Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 20 décembre 2011

"Quand le Résident avait fini de trépigner, il recommençait". Benoît Barvin in "Pensées pensées".


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(Les -6% d'émissions seront-il pris en charge par les autres signataires? 
Et si l'Australie n'augmentait ses émissions que de 2%? 
Et si les poules avaient des dents?)

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Le Canada dit "stop" 
au protocole de Kyoto

   Le ministre canadien de l'Environnement a annoncé, lundi, que son pays se retirait du protocole sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une première depuis sa signature en 1997.
   (...) "Kyoto ne fonctionne pas", a expliqué Peter Kent, ministre canadien de l'Environnement, il "ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et le Chine et ne peut donc pas fonctionner" (CQFD: les autres pays doivent se retier et continuer à polluer tranquilles?). Selon lui, Kyoto "n'est pas une voie vers une solution globale au changement climatique, c'est plutôt un obstacle". Autre raison ayant poussé le Canada à se retirer : le coût. En restant dans le protocole, le pays risquait de se voir infliger une forte amende. À la clé ? Des pénalités de plusieurs milliers de dollars pour non respect des conditions d'application du protocole. (ce ne serait donc qu'une question d'argent? Ce n'est pas possible...) (...)

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"Des troubles mentaux dans mon boulot?
Non, je ne vois pas..."


   (...) Les problèmes de santé mentale au travail sont en augmentation et touchent 20 % des salariés au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (même les Résidents sont atteints, c'est dire), annonce un rapport de l'organisation rendu public lundi 12 décembre.
   Selon cette enquête, baptisée "Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi" (lire les conclusions du rapport), un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux, comme la dépression ou l'anxiété, et beaucoup peinent à s'en sortir dans les 34 pays de la zone (et quand il n'y a pas d'emploi, comment on mesure?). L'OCDE affirme que la proportion de travailleurs exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail a augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie. (...)
   Les auteurs du rapport notent que selon une estimation prudente (ahaha) de l'Organisation internationale du travail (OIT), les coûts pour la société d'une mauvaise santé mentale des salariés (problèmes de santé, absentéisme, baisse de productivité, etc.) représentent 3 à 4 % du PIB au sein de l'Union européenne. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois font ainsi état d'une baisse de productivité au travail (facteur qui intéresse exclusivement le patronat?), la proportion n'étant que de un sur quatre pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d'une maladie mentale, note l'organisation.
   L'OCDE relève en outre que la plupart des personnes souffrant d'un trouble mental travaillent, leur taux d'emploi oscillant entre 55 % et 70 %, en fonction de la gravité de leur trouble. Or, près de 50 % des personnes atteintes de troubles graves et plus de 70 % de celles qui présentent un trouble modéré ne bénéficient d'aucun traitement (imaginons un travailleur de la maintenance dans le nucléaire qui souffrirait de... En fait, il vaut mieux ne rien imaginer du tout...).(...)


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(Ce missile s'était reconverti dans l'édition)

Livres jeunesse : 
que cache le chantage de Milan Presse ?
Aurélie Champagne

   (...) Ils sont illustrateurs ou auteurs pour les magazines Toboggan, Toupie, Histoires pour les petits, Wapiti, J'apprends à lire, Moi je lis ou Julie. Depuis un peu plus d'un an, Milan Presse, filiale du groupe Bayard, leur demande de signer un nouveau document : une lettre-accord « encadrant » leurs conditions de travail. (...)
   (...) Cette lettre a valeur de contrat. Elle définit en des termes non-négociables les modalités d'exploitation et de ré-exploitation des créations à venir.
   Les auteurs sont invités à céder leurs droits sur l'exploitation numérique et internationale de leurs œuvres. Le contrat est rétroactif (ce qui, normalement, est interdit par la loi) et rend caduc les avantages éventuels négociés sur les contrats précédents (ben voyons...).
   La lettre définit aussi les conditions de rémunération sur les œuvres futures. Or, d'après Emmanuel de Rengervé, juriste au Syndicat national des auteurs et des compositeurs (Snac), la « cession globale d'œuvres futures est prohibée en France » (qu'en France?). Il déconseille évidemment aux auteurs et illustrateurs de la signer (et de porter l'affaire devant les tribunaux, peut-être? De boycotter la Maison d'in-Edition aussi?). (...)

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"Un manque d'envie sexuelle?
Vous avez de ces questions, vous alors!"


D'où vient le manque 
d'envie sexuelle ?
Pascale Senk

   (...) Pas étonnant que l'un des derniers livres best-sellers, le récit de la journaliste Sophie Fontanel, s'appelle "L'Envie" et soulève la question de l'abstinence sexuelle (Éd. Robert Laffont). Tous les sexologues et psychothérapeutes spécialisés dans le couple s'accordent sur ce point : alors que la question du plaisir à atteindre était le grand motif de consultation des années 1970 et 1980, aujourd'hui c'est celle du désir qui s'impose.(...)
   (...) Schéma classique : le couple est constitué depuis plus de quinze ans, les enfants devenus ados sont sur le point de quitter le nid familial, la question de la sexualité s'impose alors dans l'évocation de cet espace-temps qui va se libérer. «Nous avons été très occupés pendant des années, confie Jeanne, 48 ans. Il y avait nos carrières à construire, la sécurité financière à assurer, l'éducation des enfants qui nous chargeait les épaules… Peu à peu, malgré toute notre tendresse l'un pour l'autre, nos relations sexuelles se sont espacées, puis raréfiées. C'est seulement lorsque j'ai commencé à en être frustrée que c'est devenu un problème. Sinon, vu tous les autres centres d'intérêt que nous partagions, ça aurait pu continuer ainsi pendant longtemps !»
   Alain Héril reconnaît que ce qui fonde réellement le couple n'est pas la sexualité, mais la compréhension chez les deux partenaires du pourquoi ils sont ensemble (heureusement que les "sexo"psychologues sont là pour nous apprendre ce que nous ne savions pas). Lorsque cette question du sens est résolue, les fluctuations du rythme sexuel importent peu. «Un couple, c'est en réalité plusieurs couples, aime à rappeler le sexothérapeute. Il traverse des moments où les relations sont torrides, et d'autres où tout est très calme.» (...)
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Benoît Barvin

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