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Bon voyage, Monsieur Dumollet
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Et revenez si le pays vous plaît
Mais si vous allez voir la capitale
Méfiez-vous des voleurs, des amis
Des billets doux, des coups, de la cabale
Des pistolets et des torticolis
Bon voyage, Monsieur Dumollet
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Et revenez si le pays vous plaît
Là vous verrez les deux mains dans les poches
Aller, venir des sages et des fous
Des gens bien faits, des tordus, des bancroches
Nul ne sera jambé si bien que vous
Bon voyage, Monsieur Dumollet
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Et revenez si le pays vous plaît
Des polissons vous feront bien des niches
À votre nez riront bien des valets
Craignez surtout les barbets, les caniches,
Car ils voudront caresser vos mollets
Bon voyage, Monsieur Dumollet
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Et revenez si le pays vous plaît
L'air de la mer peut vous être contraire
Pour vos bas bleus les flots sont un écueil
Si ce séjour enfin, sait vous déplaire
Revenez-nous avec bon pied, bon œil !
Bon voyage, Monsieur Dumollet
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Et revenez si le pays vous plaît
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(Pssttt... Il suffit de remplacer "Monsieur Dumollet" par "Monsieur Bayrou" et vous aurez une superbe chanson enfantine...)
Génération Bayrou
CSP
(...) Je me demandais quand même pourquoi à la fin on a subi pendant quelques jours la présence de Bayrou matin midi et soir dans toutes les gazettes (ouais, en ce moment je cause comme un académicien sénile qui fait des effets de style dans la presse de droite, j'aime bien).
Parce que oui : pourquoi Bayrou, bordel du cul de ta mère ?
Qu'est-il ? Rien ? Que veut-il devenir ? Lui-même l'ignore. Que deviendra t-il ? On s'en branle, non ? Alors pourquoi mais pourquoi diable avons nous subi des jours durant l'insoutenable suspense d'une candidature du yaourt périmé centriste ? (Ah, ces belles pensées imagées de CSP qu'on adore!)
La révélation m'est venue ce matin en me brossant les dents, parce que la muse de CSP elle est comme ça : elle prévient pas et c'est toujours un peu la surprise. Donc, pourquoi on voit partout ce type qui fera 4 % maximum ? L'hypothèse permet surtout d'ébaucher un commencement de compréhension du fonctionnement de la machine médiatico-politique : on l'a vu partout parce que ceux qui tiennent les rédactions des journaux l'aiment bien et ont des idées proches des siennes. C'est aussi con que ça.
Du même âge - la soixantaine -, du même milieu social, ayant les mêmes idées - un centrisme gentiment conservateur aux accents réactionnaires à l'occasion, et surtout la même poignées de convictions libérales eurocentristes à la con. Voilà peu ou prou à quoi ressemble l'idéal-type du patron de presse et de l'éditorialiste incrusté partout depuis des éternités, qui a peut-être été un moment à l'extrême-gauche et qui a viré casaque avec la découverte qu'on pouvait se faire un max de blé en étant relaps du progressisme, quand il n'a pas benoîtement toujours été centriste c'est à dire de droite.(...)
Lire la suite, comme d'habitude brillamment vitupérante, sur:
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"Tu rigoleras moins quand j'aurai reçu mon 355 Magnum..."
Quelques sujets qui feront l'actualité en 2012
(par exemple) Militarisation de l'Inde (...)
Joshua E. Keating
Traduit par Micha Cziffra
(...) Selon les chiffres du Sipri, l’Inde est aujourd’hui le premier importateur d’armes au monde. Ses transactions représentaient, entre 2006 et 2010, 9% des transferts internationaux d’armes, l’essentiel en provenance de Russie. L’Inde injectera, d’ici 2015, quelque 80 millions de dollars [60 millions d’euros] dans des projets de modernisation militaire, estime le think tank CSIS (Center for Strategic and International Studies) basé à Washington.
L’Inde mise en particulier sur sa puissance maritime, un nouveau créneau où la concurrence est rude. Le pays prévoit de dépenser près de 45 milliards de dollars [33,8 milliards d’euros] sur les 20 prochaines années pour se doter de 103 nouveaux navires de guerre, dont des destroyers et des sous-marins nucléaires.
A titre de comparaison, sur la même période, l’investissement de la Chine est estimé à environ 25 milliards de dollars [18,8 milliards d’euros] pour 135 navires, selon des données sur les deux pays recueillies par la firme d’analyse maritime AMI International. (...)
(...) En plus des tensions de longue date entre l’Inde et le Pakistan et de l’exacerbation des conflits avec les séparatistes du Cachemire et les rebelles maoïstes, les stratèges militaires indiens sont de plus en plus inquiets à l’idée de potentielles hostilités militaires avec la Chine – d’où cette volonté de consolider la puissance navale de l’Inde. Pour l’heure, les Etats-Unis semblent beaucoup moins préoccupés par les ambitions militaires de Dehli que par celles de Pékin. Dans son Quadrennial Defense Review (analyse du Pentagone réalisée tous les quatre ans), le département de la Défense se réjouit de l’«influence accrue [de l’Inde] dans les affaires internationales», y compris dans l’océan Indien. Cependant, certains signes troublant laissent penser que la région n’est peut-être pas assez grande pour que puissent coexister en harmonie deux grandes puissances montantes.
Au mois d’août, l’équipage d’un bâtiment de guerre chinois non identifié s'est confronté à un engin de débarquement amphibie indien au large de la côte vietnamienne, exigeant de connaître les raisons de sa présence en eaux territoriales chinoises (l’incident a en fait eu lieu dans une zone disputée de la mer de Chine méridionale revendiquée par le Vietnam). Et même si la situation s’est – fort heureusement– résumée à quelques déclarations publiques empreintes d’irritation de responsables des trois pays, ce fut le nouveau signe d’un paysage maritime asiatique de plus en plus militarisé.(...)
