medias nationaux, "Fairness and Accuracy in Reporting" (FAIR).

(Extrait)

   (...) (Q)uand on a un dictateur privilégié – si vous songez à faire carrière dans le service diplomatique, autant que vous sachiez cela – … quand on a un dictateur privilégié et qu'il rencontre des problèmes, on le soutient le plus longtemps possible, soutien inconditionnel jusqu'au bout. Quand on arrive au point où il n'est plus du tout possible de le soutenir – par exemple, disons, si l'armée ou les milieux d'affaires se retournent contre lui – alors, il faut le faire partir, faire des déclarations fracassantes sur l’amour qu’on porte à la démocratie, puis, chercher à remettre en place l'ancien régime, avec de nouveaux noms, s’il faut. Et c'est ce qui se fait indéfiniment. 
   Ca ne marche pas toujours, mais on essaie toujours – Somoza au Nicaragua; le Shah en Iran; Marcos aux Philippines; Duvalier à Haïti; Chun en Corée du sud; Mobutu au Congo; Ceausescu fait partie des favoris occidentaux en Roumanie; Suharto en Indonésie. C'est la procédure habituelle. Et c'est exactement ce qui se passe en Egypte et en Tunisie.
   Donc, d'accord, on les soutient jusqu'au bout — Moubarak en Egypte, jusqu'à la fin on l'a soutenu. Ca ne marche plus, on l'envoie à Charm el-Cheikh, on sort le discours, et on cherche à restaurer le régime. C'est, d'ailleurs, la raison du conflit actuel. Comme l'a dit Amy, on ne sait pas comment ça va tourner, mais c'est ce qui se passe.
   Et puis, il y a une deuxième catégorie. Cette catégorie c'est celle du dictateur de pays pétrolier en qui on n'a pas confiance, l'électron libre. C'est le cas de la Libye. Et là, la stratégie est différente; il faut chercher à mettre en place un dictateur plus fiable. Et c'est exactement ce qui se passe actuellement. 
   Evidemment, il faut faire passer ça pour une intervention humanitaire. C'est un autre principe universel qu’on retrouve pratiquement dans toute l’histoire. 
   Pratiquement chaque fois qu'il y a eu recours à la force, quel qu'en ait été l'auteur, il était accompagné du discours le plus noble. Il s’agissait de raisons humanitaires. C'est Hitler qui envahit la Tchécoslovaquie, les fascistes japonais qui dévastent le nord-est de la Chine. C'est Mussolini en Ethiopie. Il n'y a pratiquement aucune exception. Et donc, vous présentez cela et les medias et les commentateurs font semblant de ne pas remarquer qu'il ne contient aucune information, parce que c'est automatique.




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"Loue à jeunesse étrangère
lot de masques respiratoires
pour lutter contre l'asphyxie bancaire"


Portugal : 
Génération "à bout de souffle"

   Au coeur des élections, les protestataires de la Génération précaire veulent mettre la société civile au centre de la vie politique. Par Jean-Gabriel Fredet.

   (...) Avec la récession, le jeu des grands partis tourne à vide. En acceptant tous une mise sous tutelle du Portugal dès le lendemain des élections, le Parti socialiste, les sociaux-démocrates (centre-droit) et le Centre démocratique et social (extrême-droite) ont déjà désigné le vainqueur : quel que soit le vote des citoyens, ce sera le "parti" de la BCE et du FMI qui l'emportera. Avec, comme programme obligatoire, un plan d'ajustement de 78 milliards d'euros, en échange d'une austérité brutale, de privatisations massives et d'un nouveau démantèlement du droit du travail. (comme d'hab') (...)

   (...) Paradoxalement ce plan - qui met fin à l'épopée européenne du Portugal engagée par la révolution des Oeillets, poursuivie par son adhésion à l'Union et sa participation à la création de l'euro - sanctionne moins une déroute financière que l'échec des politiques qui se sont succédé depuis près de deux décennies. Certes il faudra renflouer des banques. Mais le Portugal n'a pas manipulé ses comptes publics (comme la Grèce) ni connu de faillite bancaire (cas de l'Irlande). Avec un déficit budgétaire de 9,3 % (30 % en Irlande) et une dette de 94 % de son PIB (contre 160 % pour la Grèce), le pays le plus pauvre de l'Europe avec la Roumanie et la Bulgarie est surtout victime de treize années d'une combinaison délétère de laxisme social, de petits arrangements, de corruption douce, de croissance molle adossée à une économie de sous-traitance ruinée par la mondialisation puis par la concurrence des pays de l'Est (bizarre, ça me rappelle quelque chose...). D'où le déclin, puis la faillite. (...)
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"T'es déjà à bout de souffle? Pourtant, on n'a fait que 50 mètres à pinces..."

"A bout de souffle". Seberg, Belmondo, Godard.


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"Humm... Tu sais que tu me plais, ma chérie? 
Et si on faisait Bonga-Bonga?
- Alors maintenant, ton syndrome DSK passe par l'Italie? 
Mon pauvre vieux, faut te faire soigner!"
On dirait bien qu'ils se font un gros bisou: 
ces deux chiens de prairie, rongeurs très ressemblants à la marmotte, 
ont été photographiés au zoo de Hanovre, en Allemagne, le 26 mai.
Crédit : AFP PHOTO / JOCHEN LUEBKE GERMANY OUT

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Luc Desle

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