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"Yoh! Ch'suis-une-rebelleuh-commeuh-Metallica,
leuh-groupeuh-quiii-penseuh-d'abord-à-sa-thuneuh"
De crainte d'être pris dans la tourmente de la dette, le groupe américain avance sa prochaine tournée européenne.
(...) Depuis trente ans, les membres de Metallica gagnent leur vie en grondant des hymnes apocalyptiques comme The Four Horsemen ouEnter Sandman. Aujourd’hui, les pionniers du heavy metal ont une autre raison de ne dormir que d’un œil référence aux paroles de Enter Sandman : la crise financière européenne.
Cliff Burnstein, le fidèle manager du groupe, a décidé de donner un coup d’accélérateur à leur prochaine tournée afin d’éviter de se faire rattraper par la crise de la dette. Alors que les investisseurs sont de plus en plus déprimés, y compris dans des pays riches comme la France, Cliff Burnstein redoute qu’une chute de l’euro ne rende les tarifs du groupe prohibitifs pour les organisateurs de concerts des 17 pays de la zone euro.
Au lieu de parcourir l’Europe en 2013, comme prévu à l’origine, Metallica partira donc en “European Summer Vacation” en 2012. Il se produira notamment dans les festivals allemands Rock Im Park et Rock Am Ring, au début du mois de juin, avant de mettre le cap sur le Royaume-Uni et l’Autriche (et la France?).
“Ecoutez, je ne suis pas économiste, mais j’ai un diplôme (de quoi?), donc ça aide (à faire quoi? J'ai pas tout compris...)”, explique Burnstein, assis dans l’antichambre de son bureau dans le centre-ville de Manhattan, vêtu d'un jean et d’un tee-shirt rouge de The Economist orné du slogan : “Pensez responsable”. “Il faut se demander quel est le meilleur moment pour faire quoi (la révolution?), où (dans ses WC?) et quand. (A la Saint Glin-Glin?)”
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(L'oeuvre d'art "Mes femmes dans le coffre de la voiture"
de cet artiste islamiste fut diversement appréciée...
surtout lorsqu'il rabattait, d'une main mâle,
le capot du dit coffre)
Curieuse alliance entre intégristes
et marchands d'"art islamique"
Mandanjeet Singh, ambassadeur
de bonne volonté à l'Unesco ;
à l'origine de la création de la South Asia Foundation
(...) Les éditions Random House ont préféré annuler la sortie d'un roman où il était question de la troisième épouse du Prophète ; les Presses universitaires de Yale ont refusé de publier les caricatures de Mahomet qui avaient déclenché une vive polémique lors de leur parution dans la presse danoise ; la série américaine "South Park", connue pour son indépendance d'esprit, a fait disparaître toute référence à Mahomet de son épisode intitulé "Super Best Friends" (Les meilleurs amis).
A travers tout le sous-continent indien, de nombreux monuments attestent la vitalité de la culture indo-persane, de ses débuts au XIIe siècle jusqu'en 1836, quand les Britanniques ont interdit l'utilisation du persan comme langue officielle. On pense également à Shah Jahan, petit-fils d'Akbar, qui régna de 1628 à 1658 et fit ériger le Taj Mahal, magnifique mausolée de marbre blanc dédié à la mémoire de son épouse Mumtaz et, surtout, véritable consécration de cette fusion des cultures.
Quand on y songe, personne n'a jamais utilisé le terme "islamique" pour parler ni de l'art moghol ni de l'architecture moghole. Mais, parmi les constructions arbitraires que l'Occident a pu adopter dans le prolongement des habitudes coloniales acquises au XIXe siècle, on trouve déjà ce concept absurde d'"art islamique". Où l'on voit que le processus d'exploitation des anciennes colonies, mais aussi de désacralisation de leur héritage culturel et de pillage de leurs richesses artistiques se poursuit encore.
Dans les salles des ventes justement, la dernière trouvaille destinée à alimenter cet odieux trafic consiste à brandir l'étiquette d'"art islamique" pour vendre coûte que coûte toutes sortes d'oeuvres.
Récemment, Sotheby's a présenté sous cette appellation la peinture d'une femme hindoue se consacrant aux rites de Shiva. Tel fut le cas également d'un feuillet sur lequel avait été copiée la traduction persane d'un texte sanskrit, laquelle datait de l'époque de l'Inde moghole.(...)
(...) Entre-temps, les djihadistes se sont emparés de cet "art islamique" comme d'une épée ensanglantée avec laquelle ils allaient pouvoir couper la tête des artistes qui pratiquaient l'art figuratif au lieu de s'en tenir aux motifs floraux de la calligraphie arabe. Parallèlement, la mafia des trafiquants s'est sentie encouragée à piller et à saccager de hauts lieux artistiques, tandis que les salles des ventes cataloguaient sous la rubrique "art islamique" des oeuvres qui n'avaient aucun lien avec l'islam.
Enfin, il est d'autres conséquences, moins visibles mais particulièrement redoutables, de ce surgissement d'objets d'"art islamique" : les fondations arabes et les tenants de la culture wahhabite de la burqa peuvent ainsi user et abuser de la manne de leurs pétrodollars pour laminer le soufisme islamique tel qu'il a pu s'implanter dans les sociétés laïques, pluralistes et multiculturelles à travers le monde. (Mais non, qu'est-ce que vous allez chercher là... C'est comme si vous prétendiez qu'acheter des joueurs ou des clubs de foot, par exemple, c'était une manière d'avoir prise sur l'inconscient d'un pays...) (...)
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